Parce que oui, dans la vie, faut chialer - vous savez que je le fais très bien -, mais faut aussi être reconnaissant quand les choses sont bien faites.
À l'immeuble où je travaille, les supports à vélo sont situés juste à côté d'une entrée, au fond d'une sorte de cour intérieure. Généralement, on y accède par le côté gauche de la cour, car le côté droit compte une volée d'escalier à monter (quoiqu'on peut utiliser la rampe pour handicapés), puis deux volées d'escaliers à descendre, pour rejoindre les supports. (Le milieu est occupé par une sorte de terrasse bucolique avec des bancs, qui prend toute la place et qui exige qu'on passe par des escaliers aussi.)
Il y a quelques semaines, j'ai été surprise de constater en arrivant au bureau que la cour intérieure était presque intégralement ceinturée par une méga clôture, signe que des travaux allaient être entrepris. Le merveilleux accès plat de gauche était bloqué par la clôture en question. J'ai donc dû prendre la rampe pour handicapés, puis descendre les deux volées d'escaliers avec mon vélo pour passer par la droite. Et monter les deux mêmes volées d'escaliers le soir pour quitter. Mettons que c'était pas tripant.
Mais dès le lendemain, la clôture avait été déplacée de façon à libérer l'accès de gauche. Hourra!
Le bonheur fut toutefois de courte durée, car quand je suis arrivée au bureau lundi, l'accès de gauche était de nouveau bloqué, et à voir la roche et le bulldozer qui se trouvaient derrière la clôture cette fois, la chose semblait inévitable.
Je suis revenue sur mes pas pour prendre la rampe pour handicapés à droite, maugréant intérieurement sur les maudits escaliers à descendre, puis à monter.
MAIS.
Une fois arrivée au bout de la rampe, j'ai constaté quelque chose d'extraordinaire : les ouvriers nous avaient gossé des rampes à vélo pour les escaliers!
C'était lundi, et pourtant, ça continue de me rendre particulièrement heureuse.
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