Quand je prends mon vélo pour aller travailler, c'est dans la salle de bain de l'étage que je me change en fin de journée - que je remets mes vêtements de lycra, je veux dire. Quand j'en sors, j'ai une mini longueur de couloir à parcourir jusqu'à la cage d'escaliers et je dois avouer que j'ai toujours un peu peur de tomber sur des collègues, surtout ceux qui ne font pas partie de mon équipe et que je connais moins, pis d'être là avec mes leggings qui me collent à la peau, mon padding de fesses et ma petite camisole, dans un contraste frappant non seulement avec les vêtements que je porte pour travailler, mais aussi avec leur look qui tire sur le business professional.
(Cette crainte est sans doute plus présente depuis que, un mois après l'épisode, je suis tombée nez à nez dans la cage d'escalier avec le rédacteur qui m'avait rendue mal à l'aise. Pour faire exprès, il faisait genre 40 degrés dehors ce jour-là alors j'avais un pourcentage assez élevé de peau exposée. J'ai descendu les escaliers le plus lentement que je pouvais pour creuser un écart entre lui et moi, mais ça ne l'a pas empêché de m'attendre en bas pendant de longues secondes afin de me tenir la porte. Ce qui, en fait, révèle qu'au final, il s'est comporté de façon très honorable et non traumatisante cette fois-là - il m'a même saluée, c'est dire. Mais j'étais pas prête à le revoir. Genre, ever. Mais je digresse, là.)
Vous le savez sans doute, il est bon d'affronter ses peurs.
Ainsi, lundi après-midi, une fois avoir enfilé mes vêtements de vélo, je me suis rendu compte que j'avais oublié mon casque dans mon bureau. J'ai donc défilé dans le couloir toute saucissonnée de Under Armour. Ça s'est bien passé, j'ai croisé seulement deux collègues.
Mardi après-midi, un épisode dramatique a connu son dénouement à 16 heures 23 secondes très exactement, soit juste au moment où j'allais me changer dans la salle de bain. Après de longues discussions sur une formulation, j'ai chargé une collègue d'envoyer un courriel. Je ne voulais pas partir immédiatement au cas où un autre chapitre du drame débuterait à la suite du courriel, alors j'ai décidé d'aller me changer, puis de revenir voir si les cieux s'étaient enflammés en mon absence. Ça m'a permis de croiser encore deux-trois collègues dans mon accoutrement de cycliste.
Puis, ce matin, je travaille de la maison. Jusqu'au moment où je constate qu'à la suite d'une série d'erreurs commises par pas moins de quatre personnes - dont moi -, j'ai dans les mains un dossier qui doit être rendu aujourd'hui. Après discussion avec une superviseure, il est décidé que je dois le rapporter au bureau. Cette fois, c'est devant pas moins de neuf collègues que j'ai pu déambuler.
Faque je pense que j'ai passé à autre chose. Peut-être que je devrais commencer à porter du Lululemon au bureau, finalement. Ça fitterait peut-être dans le Casual Friday.
Thursday, June 13, 2019
Quote du jour :
Mel : Je traduis une décision dans laquelle la demanderesse a été déclarée plaideuse quérulente parce qu'elle gosse.
Mel : Je traduis une décision dans laquelle la demanderesse a été déclarée plaideuse quérulente parce qu'elle gosse.
In:
Quotations
Wednesday, June 12, 2019
That moment when UPS delivers that package that was part of the order that was mysteriously canceled by Amazon.
In:
Day-to-day,
Moments
Quote du jour cute (parce que mon équipe de travail déménage) -
Petit Chiot (s'encadrant dans l'entrée de mon cubicule) : So I'm just going to stand here because it's the last day.
Petit Chiot (s'encadrant dans l'entrée de mon cubicule) : So I'm just going to stand here because it's the last day.
In:
Quotations
Frustration de la journée -
Bout d'Chou : Maman, est-ce qu'aujourd'hui on va à la garderie?
Quartz : Oui, Bout d'Chou.
Bout d'Chou (déçu et fâché) : Aaaah! Mais quand est-ce qu'on va au Portugal?
Bout d'Chou : Maman, est-ce qu'aujourd'hui on va à la garderie?
Quartz : Oui, Bout d'Chou.
Bout d'Chou (déçu et fâché) : Aaaah! Mais quand est-ce qu'on va au Portugal?
In:
Motherhood,
Quotations,
Travels
Tuesday, June 11, 2019
Monday, June 10, 2019
À Pâques dernier, la famille de Raiontzukai est venue nous visiter. Ma belle-soeur et mon beau-frère, visant, selon leurs propres dires, le titre de "aunt and uncle of the year", nous ont laissé la Wii qu'ils n'utilisaient plus. Avec leurs jeux. Dont Super Mario.
Pis moi, Super Mario, c'est mon enfance. Nous avions pas beaucoup de jeux de NES chez nous, mais nous avions Mario 1 et Mario 3. Mon voisin, un crack du NES, venait chez nous faire le tour de ses cassettes et de mes cassettes. C'est à lui que j'ai emprunté Mario 2 le temps que j'arrive enfin, des années après lui, à le terminer. J'ai braillé de rage en essayant de finir Mario 3, j'ai passé des heures à jouer à Mario 1 en boucle en essayant de faire un max de points quand le jeu est devenu trop facile à terminer pour que ça représente un défi. Et ça, c'est sans compter le temps que j'ai passé sur Mario World sur le Super Nintendo quand on allait chez une de mes tantes.
Faque là, je suis replongée dans Super Mario. Je passe mon temps à m'exclamer : oh, c'est comme dans Mario 1! Comme dans Mario 3! devant Raiontzukai qui a tout oublié. (Mais faut dire que Raiontzukai a tout oublié de son enfance. Ça doit être triste. Mais passons.) Les enfants ont leur propre save, et après les avoir vu scrapper toutes mes vies, je me suis créé la mienne. Et parfois, ils me demandent de jouer à Mario pour qu'ils puissent me regarder. Si j'avais pas passé autant de temps à regarder mon voisin jouer quand j'étais petite, je ne comprendrais pas l'intérêt, mais là, je le comprends vraiment. Donc je le fais parfois. Pis, bon, ça se peut que je me fâche et m'exclame un peu contre les bibittes. Les enfants trouvent ça ben drôle. Je contrôle mon langage, du moins j'essaie, mais Bout d'Chou a quand même très vite compris que j'insulte les bibittes. Pis il essaie de faire comme moi en trouvant ses propres insultes. Généralement ça ne vole pas très haut, mais la semaine dernière, il a lancé un : "Eille, maudite bibitte de pénis de chatte!"
Pis, pour vrai, je l'ai trouvée vraiment drôle. Je l'ai ri vraiment beaucoup. Au point que Raiontzukai s'est écrié : "Ben là, chérie, encourage-le pas!"
Pis moi, Super Mario, c'est mon enfance. Nous avions pas beaucoup de jeux de NES chez nous, mais nous avions Mario 1 et Mario 3. Mon voisin, un crack du NES, venait chez nous faire le tour de ses cassettes et de mes cassettes. C'est à lui que j'ai emprunté Mario 2 le temps que j'arrive enfin, des années après lui, à le terminer. J'ai braillé de rage en essayant de finir Mario 3, j'ai passé des heures à jouer à Mario 1 en boucle en essayant de faire un max de points quand le jeu est devenu trop facile à terminer pour que ça représente un défi. Et ça, c'est sans compter le temps que j'ai passé sur Mario World sur le Super Nintendo quand on allait chez une de mes tantes.
Faque là, je suis replongée dans Super Mario. Je passe mon temps à m'exclamer : oh, c'est comme dans Mario 1! Comme dans Mario 3! devant Raiontzukai qui a tout oublié. (Mais faut dire que Raiontzukai a tout oublié de son enfance. Ça doit être triste. Mais passons.) Les enfants ont leur propre save, et après les avoir vu scrapper toutes mes vies, je me suis créé la mienne. Et parfois, ils me demandent de jouer à Mario pour qu'ils puissent me regarder. Si j'avais pas passé autant de temps à regarder mon voisin jouer quand j'étais petite, je ne comprendrais pas l'intérêt, mais là, je le comprends vraiment. Donc je le fais parfois. Pis, bon, ça se peut que je me fâche et m'exclame un peu contre les bibittes. Les enfants trouvent ça ben drôle. Je contrôle mon langage, du moins j'essaie, mais Bout d'Chou a quand même très vite compris que j'insulte les bibittes. Pis il essaie de faire comme moi en trouvant ses propres insultes. Généralement ça ne vole pas très haut, mais la semaine dernière, il a lancé un : "Eille, maudite bibitte de pénis de chatte!"
Pis, pour vrai, je l'ai trouvée vraiment drôle. Je l'ai ri vraiment beaucoup. Au point que Raiontzukai s'est écrié : "Ben là, chérie, encourage-le pas!"
In:
Day-to-day,
Motherhood,
Quotations
(Pendant que j'y suis, je devrais vous relater la fois où Raiontzukai, "vrai" cycliste doté de pédales à clips, a manqué son coup au moment de se déclipper à une lumière rouge, uniquement pour tomber sur le côté, d'un mouvement parfaitement fluide, à partir de la position verticale ET immobile, et a ainsi dû remplacer son casque de vélo.)
In:
Day-to-day
Ce matin, deux affirmations :
1. Les cyclistes qui ont des pédales à clips, oui, vous êtes hots, vous êtes des vrais, c'est la seule véritable façon de faire du vélo. D'accord, d'accord. Mais osti que vous êtes slow quand vient le moment de décoller quand une lumière rouge tourne au vert. Surtout quand vous êtes trois-quatre à vous suivre. Je suis peut-être pas une vraie avec mon hybride pas de clips, mais je décolle vingt fois plus vite que vous à une intersection, faque pfff.
2. Les gens qui envoient une demande d'impression et constatent ensuite que l'imprimante n'a plus d'encre, a un bourrage papier, bref, ne fonctionnera pas sans un petit coup de pouce, ben soit vous annulez votre commande d'impression, soit vous réglez le problème. Ya pas grand chose qui m'insulte plus que voir un bourrage de papier le matin à 8h avec une autre commande d'impression avant la mienne dans la file. Pour vrai, ça me dérange pas que vous changiez d'imprimante. Je suis pas sûre de comment changer une cartouche non plus. Mais au moins faites semblant que vous auriez pas dû le faire...
1. Les cyclistes qui ont des pédales à clips, oui, vous êtes hots, vous êtes des vrais, c'est la seule véritable façon de faire du vélo. D'accord, d'accord. Mais osti que vous êtes slow quand vient le moment de décoller quand une lumière rouge tourne au vert. Surtout quand vous êtes trois-quatre à vous suivre. Je suis peut-être pas une vraie avec mon hybride pas de clips, mais je décolle vingt fois plus vite que vous à une intersection, faque pfff.
2. Les gens qui envoient une demande d'impression et constatent ensuite que l'imprimante n'a plus d'encre, a un bourrage papier, bref, ne fonctionnera pas sans un petit coup de pouce, ben soit vous annulez votre commande d'impression, soit vous réglez le problème. Ya pas grand chose qui m'insulte plus que voir un bourrage de papier le matin à 8h avec une autre commande d'impression avant la mienne dans la file. Pour vrai, ça me dérange pas que vous changiez d'imprimante. Je suis pas sûre de comment changer une cartouche non plus. Mais au moins faites semblant que vous auriez pas dû le faire...
In:
Day-to-day,
Ramblings
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