L'été amène, par vagues, chez nous, des invasions de mouches à fruits. Quand ça arrive, j'utilise un truc classique pour nous en débarrasser : je verse du vinaigre de vin rouge dans un petit bol, que je recouvre d'une feuille de saran wrap dans laquelle je perce quelques trous. Si vous l'ignorez, ça fait que les mouches peuvent entrer, mais non sortir, et qu'elles viennent finir leur vie dans le vinaigre de vin rouge. C'est quand même pas si mal, comme fin.
Ça n'empêche pas que, chaque fois que je jette un coup d'oeil dans le bol et que je vois une mouche à fruits en train de nager, je me sens vraiment coupable.
Thursday, August 17, 2017
Wednesday, August 16, 2017
C'est drôle, parce que des fois, on dirait que c'est toi qui as eu le plus de peine. Ou le plus longtemps.
Des fois, on dirait que c'est toi qui as été enseveli sous toute la nostalgie, tous les souvenirs, tous les déclencheurs. Des fois, on dirait que c'est toi qui n'as plus su passer à autre chose, toi qui as été incapable de te détacher.
Des fois, c'est comme si c'était toi qui avais été piétiné, toi qui avais eu mal. Des fois, c'est comme si c'était toi qui avais volé en éclats en te faisant nier toute ta valeur.
Des fois, c'est comme si tu étais pris, figé dans le temps, comme si tu vénérais une image, rendue quasi-parfaite par les années écoulées, même si elle ne correspond à aucune réalité.
Des fois, c'est comme si le processus n'avait jamais pris fin, pour toi. Comme si tu n'étais jamais arrivé à tout digérer, pour enfin tout oublier.
Des fois, c'est comme si tu ne tolérais pas ta propre insignifiance, l'instabilité de ta place et de ton rôle, la masse dans laquelle on se perd tous.
Des fois, c'est comme si tu aimais ça, te plonger dans des illusions, inventer des impossibilités, te créer des regrets, t'accrocher à des absences. Pour faire beau et poétique, pour t'écouter et t'en faire accroire. Et faire semblant. Peut-être parce que le faux se gère mieux que le vrai.
C'est drôle.
Des fois, on dirait que c'est toi qui as été enseveli sous toute la nostalgie, tous les souvenirs, tous les déclencheurs. Des fois, on dirait que c'est toi qui n'as plus su passer à autre chose, toi qui as été incapable de te détacher.
Des fois, c'est comme si c'était toi qui avais été piétiné, toi qui avais eu mal. Des fois, c'est comme si c'était toi qui avais volé en éclats en te faisant nier toute ta valeur.
Des fois, c'est comme si tu étais pris, figé dans le temps, comme si tu vénérais une image, rendue quasi-parfaite par les années écoulées, même si elle ne correspond à aucune réalité.
Des fois, c'est comme si le processus n'avait jamais pris fin, pour toi. Comme si tu n'étais jamais arrivé à tout digérer, pour enfin tout oublier.
Des fois, c'est comme si tu ne tolérais pas ta propre insignifiance, l'instabilité de ta place et de ton rôle, la masse dans laquelle on se perd tous.
Des fois, c'est comme si tu aimais ça, te plonger dans des illusions, inventer des impossibilités, te créer des regrets, t'accrocher à des absences. Pour faire beau et poétique, pour t'écouter et t'en faire accroire. Et faire semblant. Peut-être parce que le faux se gère mieux que le vrai.
C'est drôle.
The boss of another team that works on my floor is touring all the offices to introduce everyone to two new employees.
When she got to me, she did not tell the new employees what I do, but she did tell them: "She can be bratty."
This is a lady whom I joke a lot with and who comes directly to me when she has an important email to send, so I know she has respect for my skills. And it was a joke. And yes, a funny one, at that.
I've said recently that I generally like to keep the organizational hierarchy in mind, and this is a great example why; although that lady clearly didn't realize it, such an introduction can only serve to undermine a person's credibility - my credibility. And believe me, credibility is something you have to work for when you're the youngest member on your team, have left for two mat leaves in a short period of time and like to make jokes.
When she got to me, she did not tell the new employees what I do, but she did tell them: "She can be bratty."
This is a lady whom I joke a lot with and who comes directly to me when she has an important email to send, so I know she has respect for my skills. And it was a joke. And yes, a funny one, at that.
I've said recently that I generally like to keep the organizational hierarchy in mind, and this is a great example why; although that lady clearly didn't realize it, such an introduction can only serve to undermine a person's credibility - my credibility. And believe me, credibility is something you have to work for when you're the youngest member on your team, have left for two mat leaves in a short period of time and like to make jokes.
In:
Day-to-day
Mom came to visit last weekend, with my godmother. I was out for a run when they arrived - because they generally get to our place towards the end of naptime -, so the topic of running was discussed a bit.
It seems to have had a great impact on Mom who, at age 65, has freaking started run-walking this week.
Color me impressed.
It seems to have had a great impact on Mom who, at age 65, has freaking started run-walking this week.
Color me impressed.
In:
Day-to-day
Tuesday, August 15, 2017
Assymetry
'Cause I'll tell you this, love more than anything else is about respect! And the way you just described me, the way you think I am? That wasn't respect!
(Ally McBeal)
The disappointment.
And, maybe mostly, how it managed to sneak up on me.
The sudden realization that to you, I just might be little more than a doll, or a clown.
At first that seemed irreconciliable with that overall undeniable affection you're also emitting. But it's not.
It's a contradiction that is but apparent; it's just an imbalance. Some sort of gap.
It doesn't mean that you have no - or even little - consideration for me. You are reciprocating; we're just not on the same level. I don't even think you realize it.
I guess that's just the nature of human relationships - they really can hardly ever be expected to be symetrical.
I thought you could see beyond the facade. But maybe you never bothered.
In:
Hey you,
Quotations,
Writings
Subscribe to:
Posts (Atom)