Okay, so, building on thoughts from two recent posts, that is the one about my no-bullshit approach to relationships that makes me feel a deep need to bring up any elephant I (and possibly, only I) see in a room and the one about the fact that I really should start trusting my instincts instead of dismissing any intuition I can find an alternative explanation for -
I was discussing the former with Maridi recently, using a concrete example, and she clearly did not get it. She asked: "But WHY do you need to address that issue so much? What's going to be changed after you do?" And I didn't really have an answer, except that I sometimes I just feel like if I don't, I'm being dishonest.
I kept thinking about it, and after a while, it occured to me - maybe I need to address the elephant because I don't trust my instincts enough.
I mean, if there is an elephant between you and me, technically, I see it, and you see it. And if we both see it - then Maridi is right, it would serve absolutely no purpose for me to bring it up. The only reason I would have to do so would be to make sure that I am not the only one to see that elephant. And as elephants rarely go unnoticed, I really shouldn't have to wonder - unless I've turned second-guessing myself into a habit, or a hobby, of mine.
And I've paid a very high price for excessive honesty before, which just reinforces that new idea: maybe all I really need is to acknowledge the elephant on my own, and just know that the acknowledgement was done by all parties.
And let it go.
Friday, January 20, 2017
You know you haven't spoken to someone in a long time when, after you've contacted them in order to catch up, they announce to you that they're expecting a baby... in a month.
In:
Day-to-day,
Thought
Thursday, January 19, 2017
Il fut une époque où je travaillais dans Word à temps plein. Je l'avais donc maîtrisé pleinement, et quand par hasard je devais utiliser une fonction que je ne connaissais pas, je démêlais le tout en quelques minutes, dans le pire des cas.
Or, depuis cinq ans, parce que mon milieu de travail, aussi fabuleux soit-il, n'a pas encore vraiment mis le pied au 21e siècle, je travaille sur papier la grande, la très très grande majorité du temps.
Évidemment, je n'ai pas perdu mes compétences Word pour autant. Mais disons que, congés de maternité aidant, j'ai manqué un peu la mise en place des plus récentes versions toutes remaniées (pour ne pas dire virées à l'envers de A à Z), et que je ne sais plus trop où se trouvent les fonctions plus avancées que j'utilisais régulièrement jadis.
Et puis là, je suis responsable d'un projet qui nécessite que je crée un tas de documents Word dans lesquels faire des suivis des modifications. Rien de très sorcier, et je m'en tire quand même très bien. Mais j'ai beaucoup de mise en forme à me taper, et je passe beaucoup trop de temps à chercher des commandes et à taponner, pendant que mon égo saigne.
Cela dit, j'ai découvert la merveilleuse fonction qui permet de convertir du texte en tableau, pis je tripe un peu trop fort. Parce que ça marche solidement bien. (Sauf quand ça marche pas. Ce qui est rare. Mais ça arrive. Pis quand ça arrive, ça fuck mon chien solide et ça nécessite du gossage à l'égard duquel je m'estime surqualifiée et surpayée. Mais bon. Faut que ça se fasse, alors je me contente de bourrasser à voix basse, et je gosse.)
Là-dessus, justement, je retourne gosser. Et saigner.
In:
Day-to-day,
Technology
Wednesday, January 18, 2017
Ce midi je suis allée diner au resto avec mes collègues. Notre gestionnaire s'est jointe à nous, et elle en a profité pour me faire un compliment qui m'a vraiment fait plaisir -
"En tk, Quartz, je n'ai pas toujours le temps de répondre aux courriels que tu m'envoies pour aviser que tu seras absente du bureau, mais vraiment, tu devrais écrire. Tu as un grand talent, c'est toujours créatif, même tes histoires de gastro sont amusantes."
Moi, si on me dit que je peux divertir en parlant de gastro, c'est assez pour que j'en conclue que même mon histoire de cheveux ci-dessous doit avoir vraiment changé la vie de mes lecteurs. Or not.
In:
Day-to-day
Être mère, c'est aussi avoir :
1. Un bébé qui dit "bye-bye, mousse" quand, tous les soirs, on vide le bain (dans lequel on a mis du bain moussant, évidemment), et qui ajoute presque systématiquement "fort-fort", une adaptation du "je t'aime fort-fort-fort" qu'il entend de Raiontzukai et moi quand on lui souhaite bonne nuit. Donc, en reformulant, on pourrait dire que j'ai un bébé qui salue la mousse de son bain et qui lui parle de ses sentiments.
2. Un bébé qui réclame "voir!" chaque fois que son grand frère se lève de son pot, puis qui s'installe sur le bord de la toilette dans laquelle on en a vidé le contenu en disant, selon le cas "bye-bye pipi" ou "bye-bye caca". (Cela dit, il n'a pas encore affirmé qu'il aimait fort-fort-fort ces éléments rejetés par le corps de son grand frère. J'en suis bien contente, mais je crains que ça n'arrive sous peu...)
In:
Motherhood
Pis si vous aviez l'impression que j'ai de la misère à gérer mes retours à la ligne (qui fonctionnent très bien à la maison, mais qui se doublent quand j'écris du bureau), bravo, un morceau de robot.
(Pis si vous savez comment ça se fait que j'ai pu régler le problème à la maison, mais que je sèche ici, je suis ouverte à toutes les suggestions.)
In:
Ramblings,
Technology
Bon, aujourd'hui, je fais une pause dans mon contenu songé et pertinent habituel (quoi, vous n'aviez pas remarqué la profondeur constante de mes propos?) pour vous parler... de cheveux.
Plus précisément, des miens.
Pas que je pense vraiment que ça vous intéresse, c'est surtout pour satisfaire mon besoin personnel de chialer contre eux. D'ailleurs, me semble que ça fait vraiment trop longtemps que je n'avais pas chialé contre eux.
Quand j'habitais sur la Rive-Sud, la vie était simple : il suffisait que je me sèche les cheveux au séchoir pour qu'ils tombent droits. J'avais besoin d'un seul outil : un séchoir. Pas de produit, pas de fer plat, même pas de brosse à cheveux. C'était merveilleux, mais je ne mesurais pas ma chance.
Quand je suis emménagée en Outaouais, l'humidité de la région a tué mes cheveux droits : depuis, si je les sèche au séchoir, ils ne tombe pas droits, non - ils viennent juste tous croches. Je dois donc ensuite faire appel à un fer plat. Pis bon, moi, dans la vie, j'ai vraiment mieux à faire que consacrer du temps à mes cheveux. Par conséquent, après quelques semaines d'essais et erreurs, j'ai trouvé une manière de faire friser mes cheveux sans que ça soit trop de trouble, soit en les mouillant et en mettant de la mousse dedans, puis en laissant le tout sécher à l'air libre. Durée totale de l'opération : 5 minutes, les mauvaises journées.
Et puis là, LÀ, alors que ça fait 10 ans que j'applique ce principe-là (encore une fois, sans mesurer ma chance, je suppose), mes cheveux ont décidé, du jour au lendemain, d'arrêter de friser. Mais pas complètement. Maintenant, donc, si je sèche mes cheveux, ils tombent tous croches; si je les mouille et que je mets de la mousse, ils frisent tous croches; et si je le sèche et que j'essaie ensuite de les faire friser, ils ne frisent pas.
Pause pour être en maudit.
Ça fait donc maintenant quelques semaines que je suis de nouveau en période d'essais et erreurs, et je crois avoir fini par trouver une solution fonctionnelle, mais elle nécessite, le matin, l'utilisation d'un fer plat, puis d'un fer à friser, puis l'observation de mes cheveux frisés trop minces pour tenir qui finissent par tomber presque sur-le-champ jusqu'à être tolérablement "vagués".
Et ça, groupe, non seulement mon psychologique trouve ça vraiment trop exigeant comme routine, mais en plus ça me prend 5 minutes de plus le matin, et À QUI JE ME PLAINS, LÀ???
Le plus terrible, dans l'affaire, c'est que ya des moments dans la vie où c'est important de pouvoir faire de quoi avec ses cheveux sans devoir passer par le salon de coiffure. Genre, en voyage. Ou juste quand on fait une quelconque activité (sports, déménagement, etc.) qui va scraper vos cheveux de toute façon. Pis pour ces occasions-là, j'en n'ai pas encore trouvée, de solution.
Mis à part haïr mes cheveux, ou les raser.
Plus précisément, des miens.
Pas que je pense vraiment que ça vous intéresse, c'est surtout pour satisfaire mon besoin personnel de chialer contre eux. D'ailleurs, me semble que ça fait vraiment trop longtemps que je n'avais pas chialé contre eux.
Quand j'habitais sur la Rive-Sud, la vie était simple : il suffisait que je me sèche les cheveux au séchoir pour qu'ils tombent droits. J'avais besoin d'un seul outil : un séchoir. Pas de produit, pas de fer plat, même pas de brosse à cheveux. C'était merveilleux, mais je ne mesurais pas ma chance.
Quand je suis emménagée en Outaouais, l'humidité de la région a tué mes cheveux droits : depuis, si je les sèche au séchoir, ils ne tombe pas droits, non - ils viennent juste tous croches. Je dois donc ensuite faire appel à un fer plat. Pis bon, moi, dans la vie, j'ai vraiment mieux à faire que consacrer du temps à mes cheveux. Par conséquent, après quelques semaines d'essais et erreurs, j'ai trouvé une manière de faire friser mes cheveux sans que ça soit trop de trouble, soit en les mouillant et en mettant de la mousse dedans, puis en laissant le tout sécher à l'air libre. Durée totale de l'opération : 5 minutes, les mauvaises journées.
Et puis là, LÀ, alors que ça fait 10 ans que j'applique ce principe-là (encore une fois, sans mesurer ma chance, je suppose), mes cheveux ont décidé, du jour au lendemain, d'arrêter de friser. Mais pas complètement. Maintenant, donc, si je sèche mes cheveux, ils tombent tous croches; si je les mouille et que je mets de la mousse, ils frisent tous croches; et si je le sèche et que j'essaie ensuite de les faire friser, ils ne frisent pas.
Pause pour être en maudit.
Ça fait donc maintenant quelques semaines que je suis de nouveau en période d'essais et erreurs, et je crois avoir fini par trouver une solution fonctionnelle, mais elle nécessite, le matin, l'utilisation d'un fer plat, puis d'un fer à friser, puis l'observation de mes cheveux frisés trop minces pour tenir qui finissent par tomber presque sur-le-champ jusqu'à être tolérablement "vagués".
Et ça, groupe, non seulement mon psychologique trouve ça vraiment trop exigeant comme routine, mais en plus ça me prend 5 minutes de plus le matin, et À QUI JE ME PLAINS, LÀ???
Le plus terrible, dans l'affaire, c'est que ya des moments dans la vie où c'est important de pouvoir faire de quoi avec ses cheveux sans devoir passer par le salon de coiffure. Genre, en voyage. Ou juste quand on fait une quelconque activité (sports, déménagement, etc.) qui va scraper vos cheveux de toute façon. Pis pour ces occasions-là, j'en n'ai pas encore trouvée, de solution.
Mis à part haïr mes cheveux, ou les raser.
In:
Ramblings
Tuesday, January 17, 2017
I meant to mention this -
Over the holidays, Coco decided to try on my toque. And it fit.
So obviously, I tried on Coco's toque. And it fit.
So next time I need a toque, I just might buy it in a size 2-3 at the children's clothing store I got Coco's...
Over the holidays, Coco decided to try on my toque. And it fit.
So obviously, I tried on Coco's toque. And it fit.
So next time I need a toque, I just might buy it in a size 2-3 at the children's clothing store I got Coco's...
In:
Moments,
Motherhood
Oui, je suis pour le féminisme, je sais que les femmes ont encore beaucoup de chemin à faire pour être les égales des hommes. Mais parfois, vraiment, je trouve que les hommes font pitié.
Il y a deux secondes, par exemple, je suis arrivée à la porte qui donne sur mon étage de travail, où je voulais entrer, au même moment où un collègue voulait, lui, sortir. Ou plutôt, non, je me suis trouvée à genre 6 pieds de la porte au moment où mon collègue, lui, s'encadrait dans la porte qu'il avait ouverte pour sortir de l'espace de travail. On s'entend, il avait huit fois le temps de sortir avant que je me rende. Il ne lui restait que deux pas à faire pour achever le mouvement. Il aurait pu se contenter de sortir et de me tenir la porte ensuite, s'il tenait à être galant. Mais non. Je vous jure, il a reculé, il est retourné dans l'espace de travail, en me tenant la porte bien évidemment, pour me laisser entrer avant d'oser sortir.
Qui est-ce qui a appris à cet homme-là que c'était un affront d'utiliser une porte avant une femme, pour vrai?
Il y a deux secondes, par exemple, je suis arrivée à la porte qui donne sur mon étage de travail, où je voulais entrer, au même moment où un collègue voulait, lui, sortir. Ou plutôt, non, je me suis trouvée à genre 6 pieds de la porte au moment où mon collègue, lui, s'encadrait dans la porte qu'il avait ouverte pour sortir de l'espace de travail. On s'entend, il avait huit fois le temps de sortir avant que je me rende. Il ne lui restait que deux pas à faire pour achever le mouvement. Il aurait pu se contenter de sortir et de me tenir la porte ensuite, s'il tenait à être galant. Mais non. Je vous jure, il a reculé, il est retourné dans l'espace de travail, en me tenant la porte bien évidemment, pour me laisser entrer avant d'oser sortir.
Qui est-ce qui a appris à cet homme-là que c'était un affront d'utiliser une porte avant une femme, pour vrai?
In:
Day-to-day
En 2003, j'habitais sur la Rive-Sud. J'ai habité là trois ans seulement, et, loi de Murphy oblige, je suis tombée drette pendant la période où il y a eu la grève de la STM. De laquelle, je dois l'avouer, je n'avais pas trop souffert puisque mon réseau de transport riverain fonctionnait encore et que la STM offrait un "service essentiel" aux heures de pointe. J'avais donc pu continuer de me rendre à l'Université, et à part la fois où la grève m'avait forcée, alors que je faisais de la fièvre, à me rendre à mon cours pour faire un TP une heure à l'avance, puis à marcher jusqu'à un lointain terminus où attraper un autobus de la Rive-Sud, puis un deuxième, le tout avait été plutôt tolérable. Et de courte durée.
Avance rapide jusqu'en 2009. Je suis maintenant en Outaouais depuis trois ans. Et là, vous devinez? Oui, c'est Oc Transpo, le service de transport d'Ottawa, qui tombe en grève. Cette fois, pas de service essentiel. Rien du tout. Pendant genre un mois. Ce fut l'apocalypse, mais comme j'habite du côté du Québec et que je travaille dans un secteur desservit par le service gatinois, je n'en ai pas vraiment souffert; j'ai surtout observé une augmentation du trafic puisqu'il y avait plus de voitures sur la route. Et bon, j'ai dû me payer un taxi à l'aller et au retour quand nous avons pris l'avion pour le Nouveau-Brunswick à Noël cette année-là.
Puis, aujourd'hui, 2017. Cette fois, c'est le service de transport gatinois, la STO, qui vient de déposer un préavis de grève. Encore une fois, la STO n'est pas un service essentiel, si bien que, le cas échéant, on va encore se ramasser dans le néant.
Sérieux, je commence à en avoir assez, moi, là, des grèves des sociétés de transport. Les employés ont toute ma sollicitude, mais là, trois grèves dans une seule vie, je trouve que ça fait beaucoup.
En fait, ce matin, comme je suis le dénominateur commun, j'ai commencé à me demander si c'était pas moi qui, par ma seule existence, déclenchait des grèves partout où j'allais!
In:
Day-to-day,
Ramblings
Monday, January 16, 2017
Autre quote du jour, véritablement d'aujourd'hui, celle-là :
Mel : Dans le top 10 des choses que je ne pensais jamais faire dans ma vie : mettre une serviette sanitaire à un chien.
Quartz : Et pourquoi tu fais ça?
Mel : Parce que ça me tente.
(Mais non, c'était pas vrai. Je me suis quand même étranglée de rire sur ma gorgée d'eau dans mon cubicule.)
In:
Quotations
Quote du jour, récupérée de la semaine dernière, prononcée par Raiontzukai, âgé de 34 ans, mais atteint d'une incapacité chronique à mesurer le temps avec exactitude qui fait qu'il ajoute systématiquement un an, au moins, à la réalité quand on lui demande son âge ou celui de notre couple -
Raiontzukai : Ma collège a dit qu'elle trouvait qu'il y avait un beau vent de jeunesse au bureau. Je me suis dit intérieurement que j'arrive à 40 ans, alors je ne vois pas où elle voit cette jeunesse-là.
Quartz : Ben voyons, tu arrives à 40 ans, exagère pas.
Raiontzukai : Ben, j'ai 36 ans, il me reste juste quatre ans.
Quartz : Tu n'as pas 36 ans.
Raiontzukai (en écarquillant les yeux sous l'effet de la soudaine réalisation) : Hé, t'as raison! Il me reste encore six ans!!!
Raiontzukai : Ma collège a dit qu'elle trouvait qu'il y avait un beau vent de jeunesse au bureau. Je me suis dit intérieurement que j'arrive à 40 ans, alors je ne vois pas où elle voit cette jeunesse-là.
Quartz : Ben voyons, tu arrives à 40 ans, exagère pas.
Raiontzukai : Ben, j'ai 36 ans, il me reste juste quatre ans.
Quartz : Tu n'as pas 36 ans.
Raiontzukai (en écarquillant les yeux sous l'effet de la soudaine réalisation) : Hé, t'as raison! Il me reste encore six ans!!!
Sans aucune véritable raison (si ce n'est qu'il n'y avait rien d'autre à la télé et qu'on manquait de motivation pour trouver autre chose sur le net), Raiontzukai et moi-même avons, en fin de semaine, écouté une sorte de télé-réalité sur le quotidien à différents points d'entrée canadiens.
Ce n'est rien de très palpitant - des gens qui tentent d'entrer au pays sans avoir obtenu le visa nécessaire, ou sans payer les taxes applicables sur les articles qu'il ramènent avec eux. Généralement donc, rien qui ne change votre vie.
Jusqu'à samedi soir.
La petite histoire commence de façon aussi louche et anodine que toutes les autres : il s'agit d'un Canadien qui revient chez lui après un long voyage en Asie, notamment en Inde. Il ramène avec lui trois valises et l'agent des douanes, qui soupçonne que le voyageur ramène de la drogue, décide de les fouiller.
La première valise est bleue et, sans doute pour pouvoir mieux la reconnaître, le voyageur l'a enroulée de corde verte. L'agent des douanes coupe la corde et le voyageur déverrouille le cadenas avec la clef qu'il a dans son porte-clef. L'agent commence donc à fouiller dans les vêtements qui se trouvent dans la valise, puis tombe sur un sac de plastique. Comme il l'ouvre pour en examiner le contenu, le voyageur affirme - ils le font tous - this is not my bag.
Moi, dans mon salon, évidemment, je ne le crois pas. L'agent à l'écran non plus, mais lui, il est obligé de faire les choses dans les formes. Donc il rappelle au voyageur qu'il a dit que les trois valises étaient à lui, et qu'il serait hautement improbable qu'un autre voyageur ayant pris le même vol que lui ait également une valise bleue attachée avec de la corde verte, dont le cadenas s'ouvrirait avec sa clef!
Rien à faire, le voyageur insiste, ce n'est pas sa valise. Pendant que je lève les yeux au ciel dans mon divan, l'agent escorte le voyageur jusqu'au caroussel à bagages pour qu'il trouve sa valise.
Et vous ne devinerez JAMAIS.
Ben OUI, ils ont trouvé là la véritable valise du voyageur, une DEUXIÈME valise bleue attachée avec de la corde verte, verrouillée avec un cadenas compatible avec sa clef.
Ça fait deux jours de ça, et j'en suis pas encore revenue.
Prenez garde. Parce que les choses invraisemblables, elles arrivent pour vrai, pis quand elles arrivent à la douane, ça doit être vraiment très traumatisant. (Un jour, je vous raconterai la fois où Raiontzukai m'a fait brailler dans un aéroport australien en "perdant" mon passeport au petit matin....)
Pour vrai, là. Mettez-vous à la place du pauvre petit voyageur. Vous rentrez chez vous avec votre valise qui se caractérise principalement par l'adjectif "reconnaissable entre toutes". Vous l'ouvrez avec votre clef. Pis à l'intérieur, vous trouvez des trucs que vous n'avez jamais vus de votre vie, dont un sac qui semble très louche. Et vous clamez que cette valise-là n'est pas à vous, affirmation dont vous mesurez très bien la non-crédibilité. Personnellement, je pense que j'aurais encore braillé!
Cela dit, parallèlement, une chance que le voyageur s'est fait intercepter; autrement, il aurait ouvert cette valise-là chez lui. Et si ça doit être particulièrement traumatisant de l'ouvrir devant un agent des douanes qui vous prend pour un trafiquant de drogue, vous devez quand même tomber encore plus des nues quand vous l'ouvrez chez vous et que vous ne savez pas trop comment vous y prendre pour la remettre au propriétaire et récupérer la vôtre....
Ce n'est rien de très palpitant - des gens qui tentent d'entrer au pays sans avoir obtenu le visa nécessaire, ou sans payer les taxes applicables sur les articles qu'il ramènent avec eux. Généralement donc, rien qui ne change votre vie.
Jusqu'à samedi soir.
La petite histoire commence de façon aussi louche et anodine que toutes les autres : il s'agit d'un Canadien qui revient chez lui après un long voyage en Asie, notamment en Inde. Il ramène avec lui trois valises et l'agent des douanes, qui soupçonne que le voyageur ramène de la drogue, décide de les fouiller.
La première valise est bleue et, sans doute pour pouvoir mieux la reconnaître, le voyageur l'a enroulée de corde verte. L'agent des douanes coupe la corde et le voyageur déverrouille le cadenas avec la clef qu'il a dans son porte-clef. L'agent commence donc à fouiller dans les vêtements qui se trouvent dans la valise, puis tombe sur un sac de plastique. Comme il l'ouvre pour en examiner le contenu, le voyageur affirme - ils le font tous - this is not my bag.
Moi, dans mon salon, évidemment, je ne le crois pas. L'agent à l'écran non plus, mais lui, il est obligé de faire les choses dans les formes. Donc il rappelle au voyageur qu'il a dit que les trois valises étaient à lui, et qu'il serait hautement improbable qu'un autre voyageur ayant pris le même vol que lui ait également une valise bleue attachée avec de la corde verte, dont le cadenas s'ouvrirait avec sa clef!
Rien à faire, le voyageur insiste, ce n'est pas sa valise. Pendant que je lève les yeux au ciel dans mon divan, l'agent escorte le voyageur jusqu'au caroussel à bagages pour qu'il trouve sa valise.
Et vous ne devinerez JAMAIS.
Ben OUI, ils ont trouvé là la véritable valise du voyageur, une DEUXIÈME valise bleue attachée avec de la corde verte, verrouillée avec un cadenas compatible avec sa clef.
Ça fait deux jours de ça, et j'en suis pas encore revenue.
Prenez garde. Parce que les choses invraisemblables, elles arrivent pour vrai, pis quand elles arrivent à la douane, ça doit être vraiment très traumatisant. (Un jour, je vous raconterai la fois où Raiontzukai m'a fait brailler dans un aéroport australien en "perdant" mon passeport au petit matin....)
Pour vrai, là. Mettez-vous à la place du pauvre petit voyageur. Vous rentrez chez vous avec votre valise qui se caractérise principalement par l'adjectif "reconnaissable entre toutes". Vous l'ouvrez avec votre clef. Pis à l'intérieur, vous trouvez des trucs que vous n'avez jamais vus de votre vie, dont un sac qui semble très louche. Et vous clamez que cette valise-là n'est pas à vous, affirmation dont vous mesurez très bien la non-crédibilité. Personnellement, je pense que j'aurais encore braillé!
Cela dit, parallèlement, une chance que le voyageur s'est fait intercepter; autrement, il aurait ouvert cette valise-là chez lui. Et si ça doit être particulièrement traumatisant de l'ouvrir devant un agent des douanes qui vous prend pour un trafiquant de drogue, vous devez quand même tomber encore plus des nues quand vous l'ouvrez chez vous et que vous ne savez pas trop comment vous y prendre pour la remettre au propriétaire et récupérer la vôtre....
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