Saturday, November 04, 2006

It was just a flight of stairs - or so it seemed. It looked just like any other regular staircase, with people occasionally walking up or down, just going about their business without ever really noticing the stairs.

That's probably the very reason why it became the perfect place to create a bubble in.
You'd make a stop once or twice where nobody ever does, whether or not there was an audience, and you'd have managed to freeze a few seconds in time - litterally freeze 'em because afterwards nobody could pick out exactly what had happened and what was different, nobody but you and, I guess, potentially me. You had found the perfect mix of subtle and obvious.

And I'm sorry I let that flight of stairs get to me at all - I want to apologize for letting the staircase catch me.

But to me, that's all it ever was - a regular flight of stairs.
Let alone the trigger and the objective, just tell me - why the hell would you go after me in the first place? Whatis it that's so fucked up about you? I never asked it from you, from anyone. I never wanted it. You threw it at me so hard I was caught offguard and I had no idea what to do with it.

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Peanut a un collègue. La bonne job, le bon salaire, la femme, les enfants, la maison en banlieue, la piscine, les chats, le golf l'été. Vous voyez le genre. Mais selon ce que j'entends, il n'aime plus vraiment sa blonde et il reste avec elle pour les enfants. On n'a pas besoin de se demander pourquoi il avait conseillé à Peanut de me laisser pendant qu'il en était temps, puisqu'on n'avait pas de maison, pas d'enfants et pas de chien. C'était plutôt clair à ce moment-là que c'était un gars qui manquait de jugement puisqu'il a omis de spécifier à Peanut qu'il valait mieux rester loin des salopes et des manipulatrices.
Et voilà, Collègue a rencontré une autre fille, après qui il court gaiment parce que bon, sa blonde, finalement, il s'en fout bien.

À ce que je vois partout autour de moi, les gens sont vraiment stupides. Ya personne qui est capable de prendre la moindre décision. Les gens sont peureux. Les gens veulent du confort et les gens sont terrifiés à l'idée d'être seuls - et ils n'en sont même pas conscients. Et ça me dégoûte. Vraiment. J'en ai mal au coeur quand j'y pense.

Ya personne qui est capable de prendre une décision consciente. Genre, ça va mal avec elle : je vais faire des efforts pour que ça aille mieux. Ou même ça va mal avec elle : je la laisse. Non, les gens sont trop lâches pour s'investir dans quelque chose - c'est trop exigeant. Les gens sont trop imbéciles pour laisser tomber un truc qui ne les satisfait plus parce que c'est donc la fin du monde d'être seul. La solution facile, c'est donc de courir après le premier coup de vent, sans réfléchir, sans se poser de questions, en faisant comme d'habitude, c'est-à-dire en refusant de prendre la moindre décision consciente.

Vous êtes crissement caves, le monde.
J'avais avais annoncé à mes parents que j'ai ma première augmentation, au boulot, dans six moi. Mon père me fatigue depuis pour savoir de combien elle sera. C'est pourquoi je me suis plongée dans ma convention collective tout à l'heure pour voir le fonctionnement.

J'ai trouvé la réponse.
Je suis tombée sur le cul.
J'ai découvert que dans un an, j'aurai atteint l'échelon supérieur de mon groupe, qui est également une barrière salariale psychologique.

Ça serait pratiquement plus excitant de pas avoir fait de stage puisque, pour cette raison, je suis deux échelons plus haut que les autres, ce qui fait qu'eux auront une augmentation pour arriver au dernier échelon quand moi j'y serai déjà et que, par conséquent, mon salaire ne bougera pas.

Enfin, j'en suis venue à la conclusion que ça me dérangeait pas trop d'avoir un prénom gargantuesque pour les restants de mes jours puisque j'ai une compensation financière honnête.

Parlant de ça, par contre, j'ai réalisé, en parlant à mon père, hier, que donner mon adresse e-mail aux gens risque d'être tout un party également. D'abord, faudra que je précise qu'il y a un trait d'union. Ensuite, mon deuxième prénom possède une petite quirk orthographique, que je devrai également souligner. J'ai pas fini de sacrer, je vous le dis...
Update : le coffret de Tori Amos est 75,99$ chez Archambault, soit quatre dollars de moins que sur Amazon.

Est-ce que vous saviez que j'ai un Archambault à moins de cinq minutes de chez moi ?

En plus, il paraît qu'elle sort un nouvel album en 2007....
GOD, you guys, you HAVE to tell me exciting stuff like this...
If you're wondering, it went straight to my wish list.

Do you know how hard it will be to resist buying this now that I've gotten my first paycheck?
Ya des matins comme ça où je me sens agressive. Avis, donc, à tous les arabes qui auraient envie d'appeler chez moi - je risque d'être de très mauvais poil.

Non mais moi, quand je décroche le téléphone et que la conversation ressemble à ça :
- Allo ?
- Allo ?
- Allo ?
- Allo ?
je suis plutôt prompte à raccrocher. Et quand le téléphone sonne encore quelques minutes plus tard, je vois rien pour me pousser à décrocher, surtout que j'ai un répondeur et des choses plus intéressantes à faire.

Et quand le même maudit arabe rappelle et rappelle sans attendre le répondeur, quand je me tanne et que je réponds, ça sera pas pour essayer de devenir votre meilleure amie.

- Allo ?
- Allo ?
- Allo ?
- Allo ?
- Look, if you've got anything to say, say it now! (l'expérience m'a appris que quand les gens appellent mon numéro par erreur, ils sont anglophones. comme quoi les jokes sur les Ontariens sont fondées)
À ce moment-là, mon petit arabe m'a demandé un nom bâtard, par deux fois, en insistant parce qu'apparemment, quand je lui dis qu'il a le mauvais numéro, je ne suis pas crédible. Je lui ai dit de mon ton le plus bête qu'il n'y avait personne de ce nom ici et il a raccroché - sans s'excuser.

Être vraiment motivée, je ferais *69 pour le rappeler trois-quatre fois moi aussi...

Friday, November 03, 2006

Suite à un long micmac informatique, j'ai deux adresses courriel au bureau, dont une que je vérifie pas mal jamais. J'en ai besoin pour accéder au système par lequel on fait nos demandes de congés.

Hier, les trois nouveaux et moi avons couru un peu partout pour chercher nos noms d'utilisateurs et mots de passe pour cette autre adresse et c'est ce matin que j'ai découvert que la mienne est gigantesque. Pourquoi ?

Parce qu'une adresse courriel professionnel, ça suit un certain modèle avec votre prénom et votre nom. Et que dans mon cas, il y a déjà une personne avec le même nom que moi. Ce qui était déjà le cas pendant mon stage et à ce moment-là, le problème avait été résolu par l'ajout du chiffre 1 à la fin de mon nom... mais pas cette fois-ci. Cette fois-ci, on a utilisé mon deuxième prénom. Et mon deuxième prénom est un nom composé.

Ça veut dire que pour toutes mes demandes de congé, je suis Quartz M****-**** D*****. Ce qui est pas si mal. Mais ajoutez à ça la seconde partie, pour mon adresse courriel, ça vous fait un méchant party.

Ça veut dire également que le jour où je quitterai le service où je travaille présentement et que je devrai utiliser exclusivement cette adresse-là, tous mes courriels proviendront de Quartz M****-**** D******. Peut-être même qu'il faudra que je dise mes deux prénoms dans mes signatures de courriel et mon message de boîte vocale.

C'est pour ça que le jour où j'aurai un enfant, je m'assurerai que son second prénom soit très court, genre Kim.
Quand j'ai fait mon stage au Bureau, j'ai mis beaucoup de temps à me casser la tête sur le féminin du nom encadreur. Dans le Robert, on trouve "encadreuse", mais c'est définit comme la personne qui encadre des photos, par exemple. Sinon, néant. Même mon encadreure d'alors ne savait pas trop et j'avais fini par décider que je préférais "encadreure" et c'est ce que j'avais mis dans mes feuilles de temps. J'avais par contre choké à la fin et j'avais tout changé les "encadreure" pour des "encadreuse" dans mon rapport de stage.

Quand j'ai rencontré mon encadreure actuelle, elle m'a dit qu'elle avait fait beaucoup d'encadrement et qu'elle aimait bien. J'en ai profité pour lui poser la question et elle m'a dit qu'on utilisait le terme "encadreure".

J'ai été bien amusée quand, le lendemain de notre arrivée au Bureau, lors d'un dîner de section où le chef de division a fait un simili-discours, il s'est également enquéri du féminin d'"encadreur".

Comme quoi j'ai bien fait de poser la question avant mes quarante ans.

Thursday, November 02, 2006

Ça avait commencé dès le début de l'année, mais ça y est, je me suis officiellement transformée en fille à gars. Je comprends pas pourquoi j'en étais tellement traumatisée l'hiver dernier, c'est pas quelque chose de mal. Je me disais à cette époque-là que je m'ennuyais donc de mes girls et c'était vrai... mais je dois ajouter une nuance : ya une différence entre s'ennuyer des gens et s'ennuyer du fun qu'on a eu avec eux. Les moments passés, ils ne reviennent jamais et parfois, les relations ne sont plus jamais pareilles. Et voilà, les gens changent, dans la vie, et depuis quelques mois, je m'entends beaucoup mieux avec les gars qu'avec les filles.

Depuis que je suis tombée sur mon texte troublant, la semaine dernière, où on classait un baiser dans la catégorie des activités sexuelles, j'en parle à tout le monde, histoire de recueillir des opinions. Éventuellement, le sujet inévitablement tombe sur la fameuse théorie de l'échelle et ses conséquences - et je dois annoncer que j'ai trouvé probablement le seul et unique sujet mâle de la terre qui est convaincu d'avoir deux échelles. Mais comme il s'agit d'un sujet que j'ai toujours défini comme "assimilé", je suis pas sûre qu'il compte réellement...!
Ce matin, je me suis fait deux tresses.

En plein avant-midi, ma gestionnaire, à qui j'ai pas dit plus de trois mots depuis que je suis arrivée, s'est arrêtée dans mon bureau en s'exclamant que ça me donnait vraiment l'air d'une petite fille.

Ce contact m'a donné le courage nécessaire pour lui demander mon congé du 20 novembre, pour ma graduation. Elle me l'a accordé et il ne me restera plus qu'à remplir la foutue paperasse qui vient avec.

Sinon, aujourd'hui, j'ai découvert avec stupeur que j'étais pas la seule à ne pas apprécier une dame avec qui je travaille. En fait, ce n'est pas que je ne l'apprécie pas, c'est juste qu'à cause d'elle, voilà 2 semaines que j'ai un message sur ma boîte vocale que je suis incapable de prendre. Je lui en ai parlé deux fois et depuis, je n'ose plus aller la voir. Or, moi et les autres nouveaux avons une formation avec elle demain matin, pour laquelle nous devons apporter un mot de passe que nous sommes apparemment sensés avoir, mais que je n'avais pas. Je suis donc allée voir Lift pour savoir si c'était également son cas. Ça semblait l'être, mais étant donné qu'il a réussi, en 2 semaines, à perdre des papiers dans son minuscule bureau de quatre pieds par quatre pieds, j'ai décrété que j'allais aller demander à J, une autre nouvelle. Avant cela, j'ai glissé que j'avais un peu peur de Collègue Pas Particulièrement Sympathique en m'attendant à faire rire de moi, mais non - Lift m'a plutôt approuvée fortement. Par conséquent, j'ai fait le même commentaire à J, histoire de sonder son opinion, et elle a également qualifié CPPS de "bête". Ça m'a redonné confiance.

Wednesday, November 01, 2006

Le moment Quartz-prise-totalement-au-dépourvue de la semaine :

J'ai refait mon message de répondeur la semaine dernière. J'ai repris un message que j'avais déjà enregistré quand j'habitais avec Peanut, celui où j'invite les gens à "chanter, danser ou laisser un message" après le bip. C'est de loin le message le plus divertissant pour moi car, je crois que j'en ai déjà parlé, les gens commencent tous leur message en disant "ouin ben je vais choisir l'option de laisser un message !" en étant convaincu qu'ils sont les premiers à vous faire la joke. Enfin, moi, ça m'amuse.

J'ai déjà aussi parlé de mon courtier d'assurance, Henri-Paul, que je surnomme affectueusement H-P. C'est également le courtier de mes parents et mon père m'avait offert de se charger de faire mon changement d'adresse auprès de H-P. Il l'a fait hier matin.

Ce soir, en revenant de l'épicerie, je vois mon répondeur qui clignote : j'ai un message. J'appuie sur play et j'entends :

"Bonjour Quartz, c'est Henri-Paul. Comme je ne danse pas très bien et que je ne chante pas très bien, je vais te laisser un message...!"

Non mais même mon courtier d'assurances est embarqué dans la joke !!! J'ai trouvé ça vraiment trop drôle et j'ai tout de suite pris la décision de le charger également de mon assurance-habitation l'an prochain parce que franchement, il est trop hot. Il embarque dans mes jokes de répondeur et il s'appelle Henri-Paul. Ya aucune compagnie d'assurances qui peut m'offrir mieux, ça, c'est certain.
Oops
There goes the dreams we used to say
Oops
There goes the time we spent away
Oops
There goes the love I had
'Cuz you cheated on me
And that's worth that now
Oops
There goes the house we made a home
Oops
There goes you'll never leave me alone
For all the lies you told
This is what you owe
Hey ladies
When your man wanna buckwild
Just go back and hit 'em up style
Get your hands on his cash
And spend it to the last dime
For all the hard times
Oh, when you go then everything goes
From the crib to the ride and the clothes
So you better let him know
That if he mess up you gotta hit 'em up
Sur une note plus sarcastique, j'ai vu que quelqu'un est arrivé ici en faisant une recherche avec les mots-clefs "peanut, tweety, quartz".

Je sais pas qui c'est, mais je doute fort que ça soit une coïncidence.
Je sais pas qui c'est, mais je m'en fous, parce que je commence à être habituée à tout cet espionnage.

Vivement mon nouveau template.
WOUAH!!!! UNE PAYE !!!!!

Avec cette paye-là, je peux payer mon compte de carte de crédit et mon compte d'Hydro (les deux qui attendent toujours) et il me reste même du lousse !

(Évidemment, ya mon loyer à passer et je dois un bon montant à mon père MAIS j'ai eu une paye !)

Tuesday, October 31, 2006

Non - comment est-il possible que CBC ne diffuse PAS la game Sénateurs-Canadiens de ce soir ?!?
I feel you've got me auditioning and I sure hope I'm doing well.

Give me somebody to dance for
Give me somebody to show
Let me wake up in the morning to find
I have somewhere exciting to go
To have something that I can believe in
To have someone to be
Use me, choose me
God, I’m a dancer
A dancer dances
Give me somebody to dance with
Give me a place to fit in
Help me return to the world of living
By showing me how to begin
Play me the music
Give a chance to come through
All I ever needed was the music
And the mirror and a chance to dance for you
Give a job and you instantly
Get me involved
If you give me a job
Then the rest of the crap will get solved
Put me to work, you would think
That by now I’m allowed
I’ll do you proud
Throw me a rope to grab on to
Help me to prove that I’m strong
Give me the chance to look forward to sayin’
“Hey, listen they’re playin’ my song”
Play me the music
Give me a chance to come through
All I ever needed was the music and the mirror
And a chance to dance
Play me the music
Play me the music
Play me the music
Give me a chance to come through
All I ever needed was the music and the mirror
And a chance to dance
God the length of this Wikipedia article is disturbing. I guess, coming from a francophone environment, it is normal I never knew it went further than the first three bases. But really.
The entertaining thing of working not far from the Parliament is there's constantly people protesting against something in front of it or handing out pamphlets.
This morning, I actually smiled and accepted the pamphlet this guy handed to me purely because he said "Bon matin, madame" and any guy addressing me in French on the Ontario side deserves some consideration.

Sinon, je suis allée m'acheter un billet d'autobus au dépanneur hier soir. Le commis m'a prise par surprise en me demandant si je voulais un billet adulte ou étudiant : j'ai quand même 23 ans, ça fait deux bonnes années que je n'ai plus droit au tarif réduit... Dernièrement, les gens sur la rue se sont mis à m'appeler "Madame" et à me vouvoyer.
Cependant, en sortant du dépanneur, j'ai réalisé que j'allais vraiment être devenue une adulte quand les commis de dépanneur arrêteraient de m'offrir le tarif étudiant.

Monday, October 30, 2006

It's funny, because your screwing me over has allowed for your deepest fear to materialize right in front of my eyes.

It's a good thing you're not here to watch anymore, that way your innocence is safe and you'll never have to be afraid because I'll be keeping your fear with me. But not to spare you, no.

It's also a good thing you're not a friend. And it's a good thing I'm not led by moral principles anymore.

You thought you were messing with me, but now I can see you really were messing with yourself. You hit me so hard, but when you wake up and get hit straight in the face by the very swing you took, the force of the shock will have increased tenfold.

That's just how it goes.
Je l'ai déjà dit : je n'écris plus vraiment. Ce que je veux dire par là, c'est que je ne cours plus après l'inspiration, j'attends simplement qu'elle passe me voir. Et elle passe toujours.

Généralement, ça commence avec une phrase, ou même un bout de phrase seulement. Une idée. Qui arrive toute seule. Et c'est ensuite à moi de travailler pour y ajouter du poids et l'entourer d'autres éléments de contenu. C'est pas toujours facile, et ça ne se fait pas nécessairement au moment où je voudrais.

J'ai fait le ménage des tas de papiers que j'ai accumulé pendant ma formation, plus tôt. Je suis tombée sur un bout de papier sur lequel j'avais essayé d'élaborer sur une idée qui m'est venue il y a déjà plusieurs semaines. Ça a donné trois phrases et demi et une rature.

Ce qu'il y a de triste, c'est que je ne ressens plus vraiment les émotions que j'avais décidé de couler dans ce texte-là. Je voulais l'avancer quand je me suis installée à l'ordinateur, mais j'y arrive pas, parce que les émotions n'y sont plus.

Ça prendra sans doute encore plusieurs jours avant que j'arrive à m'y replonger suffisamment pour le terminer, mais je sais déjà qu'il ne sera pas aussi bien que si je l'avais écrit avant. D'un autre côté, si je l'ai pas écrit avant, c'est pas uniquement par manque de temps, mais aussi parce que je n'y arrivais pas.

Enfin. Le premier des deux textes qui me flottent dans la tête présentement parlent d'un cadre. Le deuxième, d'un escalier. On verra quand ils sortiront.
Parce que j'étais debout, dans l'autobus, ce matin, ce qui m'empêchait de lire, j'ai recommencé à réfléchir à l'épineux problème de traduction que pose le fameux what's-so-unpleasant-about-being-drunk-you-ask-a-glass-of-water de mon livre.

Finalement, ça avait l'air compliqué, mais ça ne l'était pas tant que ça puisque j'ai même pas mis 10 minutes à trouver une traduction très honnête, du genre :
- C'est très désagréable, un peu comme boire un verre
- Qu'y a-t-il de si désagréable de boire un verre ?
- Demande à un verre d'eau.

Tant pis.
Mais bonne journée tout de même.

Sunday, October 29, 2006

Finalement, j'ai appris ce qui était arrivé à mon chèque de paie : c'est DraG qui l'a reçu chez lui. Pour une raison très obscure, le service de rémunération a envoyé ma paie à l'adresse où j'habitais au moment de mon stage l'an dernier.

En plus, Peanut a reçu un maigre chèque pour de la traduction que j'avais fait pour un ami pas très fiable de DraG en novembre ou décembre dernier et pour laquelle j'attendais toujours ma paie !

L'argent rentre, donc. Pas très rapidement, mais c'est mieux que rien !
En fin de semaine, j'ai eu de la visite. Cette visite a malheureusement refusé d'être identifiée sur mon blog, ce qui lance le programme quartzien de protection des témoins, que je transforme en simili exercice de style - vous verrez bien.

Ainsi, j'ai appris deux trucs en fin de semaine :

D'abord, une bouteille de vin, même pas très bonne en bout de ligne parfois, c'est vraiment une bonne amie. Parfois, de l'alcool, c'est vraiment tout ce que ça prend pour passer une belle soirée. Je suis consciente que j'ai raconté des trucs que je croyais pas que je raconterais un jour et mon/mes invité(e)(s) (voilà ce dont je parlais plus haut) m'ont aussi dit des trucs qu'il(s)/elle(s) avaient tu jusqu'à ce moment-là. Ça a donc été vraiment très intéressant comme conversation(s), elle(s) m'a/ont d'ailleurs inspirée une ligne autour de laquelle je compte construire mon prochain travail d'écriture.

Ensuite, faire poser des pneus d'hiver, c'est franchement pas chose facile.
Vendredi dernier, après avoir fait quelques coups de fil, Lift m'a envoyé un e-mail pour m'informer que Canadian Tire (où je lui avais confié que je pensais aller pour mes pneus) ne prenaient pas de rendez-vous et étaient ouverts toute la fin de semaine. Par conséquent, samedi à 11h15, j'étais là, prête à faire changer mes pneus - mais toute la région avait eu la même idée et déjà à cette heure, ils n'avaient plus de place. On m'a par contre informé qu'ils ouvraient à 7h et j'ai convenu avec mon/mes invité(e)(s) qu'on se lèverait à 6h le lendemain, histoire d'être là dès l'ouverture.

Ce que nous avons fait. Dès 6h40, nous étions dans ma Tweenie, stationnés(es) devant le Canadian Tire... et à 6h55, j'ai pogné un énorme fou rire.
"Quoi ?" m'a-t-on demandé, sans comprendre.
"Oh, non."
"Quoi ? Ils ouvrent pas à 7h, c'est ça ? Ils ouvrent à 10, genre ?"
"Oh, non, je peux vraiment pas avouer ça..."
"Mais qu'est-ce qu'il y a ?"
"On a oublié qu'on reculait l'heure, cette nuit."

Il était donc même pas 6h. À mon sens, c'était de loin le truc le plus marrant de la planète. Faut dire que 6 heures de sommeil après un bon coup de vin, c'est pas extrêmement réparateur. Enfin.

Nous sommes donc retournés(es) à l'appart' déjeuner. Pendant ce temps, mon voisin du haut qui, apparemment, conduit des autobus voyageurs et qui était parti pour la fin de semaine, est revenu rapidement chez lui prendre une douche. Le problème, c'est qu'il était revenu en autobus voyageur, qu'il avait stationné devant l'entrée de ma cours, ce qui m'empêchait de sortir. J'en étais à me demander comment j'allais m'y prendre pour garder mon sérieux en allant demander à mon voisin de s'il-vous-plaît déplacer son autobus pour que je puisse sortir de la cours quand, heureusement, il est venu me remercier de m'être occupé de son chat pendant son absence, juste avant de repartir.

Donc, à 7h, nous étions au Canadian Tire, à 8h, de retour chez moi, dans notre pyjama, à nous recoucher, à 10h40, à nous faire réveiller par le coup de fil de Canadian Tire qui m'avertissait que ma voiture était prête et à 11h30, vingt-cinq heures (justement parce qu'on a reculé l'heure) plus tard que prévu, la saga des pneus était terminée.
Notes to self - faire de la salade de pâtes pour passer les légumes que je suis sur le point de perdre; aller m'acheter un billet d'autobus.
D'accord, je vais élaborer sur ce sujet dans un post différent plutôt que dans les commentaires puisque je pense en avoir quand même pas mal à ajouter.

Peut-être bien qu'embrasser quelqu'un peut entrer dans la catégorie "activité sexuelle". Sûrement que si j'avais juste lu ça dans une phrase, comme ça, dans un texte, j'aurais juste tiqué un peu et je me serais pas posé plus de questions. Dans le texte en question, cependant, le "baiser prolongé avec la bouche ouverte" est listé juste à côté de "intercourse" et "oral sex".

Je prends une interlude pour me demander quels nouveaux mots-clefs vont maintenant amener leurs auteurs sur mon blog.

Reste tout de même que si je laisse un gars m'embrasser, ça veut pas nécessairement dire que je vais le laisser coucher avec moi, sur le moment ou plus tard. Et puis parfois, c'est le fun de juste s'embrasser sans que ça mène à autre chose - même si c'est sans doute une attitude de fille, j'en conviens. Mais, surtout, ya des gars que j'ai déjà eu envie d'embrasser tout en me disant que je ne coucherais pas avec eux. Donc, de voir "baiser prolongé" traité comme une déclinaison de "sexe oral" ou d'une "relation complète", ça m'a troublée.

Maintenant, je vais essayer d'expliquer ce qui m'a vraiment déstabilisée là-dedans - parce que ça paraît pas, mais ça a parti de sérieux débats dans ma tête, ce truc-là.

De mon point de vue, le baiser est le début de tout. Par exemple, disons que j'ai un ami de gars qui vient chez moi écouter un film. Ça ne veut rien dire du tout. Mais si un jour, on s'embrasse et que le soir, il vient chez moi écouter un film, alors là, oui, ça voudra dire quelque chose, le contexte sera plus le même : je dirai que oui, il s'est passé quelque chose avec ce gars-là. Par conséquent, mon principal argument, quand venait le temps de convaincre les gens ou moi-même qu'il ne s'était jamais vraiment passé quoi que ce soit entre moi et certains gars, c'était généralement : "bah, c'est rien du tout, on s'est même pas embrassés."

Je me dis maintenant que dans le cas contraire, l'argument "bah, c'est rien du tout, on s'est seulement embrassés" doit être jouable également, mais bon, je m'en suis jamais servi alors je sais pas trop.

Donc présentement je me retrouve à ré-évaluer tout ce que j'ai déjà fait avec certains gars que je n'ai pas embrassés ! On a tous été dans une situation il-manquait-pas-grand-chose-pour-que, mais c'en est resté là et on est revenu chez nous en se disant que le peu qui s'était passé ne comptait pas vraiment.

Et là, soudainement, vendredi après-midi, on m'a pitché en pleine face que oui, ça comptait ! Pas que je regrette ou quoi que ce soit, pas du tout, mais ça donne un coup pareil...