Ce matin, mon ordinateur du travail avait encore débarqué du "domain". Oui, deux fois en trois mois. Je suis chanceuse de même. C'est sans doute signe que je devrais m'acheter un billet de loterie.
Cette fois, j'ai attendu environ 35 minutes avant qu'un technicien vienne corriger le problème. Je lui ai demandé s'il y avait une conclusion à tirer du fait que ça m'arrive deux fois en aussi peu de temps. En réponse, il a haussé les épaules en disant que c'était arrivé deux fois en deux jours à un autre de ses clients. Autrement dit : on a aucune idée de ce qui cause ça, mais je suis chanceuse que ça m'arrive juste une fois aux trois mois...
Friday, March 31, 2017
Avez-vous eu une mauvaise journée? Vous êtes au bon endroit. Quartz's Song est fier de vous présenter "Quartz et les arnaques téléphoniques".
Je suis revenue du travail depuis quelques minutes à peine quand le téléphone de la maison sonne. Je suis un peu étonnée, car le téléphone sonne plutôt rarement chez nous, à plus forte raison à cette heure-là.
Bref, je réponds. Sur la ligne, le vide annonciateur d'un appel de télémarketing. Conformément à ma tactique habituelle en telle situation, je raccroche immédiatement.
Quelques minutes plus tard, le téléphone sonne de nouveau. Je réponds : encore le même vide. Cette fois, je suis curieuse, alors j'attends. Au bout de quelques secondes, un petit monsieur me salue, me disant, dans un anglais agrémenté d'une pointe d'accent indien, qu'il s'appelle Neil et travaille pour Google. Ben oui. Google appelle chez moi. Google connaît mon numéro à la maison. Tout à fait logique. Sentant l'arnaque, je lui dis, en français, que je ne parle malheureusement pas anglais, et je raccroche.
Quelques minutes s'écoulent encore, puis le téléphone re-sonne. Hé oui. C'est encore ce cher Neil, et il commence à m'énerver sérieusement. Je lui répète que je ne parle pas anglais. Il s'excuse et me dit qu'il ne comprend pas ce que je dis. Je monte le ton en m'écriant, toujours en français, que justement, on se comprend pas, aussi bien tenir ça mort, et je raccroche.
Je vous le donne en mille : oui, le téléphone re-sonne. Là, je suis à bout. J'ai travaillé toute la journée, j'ai même commencé plus tôt et fini plus tard en raison de la grève de la STO, je dispose d'une dizaine de minutes tout au plus pour respirer, seule à la maison, avant que Raiontzukai ramène les enfants de la garderie. J'ai pas une autre seconde à accorder à un foutu arnaqueur qui veut pas me laisser tranquille. Ainsi, je décroche le combiné en aboyant un "allo" moins que sympathique.
Là, Neil hésite, puis dit : "May I speak to Raiontzukai, please?" Je le trouve vraiment très bien informé, mais encore là, comme Raiontzukai a un appareil Android, ce n'est sûrement pas très compliqué, pour qui s'y connaît, de rattacher un prénom à son compte. Et surtout, si Google a besoin de rejoindre Raiontzukai, chose à peu près impossible, c'est justement par son cellulaire qu'il passera. Je réponds donc, toujours sur mon ton excédé, "He's not here!" Neil bafouille que pourtant, c'est ce numéro dont il dispose pour rejoindre Raiontzukai. Je n'ai pas envie de passer la nuit à discuter avec lui, alors je demande sèchement si je peux transmettre un message. Neil me répond : "I'm calling about his phone replacement."
Et là, je me souviens. Je me souviens qu'en quelque part dans l'après-midi, Raiontzukai m'a mentionné que son téléphone faisait des bootloops, soit qu'il s'éteignait, redémarrait, s'éteignait, redémarrait, à l'infini. Mais c'était il y a une éternité pour moi; la conversation s'est terminée là et ensuite, moi, j'ai revu un texte avec une collègue, j'ai géré du drame, j'ai encore déprimé sur l'imperfection des gens, j'ai discuté avec mes compagnons de covoiturage au retour. En outre, le téléphone de Raiontzukai n'est plus sous garantie, et il ne m'a pas mentionné qu'il communiquerait avec Google. N'empêche que je constate maintenant que mon pauvre petit monsieur, c'est pas un arnaqueur, et qu'il vient de consacrer beaucoup trop de temps à essayer de faire son travail.... Alors évidemment, je me répands en excuses, mais reste que Raiontzukai n'est pas à la maison. Neil me donne un message à lui transmettre et évidemment, comme j'appuie sur "Talk", j'aperçois notre voiture qui tourne dans l'entrée de cours.
À moitié humiliée, à moitié crampée, je sors pour accueillir Raiontzukai qui sort de la voiture et commence à détacher les enfants.
"Aurais-tu par hasard appelé Google pour ton téléphone?"
"Oui", de me répondre Raiontzukai. "D'ailleurs, ils sont supposés rappeler."
"Oh, je sais. Je viens de leur sauter une solide coche."
Je relate l'histoire à Raiontzukai qui se plie en deux de rire. Comme Neil est supposé rappeler ou envoyer un courriel, Raiontzukai passe la soirée près du téléphone et de l'ordinateur, mais, une fois les enfants couchés, parce que j'ai passé une journée de marde, il sort nous acheter des McFlurry aux oeufs Cadbury. Et évidemment, à 20h38, alors que je suis seule, le téléphone sonne.
En temps normal, j'aurais sauté sur le téléphone pour éviter que la sonnerie ne réveille les enfants.
Mais là, j'étais trop gênée. J'avais trop peur que ce soit Neil. Alors j'ai laissé le téléphone sonner - à ma défense, la personne n'a pas laissé de message - sans réagir...
Je suis revenue du travail depuis quelques minutes à peine quand le téléphone de la maison sonne. Je suis un peu étonnée, car le téléphone sonne plutôt rarement chez nous, à plus forte raison à cette heure-là.
Bref, je réponds. Sur la ligne, le vide annonciateur d'un appel de télémarketing. Conformément à ma tactique habituelle en telle situation, je raccroche immédiatement.
Quelques minutes plus tard, le téléphone sonne de nouveau. Je réponds : encore le même vide. Cette fois, je suis curieuse, alors j'attends. Au bout de quelques secondes, un petit monsieur me salue, me disant, dans un anglais agrémenté d'une pointe d'accent indien, qu'il s'appelle Neil et travaille pour Google. Ben oui. Google appelle chez moi. Google connaît mon numéro à la maison. Tout à fait logique. Sentant l'arnaque, je lui dis, en français, que je ne parle malheureusement pas anglais, et je raccroche.
Quelques minutes s'écoulent encore, puis le téléphone re-sonne. Hé oui. C'est encore ce cher Neil, et il commence à m'énerver sérieusement. Je lui répète que je ne parle pas anglais. Il s'excuse et me dit qu'il ne comprend pas ce que je dis. Je monte le ton en m'écriant, toujours en français, que justement, on se comprend pas, aussi bien tenir ça mort, et je raccroche.
Je vous le donne en mille : oui, le téléphone re-sonne. Là, je suis à bout. J'ai travaillé toute la journée, j'ai même commencé plus tôt et fini plus tard en raison de la grève de la STO, je dispose d'une dizaine de minutes tout au plus pour respirer, seule à la maison, avant que Raiontzukai ramène les enfants de la garderie. J'ai pas une autre seconde à accorder à un foutu arnaqueur qui veut pas me laisser tranquille. Ainsi, je décroche le combiné en aboyant un "allo" moins que sympathique.
Là, Neil hésite, puis dit : "May I speak to Raiontzukai, please?" Je le trouve vraiment très bien informé, mais encore là, comme Raiontzukai a un appareil Android, ce n'est sûrement pas très compliqué, pour qui s'y connaît, de rattacher un prénom à son compte. Et surtout, si Google a besoin de rejoindre Raiontzukai, chose à peu près impossible, c'est justement par son cellulaire qu'il passera. Je réponds donc, toujours sur mon ton excédé, "He's not here!" Neil bafouille que pourtant, c'est ce numéro dont il dispose pour rejoindre Raiontzukai. Je n'ai pas envie de passer la nuit à discuter avec lui, alors je demande sèchement si je peux transmettre un message. Neil me répond : "I'm calling about his phone replacement."
Et là, je me souviens. Je me souviens qu'en quelque part dans l'après-midi, Raiontzukai m'a mentionné que son téléphone faisait des bootloops, soit qu'il s'éteignait, redémarrait, s'éteignait, redémarrait, à l'infini. Mais c'était il y a une éternité pour moi; la conversation s'est terminée là et ensuite, moi, j'ai revu un texte avec une collègue, j'ai géré du drame, j'ai encore déprimé sur l'imperfection des gens, j'ai discuté avec mes compagnons de covoiturage au retour. En outre, le téléphone de Raiontzukai n'est plus sous garantie, et il ne m'a pas mentionné qu'il communiquerait avec Google. N'empêche que je constate maintenant que mon pauvre petit monsieur, c'est pas un arnaqueur, et qu'il vient de consacrer beaucoup trop de temps à essayer de faire son travail.... Alors évidemment, je me répands en excuses, mais reste que Raiontzukai n'est pas à la maison. Neil me donne un message à lui transmettre et évidemment, comme j'appuie sur "Talk", j'aperçois notre voiture qui tourne dans l'entrée de cours.
À moitié humiliée, à moitié crampée, je sors pour accueillir Raiontzukai qui sort de la voiture et commence à détacher les enfants.
"Aurais-tu par hasard appelé Google pour ton téléphone?"
"Oui", de me répondre Raiontzukai. "D'ailleurs, ils sont supposés rappeler."
"Oh, je sais. Je viens de leur sauter une solide coche."
Je relate l'histoire à Raiontzukai qui se plie en deux de rire. Comme Neil est supposé rappeler ou envoyer un courriel, Raiontzukai passe la soirée près du téléphone et de l'ordinateur, mais, une fois les enfants couchés, parce que j'ai passé une journée de marde, il sort nous acheter des McFlurry aux oeufs Cadbury. Et évidemment, à 20h38, alors que je suis seule, le téléphone sonne.
En temps normal, j'aurais sauté sur le téléphone pour éviter que la sonnerie ne réveille les enfants.
Mais là, j'étais trop gênée. J'avais trop peur que ce soit Neil. Alors j'ai laissé le téléphone sonner - à ma défense, la personne n'a pas laissé de message - sans réagir...
In:
Day-to-day
Thursday, March 30, 2017
Because apparently, not only do my male colleagues hold the door for me, but they make sure they are being funny at that -
I arrived at work half an hour earlier than usual this morning because rotating transit strikes make it impossible to ever know how much time you'll spend on the road each week. As I was walking up the stairs to my floor, I caught up to Petit Chiot (yes, and this is why I should give it more thought when I assign a blog name to people, even those I see no reason I should mention them more than once), who was himself a full hour earlier than usual. He held the door for me, and we joked that he had arrived early just to do that, and that he had obviously been meaning to do it for six months now.
About two hours later, as I walked in the corridor towards the exit to the work zone, I realized Petit Chiot was doing the same thing, walking ahead of me, further down the corridor. I was still too far, when he reached the exit, for him to casually hold the door behind him for me - so he didn't. But as I approached the slowly closing door, I suddenly heard somebody rush towards it from the other side. I assumed somebody was going to enter the work zone so I paused - only to see it was really Petit Chiot running back to push the door open so I could go through.
Again, I died.
I arrived at work half an hour earlier than usual this morning because rotating transit strikes make it impossible to ever know how much time you'll spend on the road each week. As I was walking up the stairs to my floor, I caught up to Petit Chiot (yes, and this is why I should give it more thought when I assign a blog name to people, even those I see no reason I should mention them more than once), who was himself a full hour earlier than usual. He held the door for me, and we joked that he had arrived early just to do that, and that he had obviously been meaning to do it for six months now.
About two hours later, as I walked in the corridor towards the exit to the work zone, I realized Petit Chiot was doing the same thing, walking ahead of me, further down the corridor. I was still too far, when he reached the exit, for him to casually hold the door behind him for me - so he didn't. But as I approached the slowly closing door, I suddenly heard somebody rush towards it from the other side. I assumed somebody was going to enter the work zone so I paused - only to see it was really Petit Chiot running back to push the door open so I could go through.
Again, I died.
In:
Day-to-day
Jonathan, call again
Take me to Coney Island
Take me on the train
Kiss me while I calculate
And calibrate and heaven's sake
Don't make me explain
Just tolerate my little fist
Tugging on your forest chest
I don't wanna talk about
I don't wanna talk about anything
I don't wanna talk about
I don't wanna talk about anything
Take me to Coney Island
Take me on the train
Kiss me while I calculate
And calibrate and heaven's sake
Don't make me explain
Just tolerate my little fist
Tugging on your forest chest
I don't wanna talk about
I don't wanna talk about anything
I don't wanna talk about
I don't wanna talk about anything
In:
Music
That moment when your manager asks you to list the training opportunities you're interested in and you realize there really is none.
In:
Day-to-day,
Moments
Wednesday, March 29, 2017
Pendant mon congé de maternité, ont été embauchés beaucoup de nouveaux employés sur mon étage, dont un nombre important de filles qui se ressemblent toutes - dixit ma gestionnaire. Je ne les connais pas encore tous, je me contente de les croiser dans le couloir et de leur faire mon célèbre sourire crispé. Pis dans le tas, yen a une que je trouve bête. Je serai la première à concéder que mon impression repose sur très peu d'éléments tangibles, mais bon, je ne suis pas tenue d'être objective en tout temps. Et puis je lui fais pas de grimaces, je me contente juste de me faire la réflexion qu'elle a l'air bête dans je la croise.
Enfin. Ai-je dit qu'il y en avait une que je trouvais bête?
Erreur. J'étais à la salle de bain à l'instant, et quand je me suis installée pour me laver les mains, cette fille-là était là aussi. Elle est sortie avant moi, et quand je me suis à mon tour tournée vers la porte pour sortir, j'ai vu une autre nouvelle employée entrer. Une autre employée à qui je trouve l'air bête.
Sur le coup, parce que je suis bonne de même avec les visages, j'ai vraiment cru que c'était la même fille qui revenait.
Et au bout de quelques secondes, j'ai enfin réalisé qu'il y a donc deux nouvelles employées que je trouve bêtes. Pis je le savais même pas.
Enfin. Ai-je dit qu'il y en avait une que je trouvais bête?
Erreur. J'étais à la salle de bain à l'instant, et quand je me suis installée pour me laver les mains, cette fille-là était là aussi. Elle est sortie avant moi, et quand je me suis à mon tour tournée vers la porte pour sortir, j'ai vu une autre nouvelle employée entrer. Une autre employée à qui je trouve l'air bête.
Sur le coup, parce que je suis bonne de même avec les visages, j'ai vraiment cru que c'était la même fille qui revenait.
Et au bout de quelques secondes, j'ai enfin réalisé qu'il y a donc deux nouvelles employées que je trouve bêtes. Pis je le savais même pas.
In:
Day-to-day
So, for future reference, if any of you ever needs to know the extent of my patience when it comes to rotating transit strikes, that's three weeks, people.
I must admit even I thought I could stretch that patience for a much, much longer period of time.
Oh well.
I must admit even I thought I could stretch that patience for a much, much longer period of time.
Oh well.
In:
Day-to-day
Unnerving Quote du Jour, proudly stated by my work computer after I've spent too much time watching it as it claimed to be configuring new updates -
Failure configuring Windows updates. Reverting changes.
Failure configuring Windows updates. Reverting changes.
In:
Quotations,
Technology
Tuesday, March 28, 2017
Encore et toujours, l'imperfection.
Peut-être encore aussi, cette sale habitude de porter le fardeau, non seulement de mon imperfection, mais de celle des autres.
Ou cette vieille tendance d'auto-destruction et de perfectionnisme qui me pousse à excuser les autres pour mieux me blâmer, moi.
Parce que je le sais, que les gens font de leur mieux. Et je sais aussi que malheureusement, ça ne suffit pas toujours, ça ne peut pas toujours suffire. Mais ça me rentre quand même pas dans la tête. Et que "le mieux" des autres ne suffise pas, ça va, je suis prête à l'accepter. Mais le mien? Ça, non, ça ne passe pas. Je devrais pouvoir faire mieux.
Même si, en prenant du recul, je vois bien que je n'ai rien à me reprocher, et que s'il existe une explication, c'est évident qu'elle met en cause une personne malheureuse, un manque flagrant de tolérance ou beaucoup de mauvaise foi - ou toutes ces réponses à la fois.
Comme je disais, l'imperfection. Encore et toujours.
Peut-être encore aussi, cette sale habitude de porter le fardeau, non seulement de mon imperfection, mais de celle des autres.
Ou cette vieille tendance d'auto-destruction et de perfectionnisme qui me pousse à excuser les autres pour mieux me blâmer, moi.
Parce que je le sais, que les gens font de leur mieux. Et je sais aussi que malheureusement, ça ne suffit pas toujours, ça ne peut pas toujours suffire. Mais ça me rentre quand même pas dans la tête. Et que "le mieux" des autres ne suffise pas, ça va, je suis prête à l'accepter. Mais le mien? Ça, non, ça ne passe pas. Je devrais pouvoir faire mieux.
Même si, en prenant du recul, je vois bien que je n'ai rien à me reprocher, et que s'il existe une explication, c'est évident qu'elle met en cause une personne malheureuse, un manque flagrant de tolérance ou beaucoup de mauvaise foi - ou toutes ces réponses à la fois.
Comme je disais, l'imperfection. Encore et toujours.
In:
Ramblings
Monday, March 27, 2017
Il vente dans mon bureau.
Ou plutôt, il vente à partir du bureau de mon voisin de cubicule, en direction de mon bureau.
Ou plutôt, il vente à partir du bureau de mon voisin de cubicule, en direction de mon bureau.
In:
Day-to-day
Ça y est. Je viens de décider de lancer un recours collectif pour toutes les personnes comme moi qui doivent couper leurs pantalons neufs pour en faire les bords. Parce que c'est discriminatoire d'exiger que nous payions le même prix que les personnes qui utilisent la pleine longueur de ces pantalons.
En fait, selon Raiontzukai, le recours collectif pourrait viser toutes les personnes qui doivent faire ajuster leurs vêtements.
En fait, selon Raiontzukai, le recours collectif pourrait viser toutes les personnes qui doivent faire ajuster leurs vêtements.
In:
Day-to-day
Sunday, March 26, 2017
Quote du jour, fruit d'un jeu dans le cadre duquel je fais semblant d'empêcher Coco de passer :
Coco : Je vais passer!
Quartz : Non!
Coco : Oui! J'ai le droit d'exister!
Coco : Je vais passer!
Quartz : Non!
Coco : Oui! J'ai le droit d'exister!
In:
Motherhood,
Quotations
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