Hier soir, je me suis couchée à peine avant minuit, sans éteindre mon cellulaire.
J'ai pas encore eu le temps de m'endormir qu'il sonne. Je ne reconnais pas le numéro sur l'afficheur mais je réponds : "Oh, euh, je pense que j'ai fait un faux numéro. Désolé !"
Je raccroche - et en grosses lettres sur l'affichage bleu, je lis 12:30.
Je me suis enfouie sous les couvertures : ça y est ! J'ai 23 ans ! Quelle horreur ! J'ai commencé à paniquer tranquillement, puis je me suis dit que ça faisait Ally McBeal - j'aurais tout plein de temps pour paniquer après une bonne nuit de sommeil.
Ce matin, je me suis levée et je suis allée au gym. Tout se passait bien jusqu'à ce que j'aie un flash de putain-j'ai-23-ans sur le chemin du retour. Je crois bien m'être écriée "oh non !" à voix haute. Heureusement qu'il n'y avait personne.à
En revenant, j'ai retourné l'appel de mon père qui avait appelé et je l'ai écouté tourner le fer dans la plaie en me disant que j'approchais du 25 ans - évidemment, j'ai passé de longues minutes hier à lui expliqué qu'il avait entamé la cinquantaine et qu'il avait dépassé le demi-siècle. J'ai aussi parlé à ma mère. Mes deux parents m'ont chanté bonne fête, tour à tour. C'était impressionnant. Faut dire que c'était probablement la première fois que j'entendais mon père chanter !
Ensuite je suis allée voir mes e-mails et j'y ai trouvé deux cartes virtuelles. Puis, j'ai pu retourner à mon état de déni. J'ai monté d'un niveau à Silverworld, j'ai fait mon ménage et mon lavage et j'ai commencé à inscrire mes commentaires sur Madrid sur Virtual Tourist. Une journée ordinaire. Jusqu'à maintenant, ça se passe bien...!
Saturday, July 15, 2006
Friday, July 14, 2006
Last night, he asked "what's the point?" and I said "the point is remembering". And he asked "why?" and I said "so as not to forget".
I have to remember because I forget, I forget everything, I forget the past and the future, I even forget what it was like on those days when I was so sick, and it's wrong. You can let things go but you shouldn't let them slip away because they're truth and if you let truth get away, you're lost.
So you should know I'm always going to come back. I'll have forgotten, but I'll pay, whatever the price, and I'll take everything, pain, fear or regrets, in order to gain back my memories, every damn time around because not forgetting is the whole point.
After all, I'm still me, I'm still here, and everytime you look you'll see me because I'm here forever.
I have to remember because I forget, I forget everything, I forget the past and the future, I even forget what it was like on those days when I was so sick, and it's wrong. You can let things go but you shouldn't let them slip away because they're truth and if you let truth get away, you're lost.
So you should know I'm always going to come back. I'll have forgotten, but I'll pay, whatever the price, and I'll take everything, pain, fear or regrets, in order to gain back my memories, every damn time around because not forgetting is the whole point.
After all, I'm still me, I'm still here, and everytime you look you'll see me because I'm here forever.
In:
Ramblings
Mesdames, la galanterie est partout, vous le savez. Et la mode de l'"extrême", la même qui a engendré les sports extrêmes et les reality show l'affecte également. En voici deux exemples flagrants :
1. Mardi dernier, je me rends à mon cours. Je suis un petit monsieur qui doit avoir une cinquantaine d'année qui se rend dans le même building que moi. Il ouvre la porte, regarde derrière lui, m'aperçoit et... s'arrête pile, s'enlève de devant la porte pour me laisser passer d'abord en m'adressant un I'm sorry! tristounet.
Je l'ai remercié, amusée - mais êtes-vous en train de me dire que le monsieur s'excusait de ne pas avoir senti une présence féminine dans son dos et d'avoir presque eu le culot d'entrer dans le building avant moi ???
2. Hier soir, j'attends le métro après mon cours (ma vie est redondante). Il finit par arriver et devant la porte devant laquelle je me tiens se tient également un homme. Je veux dire par là que nous sommes les deux seules personnes qui veulent entrer dans ce wagon : personne ne nous bouscule et, de surcroît, personne ne sort dudit wagon. On a donc de la place en masse pour entrer en même temps dans le wagon, MAIS l'homme sus-mentionné m'a fait signe de monter avant lui.
1. Mardi dernier, je me rends à mon cours. Je suis un petit monsieur qui doit avoir une cinquantaine d'année qui se rend dans le même building que moi. Il ouvre la porte, regarde derrière lui, m'aperçoit et... s'arrête pile, s'enlève de devant la porte pour me laisser passer d'abord en m'adressant un I'm sorry! tristounet.
Je l'ai remercié, amusée - mais êtes-vous en train de me dire que le monsieur s'excusait de ne pas avoir senti une présence féminine dans son dos et d'avoir presque eu le culot d'entrer dans le building avant moi ???
2. Hier soir, j'attends le métro après mon cours (ma vie est redondante). Il finit par arriver et devant la porte devant laquelle je me tiens se tient également un homme. Je veux dire par là que nous sommes les deux seules personnes qui veulent entrer dans ce wagon : personne ne nous bouscule et, de surcroît, personne ne sort dudit wagon. On a donc de la place en masse pour entrer en même temps dans le wagon, MAIS l'homme sus-mentionné m'a fait signe de monter avant lui.
In:
Day-to-day
Conversation du jour d'aujourd'hui parce que j'ai pas eu le temps de l'écrire hier soir:
Peanut et moi étions en train de souper sur le balcon et nous nous sommes mis à discuter de l'appart' de Galia. C'est un bel appart', mais un peu plus petit que ce à quoi nous sommes habitués. En fait, c'est parce que le salon est un pièce fermée au lieu d'être ouverte et adjointe à la cuisine que ça donne l'impression d'être plus petit.
- En fait, ce que j'aime moins, ai-je dit, c'est qu'il n'y a pas d'entrée : tu entres et tu es directement dans le salon. Genre : euh, où on met nos coats ?
Peanut s'est esclaffé et tout à coup, je me suis rendu compte qu'il n'y a pas de garde-robe dans l'entrée de chez Galia :
- Non, sérieusement : où on met nos coats ?
Nous nous sommes lancés des regards interrogateurs tour à tour sans obtenir de réponse.... j'ai donc conclu qu'il faut vraiment que je pose la question à Galia au plus vite.
Peanut et moi étions en train de souper sur le balcon et nous nous sommes mis à discuter de l'appart' de Galia. C'est un bel appart', mais un peu plus petit que ce à quoi nous sommes habitués. En fait, c'est parce que le salon est un pièce fermée au lieu d'être ouverte et adjointe à la cuisine que ça donne l'impression d'être plus petit.
- En fait, ce que j'aime moins, ai-je dit, c'est qu'il n'y a pas d'entrée : tu entres et tu es directement dans le salon. Genre : euh, où on met nos coats ?
Peanut s'est esclaffé et tout à coup, je me suis rendu compte qu'il n'y a pas de garde-robe dans l'entrée de chez Galia :
- Non, sérieusement : où on met nos coats ?
Nous nous sommes lancés des regards interrogateurs tour à tour sans obtenir de réponse.... j'ai donc conclu qu'il faut vraiment que je pose la question à Galia au plus vite.
In:
Day-to-day,
Quotations
You all know it by now, I am troubled very often, but sometimes it really is because I lead a troubling life. Here are two examples from last night:
1. I went to class. We had an exam. The exam wasn't very complicated actually, I just wasn't prepared to answer a question such as: What percentage of the general population suffers from a learning disability? I mean, does it really matter that I know that as opposed to, say, the definition of a learning disability? Because that's what I thought and there wasn't a single question about that definition. Oh well. Moving on. I was sort of pissed because I had to stay after I wrote the exam because we were supposed to watch a half-an-hour movie. The movie turned out to last an hour, thank you, but the surprising fact was that it was actually extremely interesting. I mean I am writing about it right now, this has to mean a lot.
This guy, some sort of learning disability specialist, brought in a room a handful of different people: parents, friends and siblings of learning-disabled kids, gen ed and special ed teachers, language specialists, etc, and he put them in a situation so as to make them feel like, and thereby understand, disabled kids. I won't start explaining it because I'll just confuse everyone, but it was very, very interesting. Which is something that doesn't happen: mandatory class videos are always totally boring.
2. I got home a little passed 10 and took the messages on the answering machine. One of them was for Peanut: it was his mother. He had spent the night downstairs with the super, so when he got back, he called her. And suddenly, sitting in front of the computer reading thingies, I hear him go: "Oh, it went well. Do you wanna talk to her?", he adds in a sarcastic tone. I turned around and said "No, thank you very much" but apparently his mother thought otherwise and he handed me the phone. Talk about flabbergasted. It turns out his mother wanted to know how Spain was! I mean GOD, I'll admit it wasn't as glamourous, but she never asked about Western Canada and NYC!
So see, you guys, my life throws troubling elements at me all the time. You can't blame me for being constantly troubled.
1. I went to class. We had an exam. The exam wasn't very complicated actually, I just wasn't prepared to answer a question such as: What percentage of the general population suffers from a learning disability? I mean, does it really matter that I know that as opposed to, say, the definition of a learning disability? Because that's what I thought and there wasn't a single question about that definition. Oh well. Moving on. I was sort of pissed because I had to stay after I wrote the exam because we were supposed to watch a half-an-hour movie. The movie turned out to last an hour, thank you, but the surprising fact was that it was actually extremely interesting. I mean I am writing about it right now, this has to mean a lot.
This guy, some sort of learning disability specialist, brought in a room a handful of different people: parents, friends and siblings of learning-disabled kids, gen ed and special ed teachers, language specialists, etc, and he put them in a situation so as to make them feel like, and thereby understand, disabled kids. I won't start explaining it because I'll just confuse everyone, but it was very, very interesting. Which is something that doesn't happen: mandatory class videos are always totally boring.
2. I got home a little passed 10 and took the messages on the answering machine. One of them was for Peanut: it was his mother. He had spent the night downstairs with the super, so when he got back, he called her. And suddenly, sitting in front of the computer reading thingies, I hear him go: "Oh, it went well. Do you wanna talk to her?", he adds in a sarcastic tone. I turned around and said "No, thank you very much" but apparently his mother thought otherwise and he handed me the phone. Talk about flabbergasted. It turns out his mother wanted to know how Spain was! I mean GOD, I'll admit it wasn't as glamourous, but she never asked about Western Canada and NYC!
So see, you guys, my life throws troubling elements at me all the time. You can't blame me for being constantly troubled.
In:
Day-to-day
Thursday, July 13, 2006
J'ai choisi mon lit, mes tables de chevet et ma table de cuisine.
J'avais l'intention de vous mettre les liens ici, mais finalement, j'ai décidé que non. Je me suis fait scrapper mon déménagement une fois et yavait pas grand monde au courant, alors cette fois-ci, je vais garder le minimum de personnes au courant, afin de garder à l'écart toute personne de type salope et/ou profiteuse.
J'avais l'intention de vous mettre les liens ici, mais finalement, j'ai décidé que non. Je me suis fait scrapper mon déménagement une fois et yavait pas grand monde au courant, alors cette fois-ci, je vais garder le minimum de personnes au courant, afin de garder à l'écart toute personne de type salope et/ou profiteuse.
In:
Day-to-day
Ah... l'été ! Après de longues années (bon, d'accord, pas si longues) de boudage, je recommence à aimer l'été !
Je viens de passer une heure sur le balcon à étudier tout en avalant mon diner (et en bourassant parce que j'ai pas de cooler). Suis-je prête pour mon examen de ce soir ? Hmmm, pas sûre. Est-ce que je sens que je vais être plus préparée que ça ce soir ? Sûrement pas. Et le mieux, c'est que je m'en fous. Merde, c'est juste de la psycho, à la fin, et si je continue à trop étudier, je vais finir par me convaincre que j'ai une difficulté d'apprentissage moi aussi. Par conséquent...
Sinon, je suis retournée au gym ce matin et j'ai enfin réussi à m'abonner ! J'étais allée aussi mardi matin, mais Entraîneur avait oublié de discuter avec le gérant des points qui le chicotaient. Il m'a quand même permis de m'entraîner alors j'ai la satisfaction de m'être entraînée gratuitement pendant une journée ! Ça a valu la peine d'attendre, par contre, puisque ça m'est finalement revenu moins cher que ce qu'Entraîneur m'avait dit. C'est pratique, un gérant.
Finalement, pour y aller avec l'élément joyeux mais totalement insignifiant de la journée : je me suis rendue compte ce matin que j'avais foutu dans le fond de ma boîte de band-aid Mickey Mouse le restant de mes band-aids Winnie the Pooh, Monsters Inc. et Nemo ! Ça m'a mise de bonne humeur d'abord parce que j'aimais beaucoup moins les Mickey Mouse de toute manière, et ensuite parce que ça veut dire que même si j'ai terminé les Mickey Mouse, je serai pas obligée d'aller acheter d'autres band-aids à la pharmacie, au risque de briser mon fragile équilibre budgétaire. C'est-tu pas merveilleux ?
Sur ce post débordant de bonheur, je vous laisse pour faire une autre batch d'étude sur mon balcon.
Je viens de passer une heure sur le balcon à étudier tout en avalant mon diner (et en bourassant parce que j'ai pas de cooler). Suis-je prête pour mon examen de ce soir ? Hmmm, pas sûre. Est-ce que je sens que je vais être plus préparée que ça ce soir ? Sûrement pas. Et le mieux, c'est que je m'en fous. Merde, c'est juste de la psycho, à la fin, et si je continue à trop étudier, je vais finir par me convaincre que j'ai une difficulté d'apprentissage moi aussi. Par conséquent...
Sinon, je suis retournée au gym ce matin et j'ai enfin réussi à m'abonner ! J'étais allée aussi mardi matin, mais Entraîneur avait oublié de discuter avec le gérant des points qui le chicotaient. Il m'a quand même permis de m'entraîner alors j'ai la satisfaction de m'être entraînée gratuitement pendant une journée ! Ça a valu la peine d'attendre, par contre, puisque ça m'est finalement revenu moins cher que ce qu'Entraîneur m'avait dit. C'est pratique, un gérant.
Finalement, pour y aller avec l'élément joyeux mais totalement insignifiant de la journée : je me suis rendue compte ce matin que j'avais foutu dans le fond de ma boîte de band-aid Mickey Mouse le restant de mes band-aids Winnie the Pooh, Monsters Inc. et Nemo ! Ça m'a mise de bonne humeur d'abord parce que j'aimais beaucoup moins les Mickey Mouse de toute manière, et ensuite parce que ça veut dire que même si j'ai terminé les Mickey Mouse, je serai pas obligée d'aller acheter d'autres band-aids à la pharmacie, au risque de briser mon fragile équilibre budgétaire. C'est-tu pas merveilleux ?
Sur ce post débordant de bonheur, je vous laisse pour faire une autre batch d'étude sur mon balcon.
In:
Day-to-day
Dans mon monde à moi, les différentes fêtes ne durent jamais une seule journée, si bien qu'hier soir, mon anniversaire a débuté. (Non ! Chut ! Ce n'est PAS ma fête en fin de semaine ! Je n'atteindrai PAS le chiffre infâme de 23 ans ! Arrêtez ! Ce n'est PAS vrai ! En plus, ce soir, j'ai un examen de psycho et demain, c'est la fête de mon père, donc vous voyez, il n'y a AUCUNE indication que mon anniversaire approche, par conséquent...)
J'ai eu droit à un souper et une petite pâtisserie (beaucoup mieux qu'un gâteau, ça aide mon processus continu de déni) et j'ai reçu en cadeau le DVD double Fade to Red de Tori Amos, qui présente un paquet de vidéoclips. Moi et Peanut avons écouté ça en soupant et ça a alimenté quelques débats, puisque nous essayions d'interpréter les clips. C'était un peu laborieux parce qu'en plus d'apporter des éléments d'interprétation, je devais expliquer un peu à Peanut ce que disait la chanson (ce qui n'est pas toujours facile parce que dans plusieurs cas, même moi, je n'en ai aucune idée fixe), mais quand même. J'ai vraiment écouté, pour le moment, que les clips de Past the Mission et Crucify. Je me promets de m'attaquer au reste la semaine prochaine.
Bon, maintenant c'est gym et étude final pour mon examen - au moins ça fait 3 jours qu'il fait assez beau pour étudier sur le balcon, mais à mon grand désespoir, j'ai bu mon dernier cooler mardi. Faudra que j'en rachète cette semaine. Ou peut-être pas. Faut vraiment que je coupe dans mes dépenses.
J'ai eu droit à un souper et une petite pâtisserie (beaucoup mieux qu'un gâteau, ça aide mon processus continu de déni) et j'ai reçu en cadeau le DVD double Fade to Red de Tori Amos, qui présente un paquet de vidéoclips. Moi et Peanut avons écouté ça en soupant et ça a alimenté quelques débats, puisque nous essayions d'interpréter les clips. C'était un peu laborieux parce qu'en plus d'apporter des éléments d'interprétation, je devais expliquer un peu à Peanut ce que disait la chanson (ce qui n'est pas toujours facile parce que dans plusieurs cas, même moi, je n'en ai aucune idée fixe), mais quand même. J'ai vraiment écouté, pour le moment, que les clips de Past the Mission et Crucify. Je me promets de m'attaquer au reste la semaine prochaine.
Bon, maintenant c'est gym et étude final pour mon examen - au moins ça fait 3 jours qu'il fait assez beau pour étudier sur le balcon, mais à mon grand désespoir, j'ai bu mon dernier cooler mardi. Faudra que j'en rachète cette semaine. Ou peut-être pas. Faut vraiment que je coupe dans mes dépenses.
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Day-to-day
Wednesday, July 12, 2006
Je me fous régulièrement de la gueule du mâle moderne qui voit sa voiture/son système de cinéma-maison/sa boîte d'outils/n'importe quel gugusse comme une extension matérielle de sa virilité.
Eh bien, la population est encore plus atteinte que je ne le croyais - même les serviettes jouent un rôle important dans la vie d'un homme !
Lundi matin, 10 h, je suis au gym, assise à une table avec un entraîneur, à discuter de mes options de ré-abonnement puisque mon abonnement gratuit est venu à échéance. Tout à coup arrive un bonhomme d'environ 50-60 ans, le genre chigneux, bougon, jamais content, qui ne sourit jamais - pendant un instant, je me suis demandée si je ne m'étais pas transformée en Blanche-Neige et si je n'étais pas en présence du nain Grincheux.
- Hé ! apostrophe-t-il Entraîneur d'un ton bourru, qu'est-ce que t'as fait avec ma serviette ?
S'ensuit une discussion de laquelle ressort qu'Entraîneur est allé cherché un truc pour un autre client du gym, truc sur lequel Grincheux avait posé sa serviette. Entraîneur est parti avec ladite serviette, croyant qu'elle appartenait à Client. Ce dernier est justement perché dans les hauteurs de la machine juste à côté de la table à laquelle nous sommes assis et Entraîneur lui demande ce qu'il a fait de la serviette incriminante.
- Ben, elle était pas à moi, alors je l'ai remis en bas, sur un des lavabos.
- Ouin, ben yavait rien là, de grogner Grincheux avant de partir, de mauvaise humeur.
Un ami d'Entraîneur s'approche de la table pour dire que franchement, c'est juste une foutue serviette, faudrait pas virer fou. Personnellement, je reste nuancée : c'est juste une serviette, d'accord, mais c'est plate de perdre quoi que ce soit. Évidemment, il est un peu exagéré de le prendre avec un tel air bête, mais on parle de Grincheux. Ce type de personne a toujours l'air bête, source, j'en suis persuadée, d'une persistante légende urbaine voulant qu'il n'ait même pas de dents. Mais je m'égare.
Après l'échange d'un bref regard évocateur, Entraîneur et moi revenons à nos moutons. Il n'est pas certain si je dois ou non acquitter les frais d'abonnement vu que mon premier abonnement était un prix. Le problème, c'est que si je les paie, même si je n'y suis pas tenue, on ne me remboursera pas. Si je ne les paie pas, Entraîneur devra me les réclamer plus tard. Je tranche pour cette dernière option en lui assurant que je ne serai pas fâchée s'il s'avère que je dois les payer. Me trouver très drôle, je le préviens, par contre, de ne jamais toucher à ma serviette. Mais vous ne le croirez pas.... au bout de quelques minutes, Grincheux revient !
- C'est qui, ce gars-là, à qui tu as donné ma serviette ? Tu trouves pas ça bizarre, toi, qu'il ne t'ait pas redonné la serviette quand il a vu qu'elle n'était pas à lui ?
Je crois rêver : Grincheux croit que Client lui a VOLÉ sa serviette ! Il croit aussi sans doute qu'Elvis est vivant, caché en quelque part dans son sous-sol.
L'air de ne pas trop savoir quoi faire, ne voulant ni approuver Grincheux, ni défendre Client, Entraîneur finit par lui désigner ce dernier un peu plus loin parmi les appareils de musculation.
Rapide regard entre Entraîneur et moi alors que Grincheux s'éloigne dans la direction donnée : "Mais il va y avoir une bataille ?" que je souffle.
Non, quand même : au bout de quelques minutes, Grincheux a dû quitter dans mon dos puisqu'Entraîneur s'est interrompu en pleine phrase pour glisser "Bon, ya pas eu de violence, c'est bon".
Je ne sais pas ce qui s'est dit entre les deux hommes, mais pitié, si ya quelqu'un sur cette planète assez pathétique pour vous voler une serviette avec laquelle vous essuyez votre sueur, laissez-la lui !!!
Eh bien, la population est encore plus atteinte que je ne le croyais - même les serviettes jouent un rôle important dans la vie d'un homme !
Lundi matin, 10 h, je suis au gym, assise à une table avec un entraîneur, à discuter de mes options de ré-abonnement puisque mon abonnement gratuit est venu à échéance. Tout à coup arrive un bonhomme d'environ 50-60 ans, le genre chigneux, bougon, jamais content, qui ne sourit jamais - pendant un instant, je me suis demandée si je ne m'étais pas transformée en Blanche-Neige et si je n'étais pas en présence du nain Grincheux.
- Hé ! apostrophe-t-il Entraîneur d'un ton bourru, qu'est-ce que t'as fait avec ma serviette ?
S'ensuit une discussion de laquelle ressort qu'Entraîneur est allé cherché un truc pour un autre client du gym, truc sur lequel Grincheux avait posé sa serviette. Entraîneur est parti avec ladite serviette, croyant qu'elle appartenait à Client. Ce dernier est justement perché dans les hauteurs de la machine juste à côté de la table à laquelle nous sommes assis et Entraîneur lui demande ce qu'il a fait de la serviette incriminante.
- Ben, elle était pas à moi, alors je l'ai remis en bas, sur un des lavabos.
- Ouin, ben yavait rien là, de grogner Grincheux avant de partir, de mauvaise humeur.
Un ami d'Entraîneur s'approche de la table pour dire que franchement, c'est juste une foutue serviette, faudrait pas virer fou. Personnellement, je reste nuancée : c'est juste une serviette, d'accord, mais c'est plate de perdre quoi que ce soit. Évidemment, il est un peu exagéré de le prendre avec un tel air bête, mais on parle de Grincheux. Ce type de personne a toujours l'air bête, source, j'en suis persuadée, d'une persistante légende urbaine voulant qu'il n'ait même pas de dents. Mais je m'égare.
Après l'échange d'un bref regard évocateur, Entraîneur et moi revenons à nos moutons. Il n'est pas certain si je dois ou non acquitter les frais d'abonnement vu que mon premier abonnement était un prix. Le problème, c'est que si je les paie, même si je n'y suis pas tenue, on ne me remboursera pas. Si je ne les paie pas, Entraîneur devra me les réclamer plus tard. Je tranche pour cette dernière option en lui assurant que je ne serai pas fâchée s'il s'avère que je dois les payer. Me trouver très drôle, je le préviens, par contre, de ne jamais toucher à ma serviette. Mais vous ne le croirez pas.... au bout de quelques minutes, Grincheux revient !
- C'est qui, ce gars-là, à qui tu as donné ma serviette ? Tu trouves pas ça bizarre, toi, qu'il ne t'ait pas redonné la serviette quand il a vu qu'elle n'était pas à lui ?
Je crois rêver : Grincheux croit que Client lui a VOLÉ sa serviette ! Il croit aussi sans doute qu'Elvis est vivant, caché en quelque part dans son sous-sol.
L'air de ne pas trop savoir quoi faire, ne voulant ni approuver Grincheux, ni défendre Client, Entraîneur finit par lui désigner ce dernier un peu plus loin parmi les appareils de musculation.
Rapide regard entre Entraîneur et moi alors que Grincheux s'éloigne dans la direction donnée : "Mais il va y avoir une bataille ?" que je souffle.
Non, quand même : au bout de quelques minutes, Grincheux a dû quitter dans mon dos puisqu'Entraîneur s'est interrompu en pleine phrase pour glisser "Bon, ya pas eu de violence, c'est bon".
Je ne sais pas ce qui s'est dit entre les deux hommes, mais pitié, si ya quelqu'un sur cette planète assez pathétique pour vous voler une serviette avec laquelle vous essuyez votre sueur, laissez-la lui !!!
1. When you have something to tell me, you just walk up to me and say it straight - else I will keep peacefully ignoring you because while I'll admit you're pretty good at pretending, as you're doing it on a regular basis (oh, and lying, too), I'll beat you any day because I've been doing it all my life.
2. If you think you've said anything to me, think again. I told you before all those words you threw up in the air, I barely even looked at them - they don't touch me, they don't count.
I guess it gave you some sort of self-justification, but really, all you did was hide and wallow in self-pity.
Which, well, you are entitled to do. Just don't go around claiming you tried.
2. If you think you've said anything to me, think again. I told you before all those words you threw up in the air, I barely even looked at them - they don't touch me, they don't count.
I guess it gave you some sort of self-justification, but really, all you did was hide and wallow in self-pity.
Which, well, you are entitled to do. Just don't go around claiming you tried.
In:
Hey you
An exam worth 25% of the final grade will undoubtedly make you curse gracefully, but hey, at least psychology is easy. At least the two chapters we're seeing now are. Or maybe it has to do with the fact that we have 6 questions to prepare for the short answers part and the rest will be all multiple choices. So I know what to learn perfectly by heart and what to remember vaguely in order to recognize it when I read the exam.
I finished studying the first chapter and I will get to the second one in minutes.
Only 5 weeks and a half left...
I finished studying the first chapter and I will get to the second one in minutes.
Only 5 weeks and a half left...
In:
Day-to-day
Lundi dernier, moi, Tweety et Matinée sommes allées passer l'après-midi au Spa Nordic Station.
Dans mon décompte personnel, ça se classe en deuxième position après les sources d'eau chaude à Banff.
Le principe est le suivant : 15 minutes dans un bain chaud, un rapide passage dans un bain froid et 15 minutes de relaxation dans les aires avec des bancs. Le tout est à l'extérieur, en pleine forêt et au bout de deux cycles de ce genre, ya pas grand chose qui vous stress encore.
Pour le chaud, on retrouve trois choix. D'abord, le bain à remous californien qui finalement est un spa pas mal ordinaire : un grand classique qui ne se démode jamais. Ensuite, le sauna : un autre classique. Finalement, le hammam, truc plutôt traumatisant quand vous ne connaissez pas : c'est un bain de vapeur, finalement. Quand vous entrez, avant que la vapeur ne parte, ça ressemble à un sauna ordinaire, mis à part la forte odeur d'eucalyptus. Puis la vapeur part. Et monte. Et monte encore. Et encore, et encore, et vous finissez par plus rien voir et à respirer dans vos mains ! Au bout de quelques secondes, vous suez à grosses gouttes, au point que vous devez vous lever et tituber à tâtons vers la douche froide au milieu de la pièce pour vous rafraîchir.
Pour le froid, on a deux options : la rivière ou la cascade. Moi, j'ai préféré la cascade pour ses cinq degrés de plus et aussi parce que c'est tellement le fun d'avoir une cascade vous couler dessus !
Finalement, on peut aussi choisir de se faire masser pendant 30 minutes ou une heure : seule Matinée s'est pris un massage.
Le seul bug quand vous ne vous attendez pas, c'est que le silence est requis un peu partout. C'est pour ça que c'est sans doute mieux d'y aller en semaine puisqu'il y a moins de monde et vous pouvez être seules dans un endroit donné et parler sans déranger personne.
Comme je disais, très relaxant et très le fun par une belle journée d'été. Nous avons eu un peu peur parce qu'il s'est mis à pleuvoir dès notre arrivée à Magog. On en a profité pour aller diner (et tourner un peu en rond pour suivre les instructions de Matinée vers le centre-ville, ce qui nous a permis de visiter une église, un McDo et plusieurs stationnements) et dès qu'on a eu pogné la pluie et qu'on a été trempées, celle-ci s'est arrêtée. On est entrées dans le bain tourbillon vers 2 h 30 et nous avons quitté le spa vers 6 h 15. Et nous avons décrété qu'on préférait à la formule spa typique !
Dans mon décompte personnel, ça se classe en deuxième position après les sources d'eau chaude à Banff.
Le principe est le suivant : 15 minutes dans un bain chaud, un rapide passage dans un bain froid et 15 minutes de relaxation dans les aires avec des bancs. Le tout est à l'extérieur, en pleine forêt et au bout de deux cycles de ce genre, ya pas grand chose qui vous stress encore.
Pour le chaud, on retrouve trois choix. D'abord, le bain à remous californien qui finalement est un spa pas mal ordinaire : un grand classique qui ne se démode jamais. Ensuite, le sauna : un autre classique. Finalement, le hammam, truc plutôt traumatisant quand vous ne connaissez pas : c'est un bain de vapeur, finalement. Quand vous entrez, avant que la vapeur ne parte, ça ressemble à un sauna ordinaire, mis à part la forte odeur d'eucalyptus. Puis la vapeur part. Et monte. Et monte encore. Et encore, et encore, et vous finissez par plus rien voir et à respirer dans vos mains ! Au bout de quelques secondes, vous suez à grosses gouttes, au point que vous devez vous lever et tituber à tâtons vers la douche froide au milieu de la pièce pour vous rafraîchir.
Pour le froid, on a deux options : la rivière ou la cascade. Moi, j'ai préféré la cascade pour ses cinq degrés de plus et aussi parce que c'est tellement le fun d'avoir une cascade vous couler dessus !
Finalement, on peut aussi choisir de se faire masser pendant 30 minutes ou une heure : seule Matinée s'est pris un massage.
Le seul bug quand vous ne vous attendez pas, c'est que le silence est requis un peu partout. C'est pour ça que c'est sans doute mieux d'y aller en semaine puisqu'il y a moins de monde et vous pouvez être seules dans un endroit donné et parler sans déranger personne.
Comme je disais, très relaxant et très le fun par une belle journée d'été. Nous avons eu un peu peur parce qu'il s'est mis à pleuvoir dès notre arrivée à Magog. On en a profité pour aller diner (et tourner un peu en rond pour suivre les instructions de Matinée vers le centre-ville, ce qui nous a permis de visiter une église, un McDo et plusieurs stationnements) et dès qu'on a eu pogné la pluie et qu'on a été trempées, celle-ci s'est arrêtée. On est entrées dans le bain tourbillon vers 2 h 30 et nous avons quitté le spa vers 6 h 15. Et nous avons décrété qu'on préférait à la formule spa typique !
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Day-to-day
Bon, aujourd'hui, c'est le tour de la petite histoire triste.
Tout le monde a une petite histoire du genre, mais je dois avouer que moi, je ne l'ai pas vraiment vue venir. J'ai la chance d'avoir un entourage plutôt heureux : si je devais faire un classement déprime, je suppose que j'arriverais au deuxième rang, c'est tout dire ! Évidemment, ça ne veut pas dire que tout est rose dans mon monde et celui de mon entourage, mais dans l'absolu, on peut dire que nos problèmes sont relativement légers et qu'on survit quand même assez bien.
Je suis allée au primaire avec un garçon. Je crois que je l'ai connu en cinquième ou sixième année. On n'était pas particulièrement amis : on se parlait occasionnellement. Ensuite, nous sommes partis pour le secondaire, dans deux écoles différentes, donc pendant un bout, je n'ai plus entendu parler de lui, jusqu'au jour où j'ai été engagée pour garder sa demi-soeur.
C'était une situation plutôt bizarre, c'est-à-dire que parfois, quand j'allais garder, il était là. Il refusait simplement de garder sa soeur et de ne pouvoir quitter pour aller faire des trucs ou sortir s'il le voulait. Il restait généralement dans sa chambre, il ne m'a jamais dit un mot, ni même jeté un regard laissant entendre qu'il se souvenait de moi. J'ai donc suivi son lead et quand j'ai arrêté de garder, j'ai continué de recevoir de ses nouvelles par l'intermédiaire de mon père, ami avec son beau-père.
Le gars n'allait vraiment pas bien, c'était clair. Il s'est mis à scraper véhicule par-dessus véhicule - puis un jour, il est apparu que c'était des tentatives de suicide. Il a fait un séjour dans un institut psychiatrique. Il a été mis sur les anti-dépresseurs. Je sais, ce n'était pas le premier, mais j'étais un peu troublée parce que je classe les gens que je connais moins ou que je vois rarement dans une catégorie hors du temps : ainsi, le frère de Jo aura toujours 14 ans, ma soeur, toujours 16 ou 17 ans. J'avais donc un peu de difficulté à associer un des clowns de ma classe du primaire avec des anti-dépresseurs.
Quand ma mère et moi sommes revenues de voyage, mon père nous a appris que ce gars-là était disparu à Woodstock en Beauce la fin de semaine de la fête du Canada. Il était allé avec ses amis, avec qui il s'est chicanés. Il a donc quitté en laissant la clef de la voiture et ses anti-dépresseurs.
Il a été retrouvé dernièrement : il s'est pendu.
Je ne vous dirai pas que la vie est courte et d'en profiter, je vous dirai pas après la pluie le beau temps, je vous dirai pas de dire aux gens que vous les aimez avant qu'il ne soit trop tard, je ne vous dirai aucune bullshit pré-fabriquée fake du genre. C'est trop facile de se servir de la mort et du malheur d'une personne pour faire des leçons aux autres, comme si on avait la moindre idée de ce dont on parle.
Je pourrais m'indigner du fait que ça faisait des années que le gars était dépressif et traité et qu'il a quand même fini comme ça et que c'est pas normal qu'on l'ait laissé faire. Sauf que c'est tellement facile d'échouer dans la vie, et on ne peut pas blâmer les gens pour les décisions d'une personne. Je peux pas blâmer la voisine si je décide de me pitcher sur son chum, je peux pas blâmer ma mère et sa relation avec son poids si je décide d'arrêter de manger et je peux pas blâmer mon psy si je décide de me tuer.
Je dirai simplement que je crois mesurer le courage que ça prend pour poser ce geste-là et que j'ai énormément d'admiration, peut-être mal placée, pour ce courage-là.
Je pourrais également avoir pitié de lui car je peux seulement imaginer à quel point il a été malheureux et pendant combien de temps pour en venir là, mais si je dois absolument avoir de la pitié, elle sera pour sa famille et pour sa mère, qui se bat présentement avec un cancer et qui ne doit pas feeler pour se battre avec toute cette histoire-là.
Tout le monde a une petite histoire du genre, mais je dois avouer que moi, je ne l'ai pas vraiment vue venir. J'ai la chance d'avoir un entourage plutôt heureux : si je devais faire un classement déprime, je suppose que j'arriverais au deuxième rang, c'est tout dire ! Évidemment, ça ne veut pas dire que tout est rose dans mon monde et celui de mon entourage, mais dans l'absolu, on peut dire que nos problèmes sont relativement légers et qu'on survit quand même assez bien.
Je suis allée au primaire avec un garçon. Je crois que je l'ai connu en cinquième ou sixième année. On n'était pas particulièrement amis : on se parlait occasionnellement. Ensuite, nous sommes partis pour le secondaire, dans deux écoles différentes, donc pendant un bout, je n'ai plus entendu parler de lui, jusqu'au jour où j'ai été engagée pour garder sa demi-soeur.
C'était une situation plutôt bizarre, c'est-à-dire que parfois, quand j'allais garder, il était là. Il refusait simplement de garder sa soeur et de ne pouvoir quitter pour aller faire des trucs ou sortir s'il le voulait. Il restait généralement dans sa chambre, il ne m'a jamais dit un mot, ni même jeté un regard laissant entendre qu'il se souvenait de moi. J'ai donc suivi son lead et quand j'ai arrêté de garder, j'ai continué de recevoir de ses nouvelles par l'intermédiaire de mon père, ami avec son beau-père.
Le gars n'allait vraiment pas bien, c'était clair. Il s'est mis à scraper véhicule par-dessus véhicule - puis un jour, il est apparu que c'était des tentatives de suicide. Il a fait un séjour dans un institut psychiatrique. Il a été mis sur les anti-dépresseurs. Je sais, ce n'était pas le premier, mais j'étais un peu troublée parce que je classe les gens que je connais moins ou que je vois rarement dans une catégorie hors du temps : ainsi, le frère de Jo aura toujours 14 ans, ma soeur, toujours 16 ou 17 ans. J'avais donc un peu de difficulté à associer un des clowns de ma classe du primaire avec des anti-dépresseurs.
Quand ma mère et moi sommes revenues de voyage, mon père nous a appris que ce gars-là était disparu à Woodstock en Beauce la fin de semaine de la fête du Canada. Il était allé avec ses amis, avec qui il s'est chicanés. Il a donc quitté en laissant la clef de la voiture et ses anti-dépresseurs.
Il a été retrouvé dernièrement : il s'est pendu.
Je ne vous dirai pas que la vie est courte et d'en profiter, je vous dirai pas après la pluie le beau temps, je vous dirai pas de dire aux gens que vous les aimez avant qu'il ne soit trop tard, je ne vous dirai aucune bullshit pré-fabriquée fake du genre. C'est trop facile de se servir de la mort et du malheur d'une personne pour faire des leçons aux autres, comme si on avait la moindre idée de ce dont on parle.
Je pourrais m'indigner du fait que ça faisait des années que le gars était dépressif et traité et qu'il a quand même fini comme ça et que c'est pas normal qu'on l'ait laissé faire. Sauf que c'est tellement facile d'échouer dans la vie, et on ne peut pas blâmer les gens pour les décisions d'une personne. Je peux pas blâmer la voisine si je décide de me pitcher sur son chum, je peux pas blâmer ma mère et sa relation avec son poids si je décide d'arrêter de manger et je peux pas blâmer mon psy si je décide de me tuer.
Je dirai simplement que je crois mesurer le courage que ça prend pour poser ce geste-là et que j'ai énormément d'admiration, peut-être mal placée, pour ce courage-là.
Je pourrais également avoir pitié de lui car je peux seulement imaginer à quel point il a été malheureux et pendant combien de temps pour en venir là, mais si je dois absolument avoir de la pitié, elle sera pour sa famille et pour sa mère, qui se bat présentement avec un cancer et qui ne doit pas feeler pour se battre avec toute cette histoire-là.
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Day-to-day,
Ramblings
Tuesday, July 11, 2006
J'ai présentement le choix entre commencer à étudier pour mon examen de jeudi ou mettre un peu mon blog à jour.... quel choix déchirant, n'est-ce pas ?
D'abord : Galia, son appart' et l'état de son appart'.
Galia part en appart' d'ici les prochaines semaines. Elle a pris possession de son appart' dans les derniers jours et avait demandé à quelques personnes de venir l'aider à y faire le ménage dimanche. Elle était passée chez moi samedi et à travers un détour au Canadian Tire (où je me suis déniché une super belle poêle Lagostina Ticino que j'ai baptisée Tici à 50% de rabais) et au Wal-Mart, elle avait commencé à me dire que l'appart' était vraiment dégeulassement sale, pire qu'elle pensait. Je n'en ai pas fait de cas parce que Galia et l'exagération sont de proches amies.
Mais elle n'exagérait pas.
Dimanche matin, 11 h, Peanut et moi débarquons à l'adresse que Galia nous a donnée. En entrant, ça n'a pas l'air si sale. Galia est là avec Sistah, qui frotte les portes d'armoires, sur lesquelles on voit des coulisses d'eau. Je conviens que K, l'amie de Galia qui occupait auparavant le logement, n'était pas très propre parce que n'importe quelle personne normale essuie les coulisses d'eau sur les portes d'armoire dès qu'elle les voit.
(Veuillez noter et vous rappeler tout au long de la lecture du présent post que c'est une AMIE de Galia qui lui a laissé l'appart'. C'est incroyable.)
Je déclare, dans un élan de générosité, que je vais m'ocupper de la salle de bain. Je remplis un seau d'eau chaude, je m'empare d'un chiffon et du Vim salle de bain et je m'attaque au lavabo et au comptoir. Qui sont crottés de façon moyenne. Je termine et je commence la toilette : toujours pas si mal. C'est au moment où je passe mon chiffon sur l'extérieur de la toilette, plus exactement la partie qui entre en contact avec le sol, que je pousse les hauts cris. J'avais déjà remarqué plusieurs taches grisâtres sur le sol derrière la toilette. Je les avais prises pour ça : des taches. Or, je trouve quelques taches similaires sur l'extérieur de la toilette et elle disparaissent quand je passe mon chiffon dessus. Je fige, je passe mon chiffon rapidement sur le plancher : oui, ça part ! Ce ne sont pas des taches, c'est juste SALE ! C'est dégoûtant ! Je déclare que ce n'est pas moi qui frottera ce plancher-là, je termine la toilette et je me tourne vers le bain.
Je ne décrirai pas l'état du bain, je dirai seulement que je voulais le nettoyer avec la moppe tellement il était dégoûtant. Galia a refusé, prétextant que la moppe était neuve (...) alors j'ai également laissé tomber le bain. Pas que je sois princesse, mais je vais avoir mon propre logement à nettoyer dans quelques mois et je préfère garder mon courage pour celui-là !
Sistah et moi avons nettoyé l'intérieur des armoires pour avoir le même genre de surprise : de grosses surfaces noires-grises qui semblent être tachées mais qui sont simplement sales. Horrible. Comment laisse-t-on un appart' dans cet état au locataire suivant, surtout quand ledit locataire est censé être votre ami ???? Ça m'échappe complètement.
D'abord : Galia, son appart' et l'état de son appart'.
Galia part en appart' d'ici les prochaines semaines. Elle a pris possession de son appart' dans les derniers jours et avait demandé à quelques personnes de venir l'aider à y faire le ménage dimanche. Elle était passée chez moi samedi et à travers un détour au Canadian Tire (où je me suis déniché une super belle poêle Lagostina Ticino que j'ai baptisée Tici à 50% de rabais) et au Wal-Mart, elle avait commencé à me dire que l'appart' était vraiment dégeulassement sale, pire qu'elle pensait. Je n'en ai pas fait de cas parce que Galia et l'exagération sont de proches amies.
Mais elle n'exagérait pas.
Dimanche matin, 11 h, Peanut et moi débarquons à l'adresse que Galia nous a donnée. En entrant, ça n'a pas l'air si sale. Galia est là avec Sistah, qui frotte les portes d'armoires, sur lesquelles on voit des coulisses d'eau. Je conviens que K, l'amie de Galia qui occupait auparavant le logement, n'était pas très propre parce que n'importe quelle personne normale essuie les coulisses d'eau sur les portes d'armoire dès qu'elle les voit.
(Veuillez noter et vous rappeler tout au long de la lecture du présent post que c'est une AMIE de Galia qui lui a laissé l'appart'. C'est incroyable.)
Je déclare, dans un élan de générosité, que je vais m'ocupper de la salle de bain. Je remplis un seau d'eau chaude, je m'empare d'un chiffon et du Vim salle de bain et je m'attaque au lavabo et au comptoir. Qui sont crottés de façon moyenne. Je termine et je commence la toilette : toujours pas si mal. C'est au moment où je passe mon chiffon sur l'extérieur de la toilette, plus exactement la partie qui entre en contact avec le sol, que je pousse les hauts cris. J'avais déjà remarqué plusieurs taches grisâtres sur le sol derrière la toilette. Je les avais prises pour ça : des taches. Or, je trouve quelques taches similaires sur l'extérieur de la toilette et elle disparaissent quand je passe mon chiffon dessus. Je fige, je passe mon chiffon rapidement sur le plancher : oui, ça part ! Ce ne sont pas des taches, c'est juste SALE ! C'est dégoûtant ! Je déclare que ce n'est pas moi qui frottera ce plancher-là, je termine la toilette et je me tourne vers le bain.
Je ne décrirai pas l'état du bain, je dirai seulement que je voulais le nettoyer avec la moppe tellement il était dégoûtant. Galia a refusé, prétextant que la moppe était neuve (...) alors j'ai également laissé tomber le bain. Pas que je sois princesse, mais je vais avoir mon propre logement à nettoyer dans quelques mois et je préfère garder mon courage pour celui-là !
Sistah et moi avons nettoyé l'intérieur des armoires pour avoir le même genre de surprise : de grosses surfaces noires-grises qui semblent être tachées mais qui sont simplement sales. Horrible. Comment laisse-t-on un appart' dans cet état au locataire suivant, surtout quand ledit locataire est censé être votre ami ???? Ça m'échappe complètement.
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Day-to-day
Monday, July 10, 2006
Pas une minute à moi, je raconterai plus tard, mais les notes commencent à rentrer et j'ai A en espagnol !
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Day-to-day
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