Saturday, May 01, 2010
Wednesday, April 28, 2010
Dans deux jours, cela fera trois semaines que mon papa est hospitalisé. En partie pour recevoir des services plus vite, en partie parce que son autonomie (ou la dégradation de la chose) l'exigeait. C'est un peu ridicule, la maladie et le système de santé. C'est qu'on entre à l'hôpital pour une chose, mais qu'on ne sait jamais vraiment quand on en sort. Et l'objectif est clairement d'en sortir. Pour mon père en particulier, qui rejette en bloc l'idée de finir là. Et pour y avoir passer de longues heures dans les dernières trois semaines, je ne le blâme pas.
L'objectif de l'appel au 9-1-1 qu'a passé ma mère il y a trois semaines était d'obtenir un scan du cerveau pour mon père (alors, le rendez-vous le plus rapide, demandé il y avait déjà trois semaines à ce moment-là, était un mois plus tard). Ambulance, installation à l'unité d'observation : 48h plus tard, le scan était passé.
Lundi dernier, mon père, jouant le tout pour le tout, a entrepris ce qui sera sans doute son dernier traitement, soit de la radiothérapie pour le bassin et pour le cerveau. Bien évidemment, c'est le métastase au cerveau qui est à la fois le plus épeurant et le plus achalant. À cause de cette cochonnerie-là, mon père ne voit plus que d'un seul oeil et n'a plus qu'un seul bras de fonctionnel. Fallait voir mon père lundi soir, à son retour du premier traitement, crevé, parce que c'est pas un truc amusant et relaxant, assis devant son souper, tout arrêter d'un coup pour essayer d'abord son bras gauche, puis son oeil gauche, pour voir les résultats. Pour voir s'il y avait des chances que le traitement lui redonne un peu d'autonomie. Pour voir s'il allait avoir son congé et pouvoir espérer venir faire un tour en Outaouais, ou alors au bistro pour voir ses chums... Je vous l'ai dit, que c'était une foutue cochonnerie, le cancer?
La bonne nouvelle, c'est que Pa semble vraiment mieux contrôler son bras. Il n'est toujours pas capable de bouger sa main, par contre. Et pour l'oeil, s'il y a amélioration, ce n'est pas suffisant pour enlever l'oeil de pirate acheté à la pharmacie.
Le dernier traitement était cet après-midi. Ensuite, on ne sait pas. Comme je disais, on sait quand on entre à l'hôpital, mais jamais quand on en sort. Alors on attend. Un autre beau principe quand on sait que le temps nous est compté.
L'objectif de l'appel au 9-1-1 qu'a passé ma mère il y a trois semaines était d'obtenir un scan du cerveau pour mon père (alors, le rendez-vous le plus rapide, demandé il y avait déjà trois semaines à ce moment-là, était un mois plus tard). Ambulance, installation à l'unité d'observation : 48h plus tard, le scan était passé.
Lundi dernier, mon père, jouant le tout pour le tout, a entrepris ce qui sera sans doute son dernier traitement, soit de la radiothérapie pour le bassin et pour le cerveau. Bien évidemment, c'est le métastase au cerveau qui est à la fois le plus épeurant et le plus achalant. À cause de cette cochonnerie-là, mon père ne voit plus que d'un seul oeil et n'a plus qu'un seul bras de fonctionnel. Fallait voir mon père lundi soir, à son retour du premier traitement, crevé, parce que c'est pas un truc amusant et relaxant, assis devant son souper, tout arrêter d'un coup pour essayer d'abord son bras gauche, puis son oeil gauche, pour voir les résultats. Pour voir s'il y avait des chances que le traitement lui redonne un peu d'autonomie. Pour voir s'il allait avoir son congé et pouvoir espérer venir faire un tour en Outaouais, ou alors au bistro pour voir ses chums... Je vous l'ai dit, que c'était une foutue cochonnerie, le cancer?
La bonne nouvelle, c'est que Pa semble vraiment mieux contrôler son bras. Il n'est toujours pas capable de bouger sa main, par contre. Et pour l'oeil, s'il y a amélioration, ce n'est pas suffisant pour enlever l'oeil de pirate acheté à la pharmacie.
Le dernier traitement était cet après-midi. Ensuite, on ne sait pas. Comme je disais, on sait quand on entre à l'hôpital, mais jamais quand on en sort. Alors on attend. Un autre beau principe quand on sait que le temps nous est compté.
In:
Cancer,
Day-to-day
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