Vous vous en souvenez peut-être, récemment, j'étais en maudit, et j'avais pas les mots pour exprimer pourquoi. J'avais pas nécessairement à ce moment-là l'intention de revenir éventuellement en parler, mais comme je continue d'y penser...
La situation ne semblait pas reliée au départ, mais à force de discuter avec Lali, j'ai fait un atterrissage en catastrophe dans la réalité,
yet again, des drames de bureau. Pis les atterrissages en catastrophe, ça fait mal. Les drames, moi, ça me déprime. Découvrir une réalité qui ne correspond pas à celle que j'imaginais, ça me déçoit.
Pourtant, mon milieu de travail est parmi les plus sains que j'ai connus - je pense simplement que les drames de bureau, on a beau faire, on n'y échappe pas, jamais. Surtout dans un milieu de femmes comme le mien. Pis en fait, j'ai l'air de chialer contre les autres, mais j'en ai moi-même involontairement créé un, drame de bureau, et de toutes pièces, la semaine dernière. Bon, je me suis empressée d'éteindre les feux de mon mieux, et je crois que j'ai réussi, mais quand même. Comme quoi personne n'est vraiment au-dessus de ça. C'est juste, encore et toujours, un choc de constater l'imperfection des autres, et la sienne.
Bref, parce que j'ai conscience que je tourne en rond, j'étais en maudit parce je venais de réaliser la nécessité d'une petite révolution professionnelle personnelle. Qui a été mise en place, qui a été aidée par les événements - parce que comme d'habitude, ma vie professionnelle se passe et s'améliore toute seule sans que j'aie vraiment besoin d'intervenir - et qui a donné des résultats quasi-instantanés. Pour ce qui est de ça, donc, j'ai passé à autre chose.
Par contre, le reste - les drames, les gâchis, les incompréhensions, etc. -, qui ne me concerne pas, mais qui m'a quand même jetée par terre, c'est encore là. Avec du potentiel, une promesse - que dis-je, une certitude - de nouvelles occurrences. Pis je trouve ça plate. Parce qu'en quelque part, avec mes congés de maternité, j'avais eu le temps de regagner une belle naïveté idéaliste centrée sur mon nombril, et d'oublier que c'est facile de perdre de vue le simple fait que câline, la vie, c'est plus simple que ça.
Pis c'est pas que je tiens à être naïve, mais le paysage est tellement plus beau dans une bulle.