Saturday, February 24, 2007

Que faites-vous pour l'environnement ?

Personnellement, je prends le transport en commun, j'utilise des sacs réutilisables pour l'épicerie, j'utilise des ampoules fluocompactes, je baisse ou j'éteins le chauffage quand je ne suis pas à la maison, j'utilise du savon à linge biodégradable et je recycle.

Mais on peut tous en faire un peu plus.

Friday, February 23, 2007

Ally: You know, I could get used to this.
Gregg: Why don't you, then?
(Ally McBeal)
Ma quote du jour provient aujourd'hui d'A, ma voisine du dessus, la fille d'Agnan, qui m'a permis d'avoir un moment Maridi dans l'autobus ce soir.

Car Maridi pogne des fous rires incroyables qui durent des années-lumière.

Sortant ses mitaine de ses poches en voyant notre arrêt arriver :

Mes mitaines sont tellement maganées qu'à les regarder, j'arrive même plus à savoir quelle est la gauche et quelle est la droite. Même que des fois, je les essaie et ça feel weird des deux côtés...

Non, honnêtement, c'était pas si drôle. Ce qui ne m'a pas empêchée de rire presque à en pleurer tellement c'était inattendu, ce qui a fait rire non seulement A, mais aussi un monsieur et une madame assis pas trop loin de nous dans l'autobus...

Thursday, February 22, 2007

La bonne nouvelle du jour


J'ai un plan de versements égaux pour mon électricité, pour la simple et bonne raison que c'est beaucoup moins compliqué de payer un montant fixe par mois.

Quand je suis arrivée ici, par contre, le montant fixe établi par Hydro-Québec a manqué de me faire faire une crise cardiaque : 102$. Par mois. Pour un quatre et demi. Genre, le double de ce que ça nous coûtait dans la métropole.

J'ose même pas imaginer à quel point le gars qui habitait ici avant mois pouvait chauffer en hiver pour qu'on me propose un paiement du genre.

Ce soir, j'ai reçu mon compte d'électricité, accompagné d'une petite note qui m'annonçait qu'on avait révisé mon versement mensuel.

À partir du mois prochain, donc, je paierai 41,49$ par mois.

Soit moins que ce que nous payions dans la métropole.

Je viens de gagner 60$ par mois. Qu'est-ce que je vais faire avec ça, maintenant ?
Quartz : Je te dis, je travaille comme une folle au bureau ces temps-ci.
Mom : Je m'en suis douté, tu m'as pas envoyé un seul e-mail de joke cette semaine.
Au fait. J'ai remarqué la semaine dernière qu'il y a une belle petite Yaris rouge 4 portes, hatchback, dans la cours de la maison voisine à la mienne.

J'ai l'impression qu'on me provoque.

Wednesday, February 21, 2007

À propos d'écriture


En relisant mon dernier texte ci-dessous, tout à l'heure, j'ai vu à quel point il ne fonctionne pas de manière autonome. Ce n'est pas surprenant étant donné que je l'ai rédigé d'un seul jet hier soir après avoir relu m'être replongée dans l'ambiance voulue. J'ai donc eu envie d'ajouter un lien vers le premier volet, mais je ne l'ai pas fait puisque j'ai aussi semé quelques références à d'autres textes plus anciens, vers lesquels je n'avais pas envie de renvoyer.

Après avoir discuté avec Peanut, il m'a confirmé qu'effectivement, il avait complètement oublié le premier volet de ce thème. Je me résous donc à faire un lien parce que vraiment, ce deuxième volet n'a aucune autonomie. Voilà.

Sinon, les habitués de la blogosphère connaissent déjà sans aucun doute la nouvelle tendance qui souffle sur la pseudo "élite" actuellement : la mode des à-la-manière-de. En d'autres mots, un bloggeur rédige un billet en imitant le style d'un autre bloggeur.

J'ai commencé à jouer avec l'idée il y a quelques jours déjà, et j'ai bien dû me rendre à l'évidence qu'elle est intéressante.

Je n'ai pas encore décidé de m'essayer, par contre. Faut dire que parmi les blogs que je lis régulièrement, rare sont ceux qui font montre d'un style bien défini - et en tapant ces lignes, je me dis que même mon style personnel ne doit pas être évident ici tant ce blog est un ramassis de genre TOUT. Bref, les seuls bloggeuses présentant un style d'écriture particulier que je pourrais être tentée d'imiter sont AAB et Swan.

À partir de là, je réalise que je me reconnais souvent dans leurs billets, donc que l'exercice de style n'aurait sans doute pas la même valeur.

Mais bon.
Je verrai bien. J'en suis à peu près là dans mes réflexions.

Tuesday, February 20, 2007

That night, as usual, he left after giving her a quick hug in the hall.

He heard her shut the door behind his back, as he walked towards his car, but he didn't turn around: everytime, he felt a sudden rush to move very fast. To get up. To walk anywhere without looking back.

And well, basically, that's what he did.

He allowed himself to briefly look up at the quiet house as he unlocked his car door - one last glance, one last thought of her. He could see she was now sitting at the kitchen table.

He got in the car and started the engine. After a quick look in the rear view mirror, he pulled away from the sidewalk, obeyed the stop sign two blocks further down the street, and turned right on the boulevard.

He wasn't sure how it all had come to this. He was't even sure he'd ever wanted this whole situation, although there was little doubt that he'd taken every possible step that could lead him there.

He'd always reassured himself that it was all okay, that it didn't count, that he'd made his choice.

Until.

The street light turned red and he stopped at the intersection. He took a look at his watch: 7:15. He was running a little late, but she wouldn't make anything of it. He used to get home around 7, but lately he'd begun arriving a little after that and she didn't mention it. She just smiled quietly at him when he walked through the door, plain happy to see him.

He was happy to see her, too, everytime.

It wasn't all that bad, really. There were rules he was very careful to abide by. Never his place. No promises. No questions. No future. He'd made his decision and nothing on earth could make him change his mind.

He knew what he wanted, and he knew what the only way to get it was. Love wasn't even a component of this equation.

The light turned green again and he made a left turn and merged onto the highway.

He wasn't even actually hiding, he thought: she knew. She couldn't possibly not know. She probably was doing a hell of a good job pretending she had no idea, but she had to know.

She knew what she wanted, too.

Exit 89-E, second street to the left, fifth house to the right.

He pulled into the parking, stopped the car. He stayed still for a moment, staring at the brick wall in front of him.

Until what, really? It was okay. There were no worries to be had.

He got out of the car, locked the doors and slowly walked towards the hall of the building, fishing for the key to their appartment in his right pocket, under his wallet, with the pen he'd forgotten he'd left there.

Maybe this had been the last time. Maybe not.
He didn't have to wonder.
Le commentaire que Swan m'a laissé hier m'a rappelé que j'ai, de façon impardonnable, négligé de la féliciter publiquement par l'intermédiaire de mon blog de s'être enfin trouvé un appartement !
Joignez-vous donc à moi pour la féliciter et lui souhaiter bonne chance dans sa nouvelle vie !

J'allais dire autre chose, mais je viens de me faire garrocher un autre texte urgent sur ma pile déjà importante, alors ça sera une autre fois !

Monday, February 19, 2007

Pendant les deux prochaines semaines, je prendrai l'autobus avec la fille d'Agnan. Elle étudie la médecine vétérinaire en Montérégie et termine ses études au printemps. C'est de valeur que ça soit maintenant que j'aie besoin d'un vétérinaire pour ma petite Sambuca !

Bref, en discutant, ce matin, j'ai mentionné que je suivais des cours de hip-hop, et elle s'est exclamée qu'elle en suivait également : elle dit adorer danser, mais être pourrie. Ce qui me convient très bien : on a donc convenu de s'inscrire ensemble à un cours de danse quand elle aurait terminé son doc et qu'elle reviendrait en région.

Un cours de danse, c'est bien, mais deux, c'est mieux !

Ce qui me fait penser que j'ai réalisé il y a quelques semaines déjà, en voyant une affiche dans l'autobus qui clamait, à l'attention des étudiants qui quittent pour la métropole Reviens en région !, que j'habite maintenant en région.

J'ai eu un choc.
Ayoye.

J'étais déjà en rush relativement important depuis jeudi dernier, au boulot, mais j'avais vraiment rien vu. En après-midi, ma gestionnaire s'est littéralement mise à me garocher des textes par la tête jusqu'à ce que je commence tranquillement à me noyer. Sans compter tous les textes que j'ai refusé par simple impossibilité mathématique de les faire dans les temps.

J'ai dû traduire près du double de ce que je traduis en général dans une journée, et une erreur d'une cliente a fait en sorte que la journée se finisse en temps supp pour moi et Lift.

J'ai donc six textes qui m'attendent sagement sur le coin de mon bureau, demain matin. Qui est-ce qui disait que les fonctionnaires, ça ne travaillait pas, que je le frappe ?
From today on, if look right to the left of my screen, I can see postcards of Lake Louise (Banff), Puerta de Alcalá (Madrid), Stanley Park (Vancouver), West Edmonton Mall, New York City, Drumheller, Craigdarroch Castle (Victoria) and Calgary.

Teehee.
Étant de mauvais poil depuis que j'ai mis le pied dans mon cubicule et que j'ai trouvé un rush à ajouter sur le tas que je m'acharnais à faire descendre depuis jeudi dernier, j'ai demandé à DraG de me faire sourire.

Il a réussi au-delà de mes espérances : je retranscris donc ici sa petite histoire qui m'a bien amusée. Vous ne la trouverez sans doute pas aussi comique que moi puisque vous n'avez pas l'habitude de voir DraG parsemer ses courriels de deux points de suspension au lieu de trois et d'essayer de les interpréter correctement.

Mais bon. Moi, ça m'a fait rire, donc :

Stè une fois trois ptits points ki s'entendaient plus ou moins, mais qui se tenaient tjrs ensemble qnd meme, mais a force de se faire dire k'ils prenaient de la place k'ils étaient long et gros, deux des ptits points se sont mis d'accord pour abandonner le 3e, donnant ainsi naissance aux deux points côte à côte et au point seul. De manière similaire se sont crééer les deux points (un au-dessus de l'autre) et la virgule, ki est le 3 e point ki pleure. La cédille provient également d'une histoire similaire ki a mal tournée, le 3e point s'étant pendu sur le c, ce ki a fait pleurer un des deux autres points et ki a donné naissance au point-virgule. FIN
(sic)
Putain, c'est quoi cet espèce de rush-là qu'on me pitche dessus depuis la semaine dernière ????

Sunday, February 18, 2007

Je crois être de nature plutôt complaisante, dans le sens que je n'ai jamais eu de problème à respecter les gens qui ont des opinions ou des valeurs différentes des miennes. En d'autres mots, je n'exige pas des gens qu'ils partagent mes idées. Je n'essaie de convertir personne à mes méthodes et, du moment que les autres ne tentent pas de me convaincre qu'ils ont raison, on peut s'entendre.

C'est normal, non ? Après tout, peu m'importe que les autres aient des valeurs opposées aux miennes, tant et aussi longtemps que cela ne m'affecte pas. Du moins, c'est ce que j'ai toujours pensé, chaque fois que je me retrouvais à côtoyer des gens dont la façon de penser était diamétralement opposée à la mienne.

Mais depuis de longues semaines, je me demande : est-ce que c'est vraiment réaliste de croire qu'il est possible de côtoyer des gens sans que leurs valeurs ne finissent par empiéter sur votre vie ?

Ce qui m'horripile particulièrement, chez les gens, c'est le matérialisme et le syndrôme de la princesse (qui, notez-le bien, peut affecter le genre masculin autant que le genre féminin). J'ai beaucoup de difficultés avec ça, honnêtement. Mais vraiment beaucoup. Je suis fondamentalement contre le surplus de possession, l'excès de luxe et l'idée que les autres fassent les trucs à ma place.

Mais si ça vous rend heureux de posséder un divan à 3000$ ou de régenter les moindres mouvements de votre significant other, qu'est-ce que ça peut bien me faire ?
Vite, comme ça : rien du tout. D'où ma conclusion que je peux m'entendre avec les gens matérialistes et se croyant issus de la royauté.

Or, et c'est pourquoi je tourne et je retourne la question sus-mentionnée dans ma tête depuis un bon bout, je commence à croire que c'est utopique de croire que les valeurs des autres n'empiètent jamais sur vos plates-bandes.

J'ai encore vu des valeurs s'entrechoquer durement la semaine dernière, et j'ai vu une personne avoir beaucoup de peine des suites de cet accrochage-là. Ma première réaction en a été une d'étonnement pur : in-cro-ya-ble, c'était pas à moi que c'était arrivé, c'était pas moi qui me retrouvait en miettes, cette fois.

J'en ai déduit que j'avais malgré moi laissé des merdes de la classe inférieure m'infliger beaucoup plus de séquelles que je l'avais d'abord cru.

Ma deuxième réaction a été une vague de sympathie pour la personne affectée puisque mes valeurs personnelles correspondent beaucoup plus aux siennes qu'à celle de la personne qui lui a fait de la peine.

Ma troisième réaction est la cause de ce post-ci, c'est-à-dire que je commence sérieusement à douter qu'il soit possible de côtoyer des gens qui n'ont pas le même regard sur le monde que nous sans finir par avoir mal.


Here is my beautiful Sambuca.