Vous savez comment on voit toujours, à la télé, les gars qui nettoient les fenêtres des tours à bureau ? On s'y attend, mais laissez-moi vous dire qu'on trouble quand même quand on voit ça en vrai.

C'est pas si mal, finalement, d'avoir un bureau sans fenêtre...

Tweety ! Je me souviens plus de ce que ça fait une autruche dans un champ électrique !!!! Faut que tu m'aides ! Est-ce que ça fait juste se diriger d'un côté ou de l'autre ?
(Je me souviens de l'autruche dans un champ magnétique, mais elle est un peu étourdissante, celle-là...)

Quite weird situation #467 : meeting someone new, spending a whole hour trying to figure out who the hell that person reminds you of, only to finally realize that she really reminds you of... yourself.

Pour une raison très obscure, on m'a assigné un texte qui semblait plutôt simple à premier abord mais qui finalement me pousse à considérer la possibilité d'un suicide collectif (i.e. auquel je participerais avec mes textes). J'ai vraiment très hâte de le terminer.

Deux autres raisons de détester Grébiche :
1. elle a l'air climatisé, la salope, c'est la seule de tout le bloc à avoir l'air climatisé, je vais la tuer;
2. elle a même pas le coeur de venir nous porter elle-même le courrier qui nous est adressé si le facteur le met par erreur dans sa boîte à elle. Je le sais parce qu'il y avait une enveloppe pour mon chum d'accrocher à côté de toutes les boîtes ce matin : c'est là qu'on met les lettres à renvoyer, ou que le facteur accroche les lettres où le numéro d'appartement ne figure pas. Elle n'était pas là hier soir. Par curiosité, je regarde le nom en sortant : c'est le nom de mon chum. J'attrappe l'enveloppe sans me poser de questions, je sors... J'examine l'enveloppe au moment de la mettre dans mon sac, et c'est là que j'aperçois le numéro d'appartement. Ya que Grébiche pour être sans coeur au point de pas aller porter la lettre à la personne concernée. Quand je pense que moi, j'ai pris la peine d'aller lui porter la sienne quand ça lui est arrivé ! Enfin, j'ai compris le message : plus jamais.

Sinon, j'ai encore failli me faire rentrer dedans dans le stationnement du métro, par une vieille auto qui a reculé d'un coup sec. Je vous le donne en mille : évidemment qu'au volant, c'était un homme. Ya que les hommes qui regardent pas derrière eux avant de reculer. J'ai réussi à l'éviter grâce à mes extraordinaires réflexes, et j'ai ponctué la manoeuvre d'un bon coup de klaxon. Non mais ! Je crois sincèrement que ce sont les hommes qui sont les plus dangereux sur la route. Pas que les femmes conduisent toutes bien, mais la plupart du temps, elles pèchent par excès de prudence, ce qui est quand même mieux et plus respectable que par inconséquence !

Parce qu'il faut jamais être trop sûre de soi, dans la vie, car les choses nous sont rapidement remises en perspective.

Par exemple, moi, ça faisait un bon petit bout que j'avais pas été agressée par un vieux monsieur. Je tenais cette nouvelle situation tranquille pour acquis, et voilà, j'ai été punie ce matin.

Heureusement, ça ne se classe pas dans la catégorie d'agression, mais c'était quand même plutôt troublant.

Le matin, depuis deux semaines, je prends mon auto et je me stationne dans le parking du métro Longueuil - il me reste alors une petite marche de 5 minutes à faire.

Ce matin, alors que je marche, ya un gros pick-up qui arrive sur la route qui passe devant moi, et vers laquelle je me dirige. Le pick-up fait son stop, il est complètement à ma droite. Du coin de l'oeil, je vois que le chauffeur me regarde. Je ne paranoye pas immédiatement, après tout, c'est bon signe, ça veut dire qu'il me voit et qu'en théorie, il ne me frappera pas si j'essaie de traverser devant lui à ce moment-là. Il décolle de son stop. Il me fixe toujours. J'aime pas me faire fixer, c'est vraiment désagréable.

Ma tactique quand on me fixe et que j'aime pas ça (ce qui est quand même la majorité du temps), c'est de fixer moi aussi, avec l'espoir que l'autre va sursauter et baisser les yeux. Mais ça, ça marche uniquement quand l'autre est un petit nerds gêné (par exemple, un petit cuisinier nommé Manu qui est du genre à bégayer si vous vous approchez trop). Généralement, les monsieurs d'âge mûrs continuent de vous fixer, se disant sûrement que leur âge trop avancé les exempte de savoir-vivre. Enfin, ça reste ma tactique parce que si l'autre ne regarde pas ailleurs, j'affiche un petit air savamment dégoûté et supérieur avant de détourner les yeux.

DONC, comme je disais, je lève ma tête pour regarder le petit monsieur. Il était à ma droite quand il a fait son stop, il est rendu presque complètement devant moi. Évidemment, il me fixe toujours. Je le fixe. Ça ne le dérange pas. J'abandonne mon idée d'air dégoûté et supérieur parce que le tronçon de route à ma gauche, dans lequel il s'engage, est une courbe qui s'éloigne et j'estime qu'il devra regarder devant lui très bientôt, et que je n'ai pas le temps de mettre au point l'air voulu à temps.

Sauf que je me trompe. Oui-oui, le gars a bel et bien PRIS SA COURBE en continuer de me fixer comme un cave. J'ai été traumatisée. Vraiment. C'est dans le grave.

Non, c'est pas vrai : le Naheulband ! C'est-à-dire le groupe du gars qui fait le dongeon de Naheulbeuk ! Moi, je trouble !

Pris chez Aurélie :

Le matin :

1. Salle de bains ou cuisine ?

Salle de bain. Mon cerveau ne fonctionne pas et mes yeux ne s'ouvrent pas complètement avant le coup d'eau froide du matin.

2. Odeurs ?

Euh, eh bien, aucune, si possible...

3. Sons ?

C'est pas exactement un son, mais c'est l'impression que l'ensemble des sons donnent le matin, quand il fait beau dehors. Ça me met instantanément de bonne humeur.

4. Vos produits du matin ?

Unettoyant pour le visage, une crème de jour et un spot treatment quelconques. Et ma solution à verres de contact. Et puis mon maquillage. C'est quand même pas si mal.

La journée :

5. Transport ?

Hmm, un beau cocktail d'à peu près tout ce qui existe... Je vais à l'école en autobus-métro, je vais travailler généralement en auto-covoiturage (mais en métro depuis deux semaines), et je fais mes commissions parfois en auto, parfois en vélo, parfois à pied.

6. Petit creux de 11 heures ?

Mon petit creux à moi arrive entre 9 et 10 heures et généralement je le fais taire avec un muffin, une barre tendre ou un truc du genre.

7. Diner ?

Des reste réchauffés, sur le coin de mon bureau, en lisant The Hitchiker's Guide to the Galaxy.

8. La meilleure cigarette ?

Celle que personne autour de moi ne fume.

9. Le goûter ?

Euh, je ne mange pas entre le diner et le souper.

10. Fast-food ?

Le moins souvent possible. J'en mange tellement pas souvent que ça me fout généralement tout croche pour le restant de la journée.

Le soir :

11. Apéro ?

Je suis pas particulièrement portée sur l'alcool - en grande partie parce que ça m'endort - mais tout ce qui n'est pas bière fait généralement mon affaire. Mais je suis très difficile sur le vin.

12. Souper ?

C'est le moment de sortir mon livre de recette fétiche pour faire un truc qui pourra aussi me servir de diner pour les jours suivants.

12. Télé ou DVD ?

Je suis beaucoup trop sans-coeur pour me lever, choisir un DVD et le partir. J'aime beaucoup mieux m'effoirer devant la télé et si ya rien, lire devant. J'ai découvert qu'un bruit de fond m'aide beaucoup à garder le moral.

13. Heure du dodo ?

Entre dix heures et minuit. Ça dépend de ce que je fais le soir même et le lendemain !

En vrac :

14. Accro au ... chocolat ?

Beurk, non. Avons passé tout le chocolat accumulé dernièrement avec une fondue, et je crois que c'est vraiment la solution. Sinon, ya que les oeufs Cadbury que je peux manger sans jamais m'en écoeurer... mais je reste sage. Comme je l'ai dit plus haut, trop de junk, ça me fout tout croche et c'est pas une sensation agréable.

15. Accro au ... crèmes de beauté ?

Pas accro, non, j'essaie simplement d'arriver à quelque chose avec ma peau !

16. Accro à ... la musique ?

Absolument, et depuis toujours. Je suis un jukebox ambulant, je connais beaucoup trop de chansons par coeur et je peux presque toutes les associer à une période de ma vie. C'est plutôt pathétique, quand on y pense.

17. Accro à ... l'amour ?

Ah, ça c'est la question difficile. Si on généralise la question - et je décide que je la généralise - à l'amour des gens en général, je dois dire que j'alterne entre des grandes périodes de j'ai rien à foutre des gens et des périodes d'aimez-moi tout le monde sinon je sais pas ce que je vais devenir. En fait, maintenant que j'y pense, c'est probablement plus des périodes où je sais qui je suis et des périodes où je le sais plus. Parce que si je sais qui je suis, j'ai pas besoin des autres pour me le dire. Sur cette réflexion philosophique...

18. Accro aux ... substances licites ? (tabac, alcool, médicaments)

Non.

19. Accro aux ... substances illicites ? (médicaments et drogues prohibées)

Non, pas du tout. Je suis relativement anti-médicament. Mais je suis pas mal certaine que j'ai une bonne capacité de devenir accro à pas mal n'importe quoi.

20. Accro au ... sexe ?

Euh, non plus !

21. Accro ... au journal de 20 heures ?

Bon, au Québec, ya pas de journal à 20 heures, mais disons que celui de 17 heures, je finis presque toujours par le regarder. C'est curieux parce qu'avant de partir en appartement, j'étais totalement anti-nouvelles, et celles que j'apprenais, c'était en apercevant la page couverture d'un journal ou en tournant les postes à la radio.

22. Accro ... à Maman ?

Ah, ça non !

23. Accro ... à l'enfance ?

L'enfance, non, en fait, en regardant les quelques vidéos de moi au primaire, je me tombe moi-même sur les nerfs. (!!!) Mais j'aime bien repenser à mon passé plus récent. Soit j'en tire des leçons, soit je comprends des trucs sur le tard, soit je verse carrément dans la nostalgie.

24. Accro ... au futur ?

Ouf, vraiment pas, jusqu'à tout récemment, le futur était pour moi un genre de truc qui, à la fois, n'existait pas et qui était toujours très éloigné. J'en ai déjà parlé souvent lors de mes crises existentielles. Mais bon, à force de regarder trop loin, on voit juste pas ce qui se passe sous notre nez et on manque tout - et c'est comme ça qu'on finit par devoir regarder en arrière pour se souvenir. Enfin, mon futur commence tout juste à exister et à se rapprocher, alors je crois que ça va pas trop mal.

D'autres addictions particulières à confesser ?

Hmm, j'en ai tout plein... j'imagine qu'il suffit de me connaître pour le savoir !

The following is from the text I am currently working on. At first it had me amused because it sounds pretty stupid. Then it had me laugh because its place is definitely not in the middle of such a serious text. Then it had me puzzled as I tried to translate it because I realized how much it sounds like a sentence you could find in the Hitchiker's Guide to the Galaxy, immediately followed by a crazy story:

"Everyone takes a bridge for granted, until it is gone, and then you have a problem."

Ya pas grand chose de plus troublant que de trouver un petit plat tupperware à l'effigie de Bob l'éponge dans le frigidaire d'un respectable cabinet de traduction.

(à part peut-être une bouteille d'eau Winnie the Pooh dans le bureau d'une des respectables traductrices, mais bon...)

From Wikipedia (would link, but am growing tired of including links through e-mail blogging that I have to fix at night): "Sir Donald Bailey was a British civil engineer who invented the Bailey Bridge."
Anybody other than me didn't suspect you could *invent* a bridge?

Un moment troublant de ma fin de semaine : quand je me suis installée devant le piano chez mes parents et que le ré bémol central, qui ne fonctionnait plus depuis le début de l'année, a recommencé à fonctionner. J'ai été très troublée. Enfin, mon piano re-marche. Suis très contente. Ça m'a permis de re-travailler sur quelques pièces (à un point que j'en ai rêvé cette nuit) ce qui m'a donné la chance de me rendre compte que soit j'étais meilleure que dans mon souvenir, soit j'avais une meilleure mémoire que je croyais.

Ça m'a également permis de me rendre compte que j'aimerais bien ramener mon piano avec moi dans les délais les meilleurs, mais que pour cela, il va me falloir un 5½. J'avais tout élaboré dans ma tête l'aménagement et la décoration du bureau que je rêvais d'avoir dans mon futur 4½, eh bien maintenant j'ai une nouvelle pièce à imaginer ! (Sauf que c'est plutôt cher, un 5½...)

7. J'ai fini le 3ème livre du Hitchiker's Guide to the Galaxy et j'en suis à plus de la moitié du 4ème. Le 3ème était vraiment très drôle. Le 4ème est bon, mais l'action est beaucoup plus lente, ce qui me fait tranquillement tourner en bourrique. Mais bon.
8. Il fait beaucoup trop chaud.

1. Je suis maintenant l'heureuse propriétaire de l'intégrale d'Evita et du tout dernier album de Tori Amos. J'ai donc rangé quelques CD que j'aurais normalement dû écouter encore pendant quelques mois, mais ma pile de CD est toujours beaucoup trop haute. Enfin.
2. J'ai aussi reçu le DVD du fantôme de l'opéra. Et les deux DVD de Shrek.
3. J'ai tenté de discrètement affronter mes brochettes au resto. En fait de discrétion, ça a été raté. Ou pas tant que ça, j'ai simplement envoyé du riz un peu partout sur la table, ya que mes parents qui se payaient joyeusement ma gueule jusqu'à ce que la serveuse vienne nous demander si tout allait bien ici. Ma mère s'est donc bien évidemment sentie obligée de lui souligner le fait que j'étais incapable de manger des souvlakis proprement.
4. J'ai aussi reçu un petit pitou à crampons à accrocher dans ma fenêtre d'auto que, sur le moment, j'ai baptisé Gromit. Son air déprimé m'a plus tard inspiré le nom de Marvin. J'hésite toujours entre les deux. Je pourrais peut-être résoudre le problème en l'appelant M-G (parce que G-M, c'est un peu trop mécanique à mon goût).
5. J'ai tenté d'aller magasiner aujourd'hui. Ce fut une belle tentative, qui s'est soldée par une panne d'électricité qui a fermé les boutiques. Ça m'a d'ailleurs beaucoup troublée parce que j'ai déjà manqué d'électricité brièvement au resto, et bon, personne m'avait prévenu que dans ce cas-là, je devais fermé, alors j'ai tout simplement calculé mes trucs à la calculatrice en expliquant aux clients qu'ils devaient payer avec le montant exact parce que ma caisse n'ouvrait plus. Ça n'a pas été dramatique. Alors qu'aujourd'hui, tout le monde s'est mis à courir partout et qu'un agent de sécurité est devenu fou tellement il se croyait important, tellement important qu'il s'est dirigé directement sur moi en se disant que j'allais me tasser. Évidemment, je l'ai fait parce que je tenais pas à mourir écrasée sous un tel mastodonte, mais juste assez pour à la fois sauver ma vie et l'accrocher sans ménagement. Comme c'était un mastodonte, c'est encore là probablement moi qui a encaissé le plus grand choc, mais quand même.
6. J'ai regardé brièvement le cartoville de Londres que j'ai également reçu à ma fête, et je crois que j'ai trouvé une ou deux attractions supplémentaires pour Londres.