(Parce que j'ai bel et bien réussi à mettre en oeuvre une stratégie me permettant de rattraper le retard que j'avais sur Fiona Apple et Tori Amos -)
You didn't see my valentine
I sent it via pantomime
While you were watching someone else
I stared at you and cut myself
It's all I'll do 'cuz I'm not free
A fugitive too dull to flee
I'm amorous, but out of reach
A still-life drawing of a peach
I'm a tulip in a cup
I stand no chance of growing up
I've made my peace, I'm dead, I'm done
I watched you live to have my fun
I root for you
I love you
You, you, you, you
I root for you
I love you
You, you, you, you
I made it to a dinner date
My teardrops seasoned every plate
I tried to dance, but lost my nerve
I cramped up in the learning curve
I'm a tulip in a cup
I stand no chance of growing up
I'm resigned to sail on through
In the wake of tales of you
I root for you
I love you
You, you, you, you
I root for you
I love you
You, you, you, you
Saturday, April 08, 2017
Ce matin, je suis allée à l'épicerie. Comme j'ai profité de mon dernier congé de maternité pour m'initier aux rudiments du couponing, à la caisse, ma dernière étape consiste à énumérer à la caissière tous les articles pour lesquels j'ai des price matches ou des coupons. Généralement, parce que je me maintiens à un niveau raisonnable d'intensité, il s'agit de quelques articles, mais aujourd'hui, j'en avais une liste assez honorable. Quand j'en ai eu terminé, la cliente derrière moi dans la file, qui devait être âgée d'une soixantaine d'année, m'a chaudement félicitée, ajoutant que c'était beau de voir "des jeunes" faire ce genre de trucs et que j'avais "des bonnes bases".
C'était vraiment gentil de sa part, mais j'ai quand même avant tout été amusée de passer, à 33 ans, mère de deux enfants, pour une petite jeunesse qui apprenait les bases des finances personnelles.
Ensuite, je suis sortie de l'épicerie avec mon panier et j'ai frappé, avec mon pied, un objet au sol avec tant de force que j'ai été incapable de le retrouver dans le parking, objet qui était sans doute le pot de gingembre haché que je n'ai pas trouvé dans mes sacs à mon retour à la maison. Par conséquent, c'est pas parce qu'on a 33 ans et qu'on est mère de deux enfants qu'il arrête de nous arriver des trucs juste impossibles.
C'était vraiment gentil de sa part, mais j'ai quand même avant tout été amusée de passer, à 33 ans, mère de deux enfants, pour une petite jeunesse qui apprenait les bases des finances personnelles.
Ensuite, je suis sortie de l'épicerie avec mon panier et j'ai frappé, avec mon pied, un objet au sol avec tant de force que j'ai été incapable de le retrouver dans le parking, objet qui était sans doute le pot de gingembre haché que je n'ai pas trouvé dans mes sacs à mon retour à la maison. Par conséquent, c'est pas parce qu'on a 33 ans et qu'on est mère de deux enfants qu'il arrête de nous arriver des trucs juste impossibles.
In:
Day-to-day
Friday, April 07, 2017
Because my readership is undoubtedly as committed to saving the environment as I am, I thought I should introduce to you my new friends (be aware, that's three separate links), whom you all clearly need in your life.
You're welcome.
You're welcome.
In:
Day-to-day,
Reviews,
Zero waste
Yesterday, a colleague admitted to having, once, made a batch of frosting with no intention other than eating it by the spoonful.
And, ladies and gentlemen, because I have never gone to such an extent, I now know for sure that my life has been working out extraordinarily well.
Who knew?
And, ladies and gentlemen, because I have never gone to such an extent, I now know for sure that my life has been working out extraordinarily well.
Who knew?
In:
Day-to-day
So, I may be tweaking the template of this blog in the, hmm, make it the medium-term. I'm not really tired of the "Extraordinary Machine" theme, but it's been here for five years, and things have changed since then. Although, well, I still am an extraordinary machine. So we'll see. So far I haven't been able to find a new appropriate theme, so until I do, "Extraordinary Machine" is staying.
I have, however, started updating my labels - that is, I removed one that was unnecessary and I'm going to add one for "Travels"(I know, how did that not occur to me before?). I'm also considering adding one for "B-sides", that is writings that are not quite "Writings" and not quite "Ramblings" - those even I get confused when it's time to label them and find it's hard to be consistent. And did I mention I'm a perfectionist? So obviously that makes me crazy. The one thing holding me back is, it's easy to create a label, but it's a hassle to go through the archives and assign it to all relevant posts.
Anyways. We'll see. Just bear with me during the pondering and labeling process.
I have, however, started updating my labels - that is, I removed one that was unnecessary and I'm going to add one for "Travels"(I know, how did that not occur to me before?). I'm also considering adding one for "B-sides", that is writings that are not quite "Writings" and not quite "Ramblings" - those even I get confused when it's time to label them and find it's hard to be consistent. And did I mention I'm a perfectionist? So obviously that makes me crazy. The one thing holding me back is, it's easy to create a label, but it's a hassle to go through the archives and assign it to all relevant posts.
Anyways. We'll see. Just bear with me during the pondering and labeling process.
In:
Technology
Thursday, April 06, 2017
Raiontzukai is currently insisting that I would not look like a total idiot if I were to try to install my bike on the roof rack of our car while standing on a stepping stool (rendered necessary by my (lack of) height).
Men, it is because of those times when you are pushing it too far that we tend not to believe you when you compliment us.
Men, it is because of those times when you are pushing it too far that we tend not to believe you when you compliment us.
Il est 8h39, et je viens d'apprendre que les habitants des Îles Canaries sont des Canariens.
Pis manifestement, je vieillis et je me transforme en mon père, qui adorait les jokes et les jeux de mots plates, parce que dans ma tête, ça a sonné comme "connaît rien", et que je me bidonne vraiment beaucoup actuellement!
Pis manifestement, je vieillis et je me transforme en mon père, qui adorait les jokes et les jeux de mots plates, parce que dans ma tête, ça a sonné comme "connaît rien", et que je me bidonne vraiment beaucoup actuellement!
In:
Day-to-day
Wednesday, April 05, 2017
1. Je vous annonce avec bonheur que j'ai finalement trouvé une façon - pas très optimale, mais qui fonctionne - de gérer correctement mes retours à la ligne à partir de l'ordinateur du bureau. Ma vie vient d'être grandement facilitée.
2. Il n'y a franchement personne au bureau, cette semaine. Juste aujourd'hui, nous sommes quatre membres de mon équipe. Par conséquent, je trouve ça plate et ma motivation est en chute libre.
2. Il n'y a franchement personne au bureau, cette semaine. Juste aujourd'hui, nous sommes quatre membres de mon équipe. Par conséquent, je trouve ça plate et ma motivation est en chute libre.
In:
Day-to-day,
Technology
Tu étais mon amie.
Ben, en fait, pas vraiment. Mais ça, on ne l'a su que plus tard. Et je pense que pendant longtemps, pendant vraiment longtemps, on a toutes les deux cru sincèrement qu'on était des amies. En tk, moi, je l'ai cru. Je t'aurais même qualifiée de meilleure amie à une époque.
Ça avait toujours été difficile, nous deux. Pendant quelques années, on ne s'appréciait même pas. Jusqu'à ce que, à un moment donné, la vie nous tasse toutes seules dans un coin en nous disant de nous accorder. On l'a fait. Très bien, même. Mais on n'était pas parfaites; on était jeunes et on pensait tout connaître, même si on ne savait franchement rien de la vie. C'est le propre de l'adolescence, je crois. Toi, tu te prenais souvent pour le nombril du monde; moi, je n'étais jamais très gentille. Surtout que, à un certain moment, je suis devenue également pas mal malheureuse.
Mais on a vieilli. On a changé. Mais c'était comme si on était prises dans cette vieille dynamique-là. J'arrivais pas à agir autrement avec toi, et j'en avais bien conscience. De ton côté, tu semblais terrorisée à l'idée de perdre cette dynamique-là, car tu me mettais dans une case, une case où tu pouvais me laisser quand tu n'étais pas là, de façon à ce que je n'aille pas me faire trop de nouveaux amis, de nouveaux amis que tu ne connaîtrais pas. Tu avais ta place dans cette case, pourtant, mais quand tu y entrais, tu faisais toujours très attention de déposer toutes tes affaires dans un casier verrouillé à l'entrée, pour ne pas que j'y aie accès.
Un jour, je suis sortie de la case. Ça aussi, ça a été difficile. Pour toi comme pour moi. Mais la dynamique, elle, ne changeait toujours pas. J'étais plus heureuse, plus gentille, oui; la distance physique faisais que tu me laissais mieux respirer. Mais tu continuais de penser que tes idées avaient préséance sur celles des autres, même pour les trucs qui ne te concernaient pas. Et je sais que c'était ça, ta conception de l'amitié. Mais tu te trompais.
Ça a été le premier coup dur. J'ai eu de la peine. Toi aussi, je crois. Et tu as eu peur. J'étais sans doute épeurante, c'est vrai. Mais comme tu refusais de me parler, je me suis éloignée. Parce que je pouvais pas tout faire toute seule.
Puis, il y a eu le deuxième coup dur. J'ai encore eu de la peine. Toi, tu as été maladroite. J'aurais peut-être pas fait mieux, remarque. Je sais pas. On avait tellement une mauvaise dynamique, on était tellement déjà usées, toi et moi. Mais je n'étais plus en état d'en tenir compte.
Tu as essayé, c'est certain. Tu as fait les efforts dont tu étais capable. Faut que je te donne ça. Je pense qu'en quelque part, j'aurais voulu que tu essaies plus fort. J'aurais voulu que tu me montres à quel point je comptais pour toi. Pour compenser toutes les fois où tu n'avais pas été là. C'était sans doute pas juste de te demander ça, surtout à toi. Mais c'était moi qui étais en pleine tempête. Pas toi. Pour la deuxième fois, j'avais besoin que tu mettes tes idées de côté pour me soutenir. Même si je me doutais bien que tu n'en étais pas capable.
J'ai essayé aussi. J'ai cru que ce serait assez. Même si j'avais déjà commencé à comprendre qu'au fond on n'avait jamais été véritablement amies. Et la maudite dynamique, la même qu'il y a 10 ans, était encore là. Je sais pas pourquoi, mais faut croire qu'on n'était pas capables de s'en sortir. J'ai essayé, mais moins fort que toi. Est-ce que j'ai abandonné? Je sais pas. Peut-être. J'avais l'impression que tu avais abandonné depuis longtemps toi aussi, et ça n'a pas aidé.
On continue de vivre, chacune de notre côté. On n'ose même plus se parler. Tu as sans doute encore un peu peur. Moi, en quelque part, j'ai encore un peu de peine. Et je suis trop orgueilleuse. Mais bon, on continue de se voir vivre, de loin. Et je sais pas pour toi, mais moi, parfois, je mange des coups.
Il y a des trucs immoraux que j'aurais voulu pouvoir te raconter. Parce qu'il y avait juste toi pour les comprendre. Il y a des trucs que je croyais qu'on vivrait ensemble. Des trucs dont nous nous serions offert l'exclusivité. On aurait ri l'une de l'autre, on se serait encouragées, on se serait conseillées.
Ou peut-être pas. Puisqu'on était usées, on était brisées. Mais il me semble qu'on était bonnes pour faire semblant. Même si c'était épuisant - du moins, pour moi.
Mais tsé, de toute façon, c'est certainement mieux comme ça. J'en suis convaincue. Mais ça n'empêche pas le pincement au coeur que j'ai, parfois, quand je clique like.
Ben, en fait, pas vraiment. Mais ça, on ne l'a su que plus tard. Et je pense que pendant longtemps, pendant vraiment longtemps, on a toutes les deux cru sincèrement qu'on était des amies. En tk, moi, je l'ai cru. Je t'aurais même qualifiée de meilleure amie à une époque.
Ça avait toujours été difficile, nous deux. Pendant quelques années, on ne s'appréciait même pas. Jusqu'à ce que, à un moment donné, la vie nous tasse toutes seules dans un coin en nous disant de nous accorder. On l'a fait. Très bien, même. Mais on n'était pas parfaites; on était jeunes et on pensait tout connaître, même si on ne savait franchement rien de la vie. C'est le propre de l'adolescence, je crois. Toi, tu te prenais souvent pour le nombril du monde; moi, je n'étais jamais très gentille. Surtout que, à un certain moment, je suis devenue également pas mal malheureuse.
Mais on a vieilli. On a changé. Mais c'était comme si on était prises dans cette vieille dynamique-là. J'arrivais pas à agir autrement avec toi, et j'en avais bien conscience. De ton côté, tu semblais terrorisée à l'idée de perdre cette dynamique-là, car tu me mettais dans une case, une case où tu pouvais me laisser quand tu n'étais pas là, de façon à ce que je n'aille pas me faire trop de nouveaux amis, de nouveaux amis que tu ne connaîtrais pas. Tu avais ta place dans cette case, pourtant, mais quand tu y entrais, tu faisais toujours très attention de déposer toutes tes affaires dans un casier verrouillé à l'entrée, pour ne pas que j'y aie accès.
Un jour, je suis sortie de la case. Ça aussi, ça a été difficile. Pour toi comme pour moi. Mais la dynamique, elle, ne changeait toujours pas. J'étais plus heureuse, plus gentille, oui; la distance physique faisais que tu me laissais mieux respirer. Mais tu continuais de penser que tes idées avaient préséance sur celles des autres, même pour les trucs qui ne te concernaient pas. Et je sais que c'était ça, ta conception de l'amitié. Mais tu te trompais.
Ça a été le premier coup dur. J'ai eu de la peine. Toi aussi, je crois. Et tu as eu peur. J'étais sans doute épeurante, c'est vrai. Mais comme tu refusais de me parler, je me suis éloignée. Parce que je pouvais pas tout faire toute seule.
Puis, il y a eu le deuxième coup dur. J'ai encore eu de la peine. Toi, tu as été maladroite. J'aurais peut-être pas fait mieux, remarque. Je sais pas. On avait tellement une mauvaise dynamique, on était tellement déjà usées, toi et moi. Mais je n'étais plus en état d'en tenir compte.
Tu as essayé, c'est certain. Tu as fait les efforts dont tu étais capable. Faut que je te donne ça. Je pense qu'en quelque part, j'aurais voulu que tu essaies plus fort. J'aurais voulu que tu me montres à quel point je comptais pour toi. Pour compenser toutes les fois où tu n'avais pas été là. C'était sans doute pas juste de te demander ça, surtout à toi. Mais c'était moi qui étais en pleine tempête. Pas toi. Pour la deuxième fois, j'avais besoin que tu mettes tes idées de côté pour me soutenir. Même si je me doutais bien que tu n'en étais pas capable.
J'ai essayé aussi. J'ai cru que ce serait assez. Même si j'avais déjà commencé à comprendre qu'au fond on n'avait jamais été véritablement amies. Et la maudite dynamique, la même qu'il y a 10 ans, était encore là. Je sais pas pourquoi, mais faut croire qu'on n'était pas capables de s'en sortir. J'ai essayé, mais moins fort que toi. Est-ce que j'ai abandonné? Je sais pas. Peut-être. J'avais l'impression que tu avais abandonné depuis longtemps toi aussi, et ça n'a pas aidé.
On continue de vivre, chacune de notre côté. On n'ose même plus se parler. Tu as sans doute encore un peu peur. Moi, en quelque part, j'ai encore un peu de peine. Et je suis trop orgueilleuse. Mais bon, on continue de se voir vivre, de loin. Et je sais pas pour toi, mais moi, parfois, je mange des coups.
Il y a des trucs immoraux que j'aurais voulu pouvoir te raconter. Parce qu'il y avait juste toi pour les comprendre. Il y a des trucs que je croyais qu'on vivrait ensemble. Des trucs dont nous nous serions offert l'exclusivité. On aurait ri l'une de l'autre, on se serait encouragées, on se serait conseillées.
Ou peut-être pas. Puisqu'on était usées, on était brisées. Mais il me semble qu'on était bonnes pour faire semblant. Même si c'était épuisant - du moins, pour moi.
Mais tsé, de toute façon, c'est certainement mieux comme ça. J'en suis convaincue. Mais ça n'empêche pas le pincement au coeur que j'ai, parfois, quand je clique like.
Tuesday, April 04, 2017
1. Yet again, this morning: Failure configuring Windows updates. Reverting changes.
I tell ya, those updates are NEVER installing.
2. Finalement, ce matin, toutes mes courbatures, au lieu d'avoir atteint leur sommet, ont disparu. De deux choses l'une : soit je suis vraiment plus en forme que je pensais, soit 6 km pour la première course à l'extérieur, c'est fastoche.
I tell ya, those updates are NEVER installing.
2. Finalement, ce matin, toutes mes courbatures, au lieu d'avoir atteint leur sommet, ont disparu. De deux choses l'une : soit je suis vraiment plus en forme que je pensais, soit 6 km pour la première course à l'extérieur, c'est fastoche.
In:
Day-to-day,
Technology
Monday, April 03, 2017
Je me souviens clairement d'un trajet d'autobus effectué en compagnie de Tweety jusqu'au cégep, à l'époque, pendant lequel j'étudiais pour mon cours d'édu. (Parce que oui, au cégep, il fallait pas me demander de faire le moindre exercice de maths ou d'étudier pour mes examens de physique, mais pour l'édu, j'étais prête à faire des efforts. Don't even.) Nous avions lu la définition, un peu floue, d'un terme quelconque - bon, faut croire que je ne me souviens pas de l'épisode si clairement que ça puisque le terme en cause m'échappe totalement - dont nous avions conclu, après plusieurs lectures, qu'il renvoyait à ce phénomène étrange qu'est le fait, après un effort particulièrement intense, de se sentir super bien le lendemain, mais d'être racké de partout après 48 heures.
Ayant lancé la saison de course à l'extérieur avec Steph hier, après deux mois de pause de mon côté, par une séance exagérée de 6 kilomètres, je suis en train d'expérimenter ce phénomène en direct, dans toute sa beauté. Autrement dit, j'avais bien légèrement mal dans les cuisses en sortant de mon lit, mais là, depuis ce matin, j'ai observé une solide intensification continue des courbatures dans mes adducteurs.
C'est un peu dommage que le terme me soit totalement sorti de l'esprit, au fond.
Ayant lancé la saison de course à l'extérieur avec Steph hier, après deux mois de pause de mon côté, par une séance exagérée de 6 kilomètres, je suis en train d'expérimenter ce phénomène en direct, dans toute sa beauté. Autrement dit, j'avais bien légèrement mal dans les cuisses en sortant de mon lit, mais là, depuis ce matin, j'ai observé une solide intensification continue des courbatures dans mes adducteurs.
C'est un peu dommage que le terme me soit totalement sorti de l'esprit, au fond.
In:
Day-to-day
D'accord, je radote beaucoup ces temps-ci, mais que voulez-vous, je suis occupée à prendre beaucoup trop à coeur certains trucs qui ne devraient même pas me toucher. Bear with me. Car oui, je vais encore vous parler d'imperfection.
Ceci dit, je vous comprendrais tout à fait d'être tannés de m'entendre ressasser mon désillusionnement. Même moi, je trouve que j'exagère. En fin de semaine, je me suis saisie par les épaules en me disant : "Là, Quartz, il va falloir que tu en reviennes." Et j'ai essayé de comprendre pourquoi j'en revenais pas.
Il y a bien sûr une partie de la réponse qui vient du fait que ça fait cinq ans que je travaille ici, et que jusqu'à une date très récente, je croyais évoluer dans un milieu à la The Sound of Music (que je n'ai jamais vu, veuillez donc me pardonner si la comparaison ne tient pas la route). En temps normal, on découvre la réalité plus rapidement que ça dans un milieu de travail, mais je crois que mes congés de maternité ont retardé cette prise de conscience-là. Alors j'ai eu le temps de conclure que tout était au mieux dans le meilleur des mondes (puisque je n'arrêterai jamais de me faire à moi-même des gags de Voltaire, même si j'ai détesté Candide avec passion au cégep). Premier élément de réponse.
Le deuxième élément de réponse, je l'avais déjà d'une certaine façon, mais je le formulais autrement : le fait de me buter à l'imperfection des gens fait, dans mon esprit, ressortir la mienne. Autrement dit, je vois des gens que j'aime beaucoup se comporter de façon pas très honorable. Toutefois, je sais bien qu'ils ne font pas exprès, je sais bien qu'ils font de leur mieux avec ce qu'ils ont, et que parfois, life gives you lemons, et on ne peut pas en faire grand chose de bien joli. J'irais même jusqu'à dire que les personnes en cause n'ont même pas conscience de la mesure dans laquelle leur attitude est contestable. Par conséquent, puisque je n'ai pas la prétention d'être meilleure que les autres, il est certain que moi aussi, je fais des trucs pas très honorables sans m'en rendre compte. Il est certain que mon mieux à moi aussi est nettement insuffisant, et je ne sais pas à quelle fréquence. Et je crois que c'est ça que je trouve le plus dur à gérer.
Ceci dit, je vous comprend
Il y a bien sûr une partie de la réponse qui vient du fait que ça fait cinq ans que je travaille ici, et que jusqu'à une date très récente, je croyais évoluer dans un milieu à la The Sound of Music (que je n'ai jamais vu, veuillez donc me pardonner si la comparaison ne tient pas la route). En temps normal, on découvre la réalité plus rapidement que ça dans un milieu de travail, mais je crois que mes congés de maternité ont retardé cette prise de conscience-là. Alors j'ai eu le temps de conclure que tout était au mieux dans le meilleur des mondes (puisque je n'arrêterai jamais de me faire à moi-même des gags de Voltaire, même si j'ai détesté Candide avec passion au cégep). Premier élément de réponse.
Le deuxième élément de réponse, je l'avais déjà d'une certaine façon, mais je le formulais autrement : le fait de me buter à l'imperfection des gens fait, dans mon esprit, ressortir la mienne. Autrement dit, je vois des gens que j'aime beaucoup se comporter de façon pas très honorable. Toutefois, je sais bien qu'ils ne font pas exprès, je sais bien qu'ils font de leur mieux avec ce qu'ils ont, et que parfois, life gives you lemons, et on ne peut pas en faire grand chose de bien joli. J'irais même jusqu'à dire que les personnes en cause n'ont même pas conscience de la mesure dans laquelle leur attitude est contestable. Par conséquent, puisque je n'ai pas la prétention d'être meilleure que les autres, il est certain que moi aussi, je fais des trucs pas très honorables sans m'en rendre compte. Il est certain que mon mieux à moi aussi est nettement insuffisant, et je ne sais pas à quelle fréquence. Et je crois que c'est ça que je trouve le plus dur à gérer.
In:
Ramblings
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