À l'épicerie :
Bout d'Chou (désignant l'article que je viens de déposer dans le panier) : Ça couches?
Quartz : Non, ce ne sont pas des couches. C'est pour maman.
Bout d'Chou : Couches maman?
Quartz : Non, ce ne sont pas des couches. Ça s'appelle des serviettes sanitaires.
Et vous pensez qu'il m'a écoutée, cet enfant-là?
Bien sûr que NON.
Ainsi, tout le temps que le paquet de serviettes sanitaires a traîné dans les marches en attendant que je l'amène à l'étage, suivi du temps où il a traîné sur le comptoir de la salle de bain en attendant que je le range dans l'armoire (ben oui, Raiontzukai laisse traîner les rouleaux de papier de toilette vides, moi, c'est les paquets de serviettes sanitaires), Bout d'Chou a répété envers et contre tous qu'il s'agissait de MES couches.
C'était vraiment plus insultant que je l'aurais cru à prime abord.
Wednesday, September 27, 2017
Parce que oui, dans la vie, faut chialer - vous savez que je le fais très bien -, mais faut aussi être reconnaissant quand les choses sont bien faites.
À l'immeuble où je travaille, les supports à vélo sont situés juste à côté d'une entrée, au fond d'une sorte de cour intérieure. Généralement, on y accède par le côté gauche de la cour, car le côté droit compte une volée d'escalier à monter (quoiqu'on peut utiliser la rampe pour handicapés), puis deux volées d'escaliers à descendre, pour rejoindre les supports. (Le milieu est occupé par une sorte de terrasse bucolique avec des bancs, qui prend toute la place et qui exige qu'on passe par des escaliers aussi.)
Il y a quelques semaines, j'ai été surprise de constater en arrivant au bureau que la cour intérieure était presque intégralement ceinturée par une méga clôture, signe que des travaux allaient être entrepris. Le merveilleux accès plat de gauche était bloqué par la clôture en question. J'ai donc dû prendre la rampe pour handicapés, puis descendre les deux volées d'escaliers avec mon vélo pour passer par la droite. Et monter les deux mêmes volées d'escaliers le soir pour quitter. Mettons que c'était pas tripant.
Mais dès le lendemain, la clôture avait été déplacée de façon à libérer l'accès de gauche. Hourra!
Le bonheur fut toutefois de courte durée, car quand je suis arrivée au bureau lundi, l'accès de gauche était de nouveau bloqué, et à voir la roche et le bulldozer qui se trouvaient derrière la clôture cette fois, la chose semblait inévitable.
Je suis revenue sur mes pas pour prendre la rampe pour handicapés à droite, maugréant intérieurement sur les maudits escaliers à descendre, puis à monter.
MAIS.
Une fois arrivée au bout de la rampe, j'ai constaté quelque chose d'extraordinaire : les ouvriers nous avaient gossé des rampes à vélo pour les escaliers!
C'était lundi, et pourtant, ça continue de me rendre particulièrement heureuse.
À l'immeuble où je travaille, les supports à vélo sont situés juste à côté d'une entrée, au fond d'une sorte de cour intérieure. Généralement, on y accède par le côté gauche de la cour, car le côté droit compte une volée d'escalier à monter (quoiqu'on peut utiliser la rampe pour handicapés), puis deux volées d'escaliers à descendre, pour rejoindre les supports. (Le milieu est occupé par une sorte de terrasse bucolique avec des bancs, qui prend toute la place et qui exige qu'on passe par des escaliers aussi.)
Il y a quelques semaines, j'ai été surprise de constater en arrivant au bureau que la cour intérieure était presque intégralement ceinturée par une méga clôture, signe que des travaux allaient être entrepris. Le merveilleux accès plat de gauche était bloqué par la clôture en question. J'ai donc dû prendre la rampe pour handicapés, puis descendre les deux volées d'escaliers avec mon vélo pour passer par la droite. Et monter les deux mêmes volées d'escaliers le soir pour quitter. Mettons que c'était pas tripant.
Mais dès le lendemain, la clôture avait été déplacée de façon à libérer l'accès de gauche. Hourra!
Le bonheur fut toutefois de courte durée, car quand je suis arrivée au bureau lundi, l'accès de gauche était de nouveau bloqué, et à voir la roche et le bulldozer qui se trouvaient derrière la clôture cette fois, la chose semblait inévitable.
Je suis revenue sur mes pas pour prendre la rampe pour handicapés à droite, maugréant intérieurement sur les maudits escaliers à descendre, puis à monter.
MAIS.
Une fois arrivée au bout de la rampe, j'ai constaté quelque chose d'extraordinaire : les ouvriers nous avaient gossé des rampes à vélo pour les escaliers!
C'était lundi, et pourtant, ça continue de me rendre particulièrement heureuse.
In:
Day-to-day
The voice. It's ever so inconstant, always unannounced, but it leaves deep imprints when it does speak.
It remains silent for months, years at a time. Most of the time, I don't think about it. But sometimes, I remember and I miss it.
Then it speaks. And my rational side doubts it. Everytime. The words must be projected from somewhere, from someone. Most likely, me. Right?
Except that, that sort of unsettling truth couldn't possibly come from me. I couldn't project truth that I am unaware of, could I?
It remains silent for months, years at a time. Most of the time, I don't think about it. But sometimes, I remember and I miss it.
Then it speaks. And my rational side doubts it. Everytime. The words must be projected from somewhere, from someone. Most likely, me. Right?
Except that, that sort of unsettling truth couldn't possibly come from me. I couldn't project truth that I am unaware of, could I?
In:
Writings
Tuesday, September 26, 2017
Je viens de recevoir une énième preuve du fait que, franchement, ma vie professionnelle ignore totalement comment se dérouler autrement que de façon extraordinaire. Ou qu'elle ignore que la médiocrité et l'échec existent. Ou qu'elle est perfectionniste au point de se refuser à tout ce qui n'est pas excellence pure et simple. Je sais pas trop comment expliquer ça. Un jour, j'essaierai de démêler le tout, parce que ça me jette par terre chaque fois.
Ya aussi l'univers qui est particulièrement à l'écoute de mes besoins quand je m'y prends de la façon qui est, manifestement, la bonne. Ça aussi, c'est incroyable. Faudra que je la mette à l'essai pour régler des vrais problèmes, style la faim dans le monde.
Je ne peux pas vous en dire plus pour l'instant. Mais ça viendra.
Ya aussi l'univers qui est particulièrement à l'écoute de mes besoins quand je m'y prends de la façon qui est, manifestement, la bonne. Ça aussi, c'est incroyable. Faudra que je la mette à l'essai pour régler des vrais problèmes, style la faim dans le monde.
Je ne peux pas vous en dire plus pour l'instant. Mais ça viendra.
In:
Day-to-day,
Thought
Monday, September 25, 2017
What it is, is like it always is, Elaine. I don't want what I want and I want what I don't want. And to complicate it even more right now, I don't know what I want or don't want.(Ally McBeal)
In:
Quotations
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