Saturday, May 19, 2018

Ce matin, je fais du temps supp au sous-sol pendant que Raiontzukai fait l'épicerie avec les monstres.

C'est comme ça que le Grand Robert vient de m'apprendre l'expression "chier dans les bottes de quelqu'un".

Hé ben.

Thursday, May 17, 2018

Quote du jour, par Coco qui n'était pas satisfait de la présentation de la toast que je venais de déposer devant lui :
Mais je voulais que tu la coupes en forme de Mont Fuji.
Aujourd'hui, Rationtzukai doit travailler du bureau, alors j'ai demandé à faire du télétravail pour donner un break aux pauvres enfants qui sont tannés de déjeuner à la garderie (ainsi qu'à mon sentiment de culpabilité maternelle).

Quand je suis arrivée au sous-sol, j'ai gossé pendant 10 minutes avant de constater que les foutus écrans d'ordi, LES DEUX, s'il-vous-plaît, n'étaient pas branchés. Ça semble beaucoup de temps, mais il faut dire que je gosse toujours quand je dois utiliser l'ordi de la maison, parce que quand votre chum investit le bureau familial avec son propre ordi de bureau qui se branche aux mêmes périphériques, on ajoute des tas de fils et de switchs, pis honnêtement ya fuck all qui marche pendant au moins une minute. C'est vraiment frustrant. Mais pourquoi les écrans étaient débranchés? Ha, quelle excellente question, cher lectorat. J'ai d'abord blâmé Raiontzukai, seul membre de la maisonnée à utiliser le bureau. Mais il était aussi étonné que moi. Peu impressionnée par son étonnement, je lui ai rappelé qu'une plug d'écran d'ordi, ça comprend deux vis à visser. Ça se déplug donc pas tout seul. Réponse du mâle moderne : "Ah, mais je les visse jamais..."

Ben oui. Ben oui.

Wednesday, May 16, 2018

Si vous avez envie de jaser vous aussi, c'est votre chance!
Catégorie, TOUS-DES-AGRESSEURS -

Quartz : Des fois il vient me voir alors qu'il a même pas de vraie question, juste pour m'exposer son raisonnement. Ça m'énerve.
Lali : Oui, il est de même. Il est cruiseur.
Quartz (surprise) : Ah ouin, tu trouves?
Lali : Ben, tsé, il aime les femmes, il vient nous voir...
Quartz : Tu penses? Je ressens vraiment pas cette vibe-là....
Lali (avec emphase) : C'est ÇA! Yen a qui sont tellement bons qu'on s'en rend MÊME PAS COMPTE!
By the way, parlant de craque, je tiens à vous dire qu'on m'a fait, il y a déjà deux mois de ça, une promesse, laquelle devrait se réaliser, ou commencer à se réaliser, d'ici un mois et demi. Sur le coup, j'ai été contente, pis ensuite je me suis souvenue que je tombe toujours dans les craques.

Faque je vous le prédis, les amis, cette promesse-là ne se réalisera certainement pas.

On s'en reparle en juillet.
Ce matin, c'est cette chanson qui a joué à la radio à mon réveil. Ce simple fait est troublant en lui-même puisque cette chanson est sortie quand j'étais possiblement encore au primaire. Mais bref. Je ne l'aimais pas particulièrement, mais elle me fascinait complètement, parce qu'il s'agit au fond d'une longue tirade stylée, au "vous" de surcroît, visant juste à dire "fuck you". Ya vraiment un effort là-dedans qui venait me chercher. Tsé, pour comparer, quelques années plus tard, Kim Stockwood a sorti "Jerk". (Cela dit, c'est beaucoup plus défoulant de chanter "You are such a jerk" en cas de besoin, mais pareil.)

Milles et une raisons de vous haïr
Mais aucune pour vous fuir
Je pense avoir fait tant de partages
Mais parfois il faut savoir rester sage
Combien fois vouliez-vous me trahir
Je vous avoue rien ne sert de mentir
Si ma bouche tant de temps est restée close
Mes yeux m'ont révélé tant d'affreuses choses
Parfois je pourrais tuer votre image
En deux mots comme en deux coups de couteau
Mais jamais je n'ai trouvé assez de courage
Oser vous affronter et quitter votre peau
Pourriez-vous me traiter de lâche
Je pensais qu'on panse mes erreurs
Quelle douleur
Quel con d'avoir cru être à la hauteur
J'entends encore toutes ces confessions
Ces mensonges livrés par vos mains sales
Combien de moments avez-vous compté
Sans tricher
Où votre bouche disait la vérité
Sentez-vous la honte monter au visage
Ou suis-je le seul à croire en votre sensibilité
Un jour je laisserai mes mots tuer votre image
Ce serait si beau de vous de voir tomber en sanglots
Parfois je sens monter assez de courage
Vous mettre à terre noyée dans vos sanglots
Même si je ne détruisais que votre image
Je prendrai plaisir à vous faire tomber de haut
J'effacerai de mon esprit votre passage
Effacer vous et votre jolie peau
On pourrait me prendre pour un sauvage
C'est si beau, vous voir tomber de haut
c'est si beau, c'est si beau
C'est si beau, c'est si beau, vous voir tomber de haut
Un jour je laisserai mes mots tuer votre image
Ce serait si beau en deux coups de couteaux
Je brouillerai les pistes de votre beau visage
Tant pis pour vous et votre jolie peau
Même si je ne détruisais que votre image
Ce serait si beau en douze mille morceaux
Un jour vous sentirez tout le rouge de ma rage
Et me laisserez vous lacérer de bas en haut
Je m'avouerai être un sauvage
This morning I biked to work. For reasons I will not get into, but that can best be summarized by "I don't want to die", on a specific section of my itinerary, which is about 500 meters long, I bike on the sidewalk. This is a sidekwalk that's easily six foot wide, so there is ample space for me to safely pass any pedestrians. And, being aware that I am not allowed there, I am extremely cautious and where it is not safe to pass, I will follow pedestrians from a safe distance without a word for as long as it takes without ever asking them to move.

Anyways. This morning, I passed a lady on that sidewalk. She and I were the only persons there, but she nevertheless felt compelled to make a comment that I could not make out (because, you know, 14 km/h). I only heard the word "sidewalk" and got her gist. Without glancing behing me, I raised my right arm to make a peace sign - which, I realized as I was raising my hand, might not be obvious as I was wearing my lobster gloves. I, however, would find it plain hilarious if someone tried to give me the finger with a lobster glove, so I figured she'd get it.

She didn't. I was much further away by then, so I only heard she was yelling something else at me. When I had to stop at a light, I looked back and saw she was being passed by two other cyclists who also did not feel like dying this morning. She was gesticulating and probably was pissed.

Which brings me to this: if you're going to comment someone's behaviour, especially when that behaviour has absolutely no effect on you, you should expect to get the finger. I know I would. This is why, personally, I only bitch at people when I have a clear case against their behaviour (remind me to tell you about when I yelled at the idiot who nearly ran Bout d'Chou over with her luggage cart while cutting the freaking line when we were at YYZ. In French AND in English. Because I like the confusion that yelling at people in a language they don't speak creates. Yes, I'm evil.). Last year, I saw a cyclist stop and start yelling at a pedestrian who had made a similar comment. My point is, it's not acceptable, but it's to be expected. So really, if you're looking to get into a pointless fight (because face it, no comment is going to make a cyclist change their ways in that particular spot - I personally am prepared to pay up to three fines a year for riding on the sidewalk), either you're a stuck-up bitch, or you're really unhappy, but either way, I pity you.

Tuesday, May 15, 2018

Il est 9h24, et j'ai déjà passé 30 minutes à gosser pour me connecter à mon réseau du bureau de la maison parce que mon laptop va mal et saute des lettres quand je tape (je vous dis pas combien de fois j'ai raté les 20 mots de passe requis dans le processus), avant de me rendre compte que mon wi-fi personnel était planté (quand votre laptop tape mal pis qu'il vous dit que vous avez raté le mot de passe pour le wi-fi, ben vous le croyez câline), puis d'écrire à Raiontzukai, qui était au garage à faire changer les pneus de Cindy (ben oui, on a passé le mois d'avril au Japon, c'est ce que ça donne), pour lui annoncer le tout, et ensuite je me suis tapé la conversation suivante au téléphone :

Raiontzukai : Essaie de débrancher le routeur et de le rebrancher.
Quartz : J'y ai pensé, mais je sais pas yé où, le routeur, ni comment le débrancher.

(Hé oui. Raiontzukai ayant investi presque tout l'aspect technologique de notre ménage, je suis aujourd'hui une version 2018 de ma mère qui genre arrivait pas à programmer le vidéo quand j'étais petite. Je suis extraordinaire, mais je délègue.)

Raiontzukai: Il est sur le bureau, c'est le truc avec les antennes.
Quartz (après un peu de gossage, en soupirant) : Ah, genre l'affaire par-dessus laquelle tu as empilé tes papiers d'impôts?
Raiontzukai : Ah, j'ai tu fait ça? Oh - l'auto est prête, je vais être là dans cinq minutes.

Avez-vous remarqué quelque chose?
Ben oui. Il m'a pas dit quel fil sert à débrancher la patente. Oh, j'aurais pu tous les essayer, mais j'étais à boutte, et ça m'a permis de lui jeter un regard noir quand il est entré dans la maison en me demandant : "Pis, ça marche tu?"

Pis vous, votre journée?

Monday, May 14, 2018

Si ya bien un truc qui me dépasse, ce sont les gens qui font des plans dans le vide. Ceux qui ont des projets, mais sur papier seulement, et qui ne les mettent jamais à exécution.

Bon, d'accord, on a tous des projets flous fixés dans un avenir vague qui ne se concrétisent pas tout le temps. Ça, ça va. Je rêve à voix haute comme tout le monde moi aussi. Mais ce n'est pas de ça dont je parle. Non, je parle des gens qui font des propositions concrètent, puis les laissent là, dans les airs, à les regarder briller, jusqu'à ce que l'échéance soit passée et que FUCK ALL ne soit arrivé. Est-ce qu'ils attendent que quelqu'un d'autre prennent les commandes? Ou est-ce qu'il s'agit simplement d'un trait de personnalité que je n'arrive pas à cerner? Fouillez-moi.

Mais MY GOD que je ne comprends pas.