Je crois que j'ai un talent, un talent plutôt inusité, soit celui d'estimer toujours avec un grand degré d'exactitude le prix d'un voyage avant même de faire des recherches sur le coût de la vie dans le pays visé ou des billets d'avion.
Je trouve ça étonnant puisque mes premiers voyages ont toujours été du type on-part-sans-budgéter-mais-on-mange-et-on-s'héberge-pour-le-moins-cher-possible, et ont, en conséquence, coûté ridiculement pas cher. J'en concluais que ça biaisait toute éventuelle estimation de voyage, surtout à partir du moment où on a commencé à voyager avec des enfants, donc avec un niveau de confort accru.
Mais faut croire que non.
Quand nous avons décidé d'aller en Australie et en Nouvelle-Zélande avec Maridi et sa famille, c'est Maridi qui m'a dit le budget qu'elle prévoyait pour elle, et je me suis contentée de me l'approprier. J'avais en réalité aucune idée si c'était raisonnable ou pas. C'est quand même à partir de ce budget-là qu'on a établi notre épargne. Dans les faits, Maridi a largement dépassé ce budget (faut dire que leur voyage durait un mois de plus que le nôtre et qu'elle avait un enfant de plus que nous), mais nous, nous l'avons respecté presque à la cenne près.
Actuellement, nous prévoyons aller au Japon l'année prochaine, pour réaliser le rêve de Raiontzukai, qui y pense depuis sa tendre enfance (d'ailleurs, si vous ne le saviez pas déjà, le nom "Raiontzukai" est en japonais!). Avant même d'ouvrir mon guide de voyage pour voir où nous devrions aller, j'avais établi une durée et un budget, tout à fait aléatoirement.
Ce matin, je suis passée voir mon merveilleux agent de voyage (il faudra que je vous parle de lui un jour - mais d'ici là, sachez simplement que si vous avez besoin d'un agent de voyage, c'est le mien qu'il vous faut, parce que c'est certainement LE SEUL agent de voyage qui est véritablement bon et efficace) pour ramasser nos documents en vue de notre départ à court terme pour Cuba avec R et V. Tant qu'à être là, j'en ai profité pour lui demander s'il avait des brochures sur le Japon, pour m'inspirer. On a discuté un peu du projet, et il m'a avertie de prévoir un bon budget; je lui ai donc dit le budget que j'avais établi, et il m'a répondu que c'était tout à fait réaliste.
Je suis vraiment très fière de moi. Je sais pas si c'est véritablement un talent inné plutôt que l'expérience qui paraît, mais peu importe. Je trouve ça plutôt commode, comme faculté.
Pour être honnête, il faut quand même que j'avoue que, pour le Costa Rica, je m'étais plantée, côté budget. Mais, à la lumière du coût de notre voyage là-bas en 2011 et de celui de Maridi en 2012, je suis pas mal certaine que c'était causé par une méga-inflation de la vie touristique. Cela dit, c'est quand même la seule fois où je me suis plantée. Ça reste notable.
Saturday, February 04, 2017
Friday, February 03, 2017
I felt it
The wire touched my neck and
Then someone pulled it tighter
I never saw it coming
I started to black out and
Then someone said good morning
I took it as a warning
I should have seen it coming
The wire touched my neck and
Then someone pulled it tighter
I never saw it coming
I started to black out and
Then someone said good morning
I took it as a warning
I should have seen it coming
In:
Music
Ce matin, je suis allée partir ma toast dans la cuisinette avant d'aller à la salle de bain (parce que non, je n'attends après rien, dans la vie, moi). À mon retour, ma collègue snob, celle qui me reprend parce que j'ose utiliser le toaster au mauvais endroit sur le comptoir quand elle veut de l'eau chaude, était là, à remplir la bouilloire.
Ma toast avait sauté, alors je me suis contentée de la prendre, puis de sortir de la cuisinette, après avoir jeté un coup d'oeil à ma collègue. Qui me regardait aussi. Sans le moindre sourire ou éclair de reconnaissance dans les yeux.
La cuisinette est située juste en face d'une porte; dans le reflet de la fenêtre de cette porte, j'ai vu ma collègue, dans mon dos, débrancher le toaster pour faire bouillir son eau.
Et oui, je suis certainement de mauvaise foi et j'interprète peut-être, mais pour moi, son air bête, c'est une autre récrimination à l'endroit de l'utilisation inacceptable que je fais du toaster.
Je l'aime pas, elle.
Ma toast avait sauté, alors je me suis contentée de la prendre, puis de sortir de la cuisinette, après avoir jeté un coup d'oeil à ma collègue. Qui me regardait aussi. Sans le moindre sourire ou éclair de reconnaissance dans les yeux.
La cuisinette est située juste en face d'une porte; dans le reflet de la fenêtre de cette porte, j'ai vu ma collègue, dans mon dos, débrancher le toaster pour faire bouillir son eau.
Et oui, je suis certainement de mauvaise foi et j'interprète peut-être, mais pour moi, son air bête, c'est une autre récrimination à l'endroit de l'utilisation inacceptable que je fais du toaster.
Je l'aime pas, elle.
In:
Day-to-day
Thursday, February 02, 2017
Mot du jour, parce que je me préoccupe de votre culture :
Analyte : Espèce chimique recherchée, détectée et éventuellement dosée selon un protocole analytique.
Vous viendrez me dire, maintenant, que Quartz's Song n'est pas un blog éducatif.
Analyte : Espèce chimique recherchée, détectée et éventuellement dosée selon un protocole analytique.
Vous viendrez me dire, maintenant, que Quartz's Song n'est pas un blog éducatif.
In:
Day-to-day
Wednesday, February 01, 2017
Because some things change, but the fundamentals are always the same -
I conducted another experiment regarding the Male from the 21 Century similar to this one. I didn't choose to per se, it just so happens that my personal Male from the 21 Century threw Coco's waterproof mat on the floor three or four days ago and I didn't notice right away that he had left it there.
So I waited. Then I asked Raiontzukai what his intentions were regarding the future of that mat. And I waited some more.
Tonight I gave up though. Because I couldn't stand it and because our cleaning lady is coming tomorrow and I would like for her to think we are not the kind of people who just throw our junk on the floor and leave it there. (Although, well, clearly, we are.) And also partly because, as I could not pinpoint the exact starting time of the experiment, it had become pointless.
But still. it was about three or four days.
I conducted another experiment regarding the Male from the 21 Century similar to this one. I didn't choose to per se, it just so happens that my personal Male from the 21 Century threw Coco's waterproof mat on the floor three or four days ago and I didn't notice right away that he had left it there.
So I waited. Then I asked Raiontzukai what his intentions were regarding the future of that mat. And I waited some more.
Tonight I gave up though. Because I couldn't stand it and because our cleaning lady is coming tomorrow and I would like for her to think we are not the kind of people who just throw our junk on the floor and leave it there. (Although, well, clearly, we are.) And also partly because, as I could not pinpoint the exact starting time of the experiment, it had become pointless.
But still. it was about three or four days.
Diverses updates, parce que je commence des histoires, sans nécessairement les finir :
1. Nous avons bien reçu notre nouvelle machine à pain de Black and Decker. Notre vie quotidienne en matière de pain (pour ne pas dire notre pain quotidien, hihi) en a revêtu une aura de bonheur renouvelée.
2. Finalement, la STO a opté pour des moyens de pression et non pour une grève. Ça entraîne beaucoup d'annulations, mais je suis abominablement chanceuse et ça m'empêche pas d'être assise dans un autobus presque vide tous les matin et tous les soirs. Merci la vie.
3. J'ai reçu l'accès à l'outil après lequel je courais depuis cinq mois lundi. J'ai encore du mal à le croire... Mon petit monsieur s'est encore montré très sympathique et s'est répandu en excuses. Me demande s'il met parfois des bonhommes sourires dans ses courriels. Enfin. Malheureusement, c'est trop tard, pour moi, il restera toujours un incompétent.
1. Nous avons bien reçu notre nouvelle machine à pain de Black and Decker. Notre vie quotidienne en matière de pain (pour ne pas dire notre pain quotidien, hihi) en a revêtu une aura de bonheur renouvelée.
2. Finalement, la STO a opté pour des moyens de pression et non pour une grève. Ça entraîne beaucoup d'annulations, mais je suis abominablement chanceuse et ça m'empêche pas d'être assise dans un autobus presque vide tous les matin et tous les soirs. Merci la vie.
3. J'ai reçu l'accès à l'outil après lequel je courais depuis cinq mois lundi. J'ai encore du mal à le croire... Mon petit monsieur s'est encore montré très sympathique et s'est répandu en excuses. Me demande s'il met parfois des bonhommes sourires dans ses courriels. Enfin. Malheureusement, c'est trop tard, pour moi, il restera toujours un incompétent.
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Day-to-day,
Technology
Tuesday, January 31, 2017
So, a conversation with a colleague (because why pay for therapy when colleagues will do the same job for free?) has sparked a sudden realization that I am currently being overlooked due to my age and lack of assertiveness. And the latter would be on me - and it is - if it weren't for the emphasis placed on my insufficiency, for a long period of time, by the remnants of an old generation...
It's a bit depressing, but the good news is, at least it's something I can do something about.
It's a bit depressing, but the good news is, at least it's something I can do something about.
In:
Day-to-day
Monday, January 30, 2017
Je lisais à un moment donné un truc sur le besoin de plaire qu'ont les femmes, qui les pousse apparemment à mettre des gants blancs à outrance, surtout quand elles doivent faire part de leur mécontentement ou assumer un rôle de leader. L'exemple typique est le fait qu'une femme qui envoie un courriel dans le cadre de son travail a souvent tendance à le remplir de bonhommes sourires pour être bien certaine de ne pas passer pour une bitch finie.
C'est manifestement un truc universel, puisque je me souviens clairement de ma mère qui, ayant eu des problèmes avec son assureur, avait envoyé un courriel de marde à l'agent chargé de son cas, et m'avait expliqué qu'elle avait conclu ce courriel avec un retentissant "bonne journée", avec un ton de voix signifiant qu'elle voulait plutôt lui dire "étouffe-toi dans ta marde".
Personnellement, j'évite d'utiliser les émoticones dans mes courriels professionnels, et de toute façon, quand j'ai à communiquer avec quelqu'un dans le cadre de mon travail, c'est généralement sur un pied d'égalité. Donc j'ai pas vraiment peur de passer pour une bitch. Par contre, je constate que je fais sans doute une utilisation outrancière des points d'exclamation, probablement pour montrer que je suis de bonne humeur. Et je prends généralement la peine de répondre un simple "merci!" aux messages qui m'informent d'un suivi qui me concerne.
Sauf que là. Ça fait depuis le mois de septembre que j'essaie d'avoir accès à un de mes principaux outils de travail, pis ça niaise. Ça a pris des semaines avant que je sois finalement mise en communication avec le gars qui pouvait m'aider, pis ce gars-là, même s'il me semble éminemment sympathique, il fait juste pas sa job. Ça fait trois fois que je lui écris pour faire un suivi, pour me faire répondre, grosso modo, qu'il a fait la demande pour moi, pis qu'il a jamais vérifié ce qui se passait avec. Autrement dit, donc, c'est moi qui fais le foutu suivi de ses dossiers à sa place.
Et oui, j'ai arrêté de mettre des points d'exclamation dans mes messages. J'ai diminué la longueur de mes courriels à quelque chose du genre : "Bonjour, est-ce que ça a été fait? Merci." Mais j'avais pas arrêté de répondre mon petit "merci!" à chaque réponse que le gars m'envoyait. Parce qu'il me répondait super rapidement, qu'il s'excusait, et qu'il m'assurait qu'il allait se pencher sur mon dossier.
Jusqu'à vendredi dernier. Je lui ai pas envoyé de "merci!" parce que maintenant, je sais que ça veut rien dire, quand il me dit qu'il va faire un suivi. (Et ne vous en faites pas, je sais que c'est dans la même catégorie que ma mère qui croit qu'elle manifeste sa mauvaise humeur en écrivant "bonne journée" à la fin d'un courriel.)
Pis calvaire, le même après-midi, le gars m'a réécrit pour m'expliquer ce qu'il avait fait pour vérifier ce qui se passait et me dire qu'il allait faire un suivi avec la personne concernée tous les jours jusqu'à ce que j'aie mon accès. Il a conclu avec des mots comme "utterly unacceptable" et "profuse apologies".
Mais il aura certainement pas de merci, ni d'autre mot d'ailleurs, de ma part avant que j'aie accès à mon outil.
Faque, je sais pas. Manifestement, j'ai pas peur d'avoir l'air d'une bitch finie quand je demande quelque chose, mais comme je prends des mesures vraiment losers pour exprimer mon insatisfaction, je suis pas sûre d'être vraiment dans une catégorie autre que les filles qui mettent des bonhommes sourires dans leurs courriels...
C'est manifestement un truc universel, puisque je me souviens clairement de ma mère qui, ayant eu des problèmes avec son assureur, avait envoyé un courriel de marde à l'agent chargé de son cas, et m'avait expliqué qu'elle avait conclu ce courriel avec un retentissant "bonne journée", avec un ton de voix signifiant qu'elle voulait plutôt lui dire "étouffe-toi dans ta marde".
Personnellement, j'évite d'utiliser les émoticones dans mes courriels professionnels, et de toute façon, quand j'ai à communiquer avec quelqu'un dans le cadre de mon travail, c'est généralement sur un pied d'égalité. Donc j'ai pas vraiment peur de passer pour une bitch. Par contre, je constate que je fais sans doute une utilisation outrancière des points d'exclamation, probablement pour montrer que je suis de bonne humeur. Et je prends généralement la peine de répondre un simple "merci!" aux messages qui m'informent d'un suivi qui me concerne.
Sauf que là. Ça fait depuis le mois de septembre que j'essaie d'avoir accès à un de mes principaux outils de travail, pis ça niaise. Ça a pris des semaines avant que je sois finalement mise en communication avec le gars qui pouvait m'aider, pis ce gars-là, même s'il me semble éminemment sympathique, il fait juste pas sa job. Ça fait trois fois que je lui écris pour faire un suivi, pour me faire répondre, grosso modo, qu'il a fait la demande pour moi, pis qu'il a jamais vérifié ce qui se passait avec. Autrement dit, donc, c'est moi qui fais le foutu suivi de ses dossiers à sa place.
Et oui, j'ai arrêté de mettre des points d'exclamation dans mes messages. J'ai diminué la longueur de mes courriels à quelque chose du genre : "Bonjour, est-ce que ça a été fait? Merci." Mais j'avais pas arrêté de répondre mon petit "merci!" à chaque réponse que le gars m'envoyait. Parce qu'il me répondait super rapidement, qu'il s'excusait, et qu'il m'assurait qu'il allait se pencher sur mon dossier.
Jusqu'à vendredi dernier. Je lui ai pas envoyé de "merci!" parce que maintenant, je sais que ça veut rien dire, quand il me dit qu'il va faire un suivi. (Et ne vous en faites pas, je sais que c'est dans la même catégorie que ma mère qui croit qu'elle manifeste sa mauvaise humeur en écrivant "bonne journée" à la fin d'un courriel.)
Pis calvaire, le même après-midi, le gars m'a réécrit pour m'expliquer ce qu'il avait fait pour vérifier ce qui se passait et me dire qu'il allait faire un suivi avec la personne concernée tous les jours jusqu'à ce que j'aie mon accès. Il a conclu avec des mots comme "utterly unacceptable" et "profuse apologies".
Mais il aura certainement pas de merci, ni d'autre mot d'ailleurs, de ma part avant que j'aie accès à mon outil.
Faque, je sais pas. Manifestement, j'ai pas peur d'avoir l'air d'une bitch finie quand je demande quelque chose, mais comme je prends des mesures vraiment losers pour exprimer mon insatisfaction, je suis pas sûre d'être vraiment dans une catégorie autre que les filles qui mettent des bonhommes sourires dans leurs courriels...
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