Friday, November 24, 2017
Ça paraît pas, mais le jour où vous avez décidé d'aller au Japon, soit un pays où vous allez dormir principalement sur des tatamis posés directement sur le sol, c'était marketing en maudit quand on tient compte du fait que votre bébé a besoin d'une barrière dans son lit pour ne pas se câlisser par terre toutes les nuits....
In:
Motherhood,
Travels
Thursday, November 23, 2017
Cette semaine, Raiontzukai travaille au bureau plutôt que de la maison. Il termine à la même heure que moi pour que les choses soient plus faciles le soir, et comme son bureau est situé plus près de la garderie que le mien, c'est lui qui va chercher les enfants à la fin de la journée. Pour que ce soit plus efficace, le matin, il laisse Cindy dans les rues près de la garderie pour l'y reprendre le soir.
La station où il faut descendre pour aller à la garderie est celle qui précède immédiatement celle où il faut descendre pour aller à la maison. (Ça a l'air proche de même, mais il faut quand même compter un 15-20 minutes pour marcher de cette dernière station jusqu'à la garderie. Bref.)
Hier après-midi, comme l'autobus laisse descendre les gens à la station Garderie, je reçois trois messages textes sur mon cellulaire. Je suis en train de finir mon livre alors je ne réagis pas. Les gens finissent de descendre, l'autobus décolle et s'écarte de quelques mètres de la station pour s'arrêter à la lumière rouge.
Comme je descends à la prochaine station, je ferme mon livre et j'en profite pour lire mes messages. Je sors mon téléphone de ma sacoche et je vois seulement le dernier des trois messages, qui dit : "Peux-tu aller chercher les enfants?"
Simultanément dans ma tête, j'ai : 1) je suis en train de manquer mon arrêt; 2) attraper un autobus en sens inverse au sens de la majorité des usagers à l'heure de pointe est impossible; 3) les 20 minutes de marche de la prochaine station jusqu'à la garderie.
Je me lève en peur; par chance, la lumière rouge perdure. Je cours jusqu'à une porte et demande au chauffeur de l'ouvrir.
Je sors de l'autobus et lit les autres messages de Raiontzukai, qui me dit qu'il a pris le mauvais autobus et va attendre de prendre un autobus qui va le ramener vers la maison.
Je lui demande il est où, pensant qu'il serait à quelques stations de la maison. Mais non. Quand il s'emmêle les pinceaux, mon chum, il fait pas ça à moitié. C'est go big or go home. Il était dans la ville d'à côté.
Allez-y, riez; l'éducatrice à qui j'ai raconté l'histoire ne s'est pas gênée pour le faire.
J'avais quand même l'intention d'aller chercher le pauvre Raiontzukai avec l'auto, mais finalement, le passage à la garderie s'est étiré parce que Coco avait trouvé le moyen de perdre une mitaine, qu'on a cherchée pendant vraiment trop longtemps et que je devais ensuite aller mettre de l'essence; rendu là, il se faisait tard, les enfants avaient faim et un autobus devait bientôt passer à l'arrêt où était Raiontzukai.
Si bien que mon chum qui voulait finir de travailler à la même heure que moi pour que les choses soient plus faciles est arrivé à la maison une bonne heure plus tard que prévu, alors que les enfants étaient sur le point de monter prendre leur bain.
La station où il faut descendre pour aller à la garderie est celle qui précède immédiatement celle où il faut descendre pour aller à la maison. (Ça a l'air proche de même, mais il faut quand même compter un 15-20 minutes pour marcher de cette dernière station jusqu'à la garderie. Bref.)
Hier après-midi, comme l'autobus laisse descendre les gens à la station Garderie, je reçois trois messages textes sur mon cellulaire. Je suis en train de finir mon livre alors je ne réagis pas. Les gens finissent de descendre, l'autobus décolle et s'écarte de quelques mètres de la station pour s'arrêter à la lumière rouge.
Comme je descends à la prochaine station, je ferme mon livre et j'en profite pour lire mes messages. Je sors mon téléphone de ma sacoche et je vois seulement le dernier des trois messages, qui dit : "Peux-tu aller chercher les enfants?"
Simultanément dans ma tête, j'ai : 1) je suis en train de manquer mon arrêt; 2) attraper un autobus en sens inverse au sens de la majorité des usagers à l'heure de pointe est impossible; 3) les 20 minutes de marche de la prochaine station jusqu'à la garderie.
Je me lève en peur; par chance, la lumière rouge perdure. Je cours jusqu'à une porte et demande au chauffeur de l'ouvrir.
Je sors de l'autobus et lit les autres messages de Raiontzukai, qui me dit qu'il a pris le mauvais autobus et va attendre de prendre un autobus qui va le ramener vers la maison.
Je lui demande il est où, pensant qu'il serait à quelques stations de la maison. Mais non. Quand il s'emmêle les pinceaux, mon chum, il fait pas ça à moitié. C'est go big or go home. Il était dans la ville d'à côté.
Allez-y, riez; l'éducatrice à qui j'ai raconté l'histoire ne s'est pas gênée pour le faire.
J'avais quand même l'intention d'aller chercher le pauvre Raiontzukai avec l'auto, mais finalement, le passage à la garderie s'est étiré parce que Coco avait trouvé le moyen de perdre une mitaine, qu'on a cherchée pendant vraiment trop longtemps et que je devais ensuite aller mettre de l'essence; rendu là, il se faisait tard, les enfants avaient faim et un autobus devait bientôt passer à l'arrêt où était Raiontzukai.
Si bien que mon chum qui voulait finir de travailler à la même heure que moi pour que les choses soient plus faciles est arrivé à la maison une bonne heure plus tard que prévu, alors que les enfants étaient sur le point de monter prendre leur bain.
In:
Day-to-day,
Motherhood
Monday, November 20, 2017
À l'instar du mâle moderne, manifestement, j'évolue, mais très len-te-ment.
Depuis quelques semaines, j'en suis à me demander pourquoi je m'obstine à entretenir des relations avec des gens avec qui je n'ai à peu près rien en commun.
En fait, c'est pas vrai, je sais pourquoi je le fais : parce que je suis plus complaisante que même moi j'aime à le croire et parce que je continue de croire que c'est le genre de truc qui peut se faire sans causer de problèmes.
Puis, j'ai repensé à ça.
Aujourd'hui, donc, j'ai la réponse : c'est évident que les valeurs des autres, si elles ne correspondent pas aux nôtres, vont toujours finir par nous foutre quelques claques en pleine gueule. Je ne sais même pas pourquoi j'ai mis autant de temps avant de l'accepter. On juge tous les autres en fonction de nos valeurs et de nos idées; si on est près d'une personne qui n'a pas les mêmes, il n'existe aucune possibilité que ça se passe bien en tout temps. Dans le meilleur des cas, ça peut se passer bien généralement, mais c'est clair que nos valeurs vont finir par sacrer une volée à l'autre personne. Fort probablement malgré nous, même.
Apprenez donc de moi, s'il-vous-plaît.
Depuis quelques semaines, j'en suis à me demander pourquoi je m'obstine à entretenir des relations avec des gens avec qui je n'ai à peu près rien en commun.
En fait, c'est pas vrai, je sais pourquoi je le fais : parce que je suis plus complaisante que même moi j'aime à le croire et parce que je continue de croire que c'est le genre de truc qui peut se faire sans causer de problèmes.
Puis, j'ai repensé à ça.
Aujourd'hui, donc, j'ai la réponse : c'est évident que les valeurs des autres, si elles ne correspondent pas aux nôtres, vont toujours finir par nous foutre quelques claques en pleine gueule. Je ne sais même pas pourquoi j'ai mis autant de temps avant de l'accepter. On juge tous les autres en fonction de nos valeurs et de nos idées; si on est près d'une personne qui n'a pas les mêmes, il n'existe aucune possibilité que ça se passe bien en tout temps. Dans le meilleur des cas, ça peut se passer bien généralement, mais c'est clair que nos valeurs vont finir par sacrer une volée à l'autre personne. Fort probablement malgré nous, même.
Apprenez donc de moi, s'il-vous-plaît.
In:
Ramblings
In case you're wondering, if you really wanna be successful at racing, pick a very small race. That's what I do, and it works wonders, as I actually won my 5K this weekend. Well, there were five men who finished before me, but I was the first woman, which makes me an actual gold medalist.
Of course, there were only 24 women running. But I don't have to specify that when I tell the story, now, do I?
Of course, there were only 24 women running. But I don't have to specify that when I tell the story, now, do I?
In:
Day-to-day
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