Saturday, May 26, 2007

Je tombe de sommeil actuellement, mais je peux pas aller me coucher sans faire mes exercices de physio; et comme j'ai pas envie de faire ma physio, je reste debout.
Quartz et la vie sauvage


La partie la plus difficile d'arbre en arbre, c'est vraiment de trouver le site. C'est troublant parce que la pancarte est gigantesque, mais les autres, qui sont arrivés après moi, à deux voitures, ont tous deux passé tout droit. De mon côté, la seule raison qui a fait en sorte que je n'ai pas passé tout droit, c'est qu'il n'y avait personne derrière moi et que j'ai simplement choisi de foutre les freins au fond - en faisant screecher mes pneus en prime. Ça a été mon moment ado-de-17-ans-dans-sa-civic-monté-avec-sa-casquette-à-l'envers de la journée (et sans doute de la semaine, de l'année, voire même de la décennie).

Nous faisions tous le parcours aérien régulier, et au moment de payer, il nous fallait décider si nous souhaitions faire les tyroliennes extrêmes également. E, le copain d'Isa, y tenait absolument; il a donc convaincu Isa de le faire également, et Isa a convaincu Mel d'embarquer. Ç'aurait pu continuer longtemps comme ça, mais apparemment, personne parmi nous n'aimait suffisamment Mel pour se sacrifier !!!

Après avoir tous enfilé le harnais et les gants prêtés, nous nous sommes dirigés vers le premier des quatre parcours avec un look et une démarche dignes de véritables gars de la construction. Avons eu un petit cours sur le fontionnement des mousquetons et de la poulie, puis nous sommes partis.

Les différentes passerelles pour passer d'un arbre à l'autre posent des niveaux de difficultés variés, et nous avons conclu qu'elles sont plus exigeantes physiquement qu'épeurantes. Au début, je détestais vraiment les tyroliennes parce que ça prend un certain temps pour maîtriser le clippage et le déclippage de la foutue poulie sur un harnais. Une fois que ça a été fait, par contre, j'ai réalisé que bon, même si j'ai immanquablement un petit stress avant de me pitcher dans le vide, c'est plutôt relaxe, des tyroliennes !

La pauvre Isa s'est mal entendue avec deux tyroliennes plutôt plus longues et hautes que les autres, si bien que le moment venu pour les personnes concernées de se diriger vers les tyroliennes extrêmes, elle a choisi de vendre sa place à quelqu'un d'autre... et bon, vous me connaissez : comme personne d'autre ne voulait y aller et qu'apparemment je n'avais pas le vertige, je me suis dévouée. Je l'ai vraiment pas regretté, par contre ! On a une vue incroyable de ces tyroliennes-là, c'est complètement fou !

Le trajet complet nous a pris à peu près trois heures à compléter. On en est sortis crottés et épuisés, mais très satisfaits ! On a fini ça avec du chinois chez Isa et E.

Je sais que les photos vont finir sur mon espace perso MSN (comment j'ai survécu aussi longtemps sans album là-dessus, pouvez-vous me le dire ?), mais si vous êtes gentils, vous aurez peut-être droit à quelques-unes vous aussi. Je verrai.
Si on m'avait dit qu'à 23 ans, je serais parmi une gang de filles à chanter des chansons des Backstreet Boys, je suis pas certaine de la réaction que j'aurais eue.

De même, j'aurais pas cru que le prochain truc qu'il faudrait que je rapporte de chez mes parents pour en faire profiter l'Outaouais, ça serait ma photo de moi et Nick Carter !!!
Okay !

Ça fait même pas trois heures que je suis levée qu'il s'est déjà passé beaucoup trop de trucs bizarres pour mon pauvre petit cerveau qui peine à suivre !

D'abord, j'ai reçu un appel de télémarketing en anglais. Ça, ça n'est pas extraordinaire en soit puisque depuis que je suis ici, les faux numéros et les appels de télémarketing que je reçois sont exclusivement en anglais (ou en arabe, mais passons). Ce qui est troublant, c'est que c'était un appel ciblé, de la part de la compagnie de ma deuxième carte de crédit, qui voulait m'offrir une assurance en cas d'invalidité ou de perte d'emploi. S'ils avaient pris la peine de lire mon dossier, en plus de voir que j'ai demandé à ce qu'on communique avec moi en français, ils auraient aussi remarqué que je n'utilise pas cette carte, donc qu'une assurance me serait vraiment pas utile.

Ensuite de ça, on cogne chez moi.
C'est une fille que j'ai jamais vue qui demande à voir Sophie.
J'ai déjà dit à des gens qu'ils avaient le mauvais numéro, mais la mauvaise adresse, jamais avant ce matin.

Je décide de marcher jusqu'au centre d'achat pour acheter ma passe d'autobus du mois prochain et d'en profiter pour aller à l'épicerie qui s'y trouve pour acheter ma marque préférée de céréales, que mon épicerie habituelle ne vend pas.
Comme je remontais l'allée avec ma boîte de céréales dans les mains, un petit monsieur m'a offert son panier - en anglais. J'en ai tiré trois conclusions : j'ai une face d'anglophone, j'ai l'air trop faible pour porter une boîte de céréales dans mes mains, et j'ai l'air trop stupide pour me prendre un panier d'épicerie à l'entrée si j'en ai besoin d'un.

Mais ce n'était pas fini.
Juste devant moi à la caisse se trouve un couple de personnes âgées qui passent apparemment leur retraite en Floride. Ils ont particulièrement froid et sont habillés en pantalons et en gilets à manches longues - l'homme a même un coat sur le dos.
Et alors que j'attends tranquillement mon tour, la dame m'a jeté un regard et a pris la caissière à témoin, en me pointant du doigt : "Elles, elles sont toutes toutes nues, les petites Québécoises !"

!!!

Le pire, dans tout ça, c'est que je suis habillée tout ce qu'il y a de plus décemment, soit avec des jeans trois-quarts et une camisole sport (c'est-à-dire SANS décolleté et SANS bretelles spaghettis !) !

Une fois le couple parti, j'ai demandé à la caissière : "Est-ce que je viens de me faire dire que je suis toute nue, moi, là ?"
Elle a trouvé ça très drôle.

Moi, je suis surtout troublée.

Par conséquent, si vous avez l'intention d'être bizarre, laissez-moi jusqu'à demain, histoire que je me remette de ma matinée.
Whoever will tell me
Why would Sambuca refuse to let me sleep past 6 on weekdays, but allow me to get up at 9 on weekends?

Aujourd'hui, Quartz's Song s'attaque à une question jusqu'ici sans réponse
Ai-je le vertige ?
Je me suis même pas arrêtée à ce genre de considération pratique quand on m'a proposé d'aller cet après-midi. Tout ce que je sais, c'est que c'est un truc que je voulais essayer depuis un bout, alors j'ai simplement accepté.
Je me dis que si j'avais le vertige, je m'en serais rendu compte avant aujourd'hui. Du moins, je l'espère.
Sinon, vous noterez qu'il faut mesurer un minimum de 5 pieds pour accéder au parcours pour adultes. Ça fait longtemps que je me suis pas sentie aussi humiliée par un site Web.

Truc que je n'avais pas réalisé en louant un semi-sous-sol
Je me suis ainsi épargné l'achat d'un climatiseur. Ce qui fait bien mon affaire principalement parce que je considère ça comme un luxe et que je laisse le plus de luxe possible hors de ma vie.
En tk, moi, c'est seulement la semaine passée que j'ai commencé à dormir dans mes pyjamas d'été, et avec une seule douillette.

Friday, May 25, 2007

At the time, I was this terrified thing; a lost and sad tiny piece of a person that would've driven any sensible being away.

Self-destructing at first, then smashing up everything in sight - not that I meant to, it just seemed like there wasn't any way for things to go when I touched them other than up into the air and down to crash onto the ground, and burn.

Crash and burn.
Crash and burn.
I would've given anything to crash and burn as well, anything to take the place of the latest sacrifice - everytime.

I was too scared to touch anything, anyone, and too ashamed to allow anything, anyone to touch me. I undoubtedly was the most digusting thing you could ever have found within miles - all the while, though, I was doing my best, but I don't think anyone could tell. It probably didn't even show at all; my best just couldn't measure up.

I didn't know better.
But I learned.

And I thought the lesson had sunk in, but it never does - I alway knew it on some unconscious level, but I never expected to wake up one day and see this familiar scenery.

I have learned many things, though - I don't want to crash and burn at all, I know that now.
Thing is, I'm not that strong, so do I get a say in this?
I guess I do, but at what point exactly?

I think no time is ever a good time with me, although I am trying as hard as I can to put the fire out - doesn't this ring a bell, don't we all know how this goes down; terrified, lost, sad, tiny - because I don't want to turn into ashes, not like this, and because I know you're close enough to get burned in the process and dear god, please, no, not again.

I know better. I really do. I'm just not in any way capable of proving it at the moment.
I cannot find a way to describe it
It's there inside; all I do is hide
I wish that it would just go away
What would you do, you do, if you knew
What would you do
All the pain I thought I knew
All the thoughts lead back to you
Back to what was never said
Back and forth inside my head
I can't handle this confusion
I'm unable; come and take me away
I feel like I am all alone
All by myself I need to get around this
My words are cold, I don't want them to hurt you
If I show you, I don't think you'd understand
Cause no one understands
All the pain I thought I knew
All the thoughts lead back to you
Back to what was never said
Back and forth inside my head
I can't handle this confusion
I'm unable; come and take me away
I'm going nowhere
On and on and -
I'm getting nowhere
On and on and on -
Take me away
I'm going nowhere
On and off and off and on and off and on
All the pain I thought I knew
All the thoughts lead back to you
Back to what was never said
Back and forth inside my head
I can't handle this confusion
I'm unable; come and take me away
Take me away
Break me away
Take me away
J'avais laissé un message sur la boîte vocale de Djo dimanche passé pour lui proposer qu'on se voit en soirée. Il ne m'a jamais rappelée, et j'ai passé cette soirée-là dans un état comateux devant la télé avec Pa.

Je reçois tantôt un message texte sur mon cellulaire : c'est Djo qui s'excuse de ne pas m'avoir rappelée - il m'explique que son cell était en réparation et qu'il vient de recevoir mon message.

Bah, ce sont des choses qui arrivent, on se reprendra, mais quand même, si on y réfléchit 30 secondes - la semaine précédente, je lui avais écrit pour lui dire que je serais dans le coin, et c'est lui qui m'avait dit qu'il vérifierait s'il était disponible et qu'il me redonnerait des nouvelles, "sinon, appelle-moi."

En d'autres mots, sachant que j'allais l'appeler, Djo a envoyé son cell en réparation et n'a pas cru utile de m'écrire ou de me téléphoner pour m'en aviser.

Vraiment, bravo, le mâle moderne !
Because I woke up with that specific song line (see bold) stuck in my head and I can't believe it escaped my mind when everyone around me was arguing for the right to be a victim and I was constantly looking for new ways to write about it, and because while I'm at it, I might as well post the whole song and recommend you put it in the CD player, crank up the volume and sing at the top of your lungs if you need to let some aggressivity out.

I've been on the other side
Got my lips smacked now they're dry
Then you call me call me in
You think I am your possession
You're messing with a southern girl
But my recipe is on
With your stale bread yeah it's hot
But baby I don't need your cash
So baby maybe I let your
Big Wheel turn my fantasy
Don't you throw that shade on me
I've been drinkin' down your pain
Gonna turn that whiskey into rain and
Wash it away
Wash it away
Wash it away boy
Let's go
I've been on my knees
But you're so hard
Hard to please
Did you take me, take me in
So you are a superstar
Get off the cross we need the wood
Somehow you will rise
But without a tool
I know honey you're a pro
But baby I don't need your cash
Mama got it all in hand now
Big Wheel turn my fantasy
Don't you throw that shade on me
I've been drinkin' down your pain
Gonna turn that whiskey into rain and
Wash it away
Wash it away
Wash it away boy
Gimme 8
Gimme 7
Gimme 6
Gimme 5
Gimme 4
Gimme 3
I, I, I am a M-I-L-F don't you forget
M-I-L-F don't you forget
M-I-L-F don't you forget
Baby I don't need your cash
So baby maybe I let your
Big Wheel turn my fantasy
Don't you throw that shade on me
I've been drinkin' down your pain
Gonna turn that whiskey love into rain
Gonna turn your whiskey boy into rain and
Wash it away
Wash you away boy
Wash you down
Big Wheel

Thursday, May 24, 2007

Seriously.

I think the easiest way to make me happy is to take something away from me and then give it back.

This morning, each time my knee doesn't hurt, some of those happiness-related chemicals rush to my brain.

I guess this would be the cheapest way to get high, too.
J'ai un espèce de formulaire beaucoup trop détaillé à remplir pour mon travail. Je suis du genre à remplir tout papier important dans un délai de 45 secondes - mais ce formulaire-là est tellement chiant que ça fait déjà deux semaines qu'il traîne sur ma table de cuisine. Ça fait deux soirs en ligne que je me promets de m'y atteler, en vain. Bref.

Dans ce formulaire, je dois donner tous les noms de baptême de mes parents. J'ai donc écrit à Mom pour qu'elle me les donne.

Je connaissais déjà vaguement les autres noms de ma mère, mais je suis tombée en bas de ma chaise quand j'ai su que Pa s'appelait aussi Normand et Georges.

Sérieusement ! Vous ne pouvez pas m'annoncer ce genre de truc sans prévenir, ou sans au moins m'avoir servi deux ou trois verres de vin avant !

Le pire dans tout ça, c'est qu'il s'agit des prénoms de mes deux pires profs de physique à vie, soit Georges Éthier (secondaire IV) et Normand Théroux (dont mes lecteurs les plus aguerris se souviendront parce que j'en ai, du chialage à son sujet dans mes archives !).

Et bon, là, il faut vraiment que je digresse pour dire que je trouve ça absolument hilarant d'avoir mis la main sur ce lien-là ! Avec une photo en plus; maintenant, si vous le croisez dans la rue, vous pourrez le frapper pour moi. À moins de fréquenter le cégep où il enseigne, comme Ananas-au-carré, et de pouvoir le frapper au détour d'un corridor si ça vous adonne. Je fais des efforts pour préserver l'anonymat de chacun sur mon blog, sauf quand il s'agit de personnes qui m'écoeurent tout particulièrement et qui sont en contact avec des tas de gens de toute manière - et là, je pouvais pas résister ! Voyez comme je suis méchante !

Bref, c'est traumatisant. La bonne nouvelle, cependant, c'est que j'ai du matériel pour écoeurer mon père au moins pour les 2 ou 3 années à venir !

Wednesday, May 23, 2007

Deuxième traitement de physio cet après-midi. J'y ai laissé une partie de ma bulle.

En effet, après la fulgurante amélioration que j'ai vue depuis la semaine dernière, j'avais de grandes attentes : dans ma tête, le traitement achevait, j'allais espacer les foutus exercices qui me tombent déjà sur les nerfs - et voilà, amenez le paradis, les oiseaux, les ballons et tout.

Mais bon, faut pas rêver. D'accord, j'y retourne seulement dans deux semaines, mais je continue les exercices, et ma physio m'a formellement interdit de courir deux jours en ligne.

Ça m'a donné une claque parce que - que pensez-vous que j'avais l'intention de faire en sortant de là, moi, sinon du jogging?

Bref. Tout ça pour dire que c'est pas facile avoir un genou de moumoune et pas de patience.
Quote du Jour:

Rob says:
If only you were closer...
Quartz says:
Meaning?
Rob says:
I'd smack you upside the head to try to knock some sense into you.
Thought of the day -

Parthenogenesis: a way of life...
On a beau dire, mais même quand il fait 18 degrés dehors, des gougounes, ça reste froid pour les pieds quand vous vous trouvez dans un bureau climatisé...

Tuesday, May 22, 2007

Is there a way out of this?
If there is, I don't see it
Can heaven and hell coexist?
Not when both battle for dominance
Brushed back my tears and he said
"Girl, we have to soldier on
Yes, girl, even when we don't feel strong"
Because I work in Ontario, this year, I will not be getting a day off for St-Jean-Baptiste, but I will on Colonel By Day.

This is gonna take getting used to...
What will the next Wonders of the World be? Take your pick!
Toujours à propos du mâle moderne qui ne réalise vraiment pas à quel point ses paroles, et mêmes celles qui se veulent des blagues, comportent un volet sémantique désagréable (au téléphone) :

Fred : Ouin, je suis rentré tard, à la fermeture des bars. Mais là, je pourrai pas te parler longtemps, j'ai ramené quelqu'un à coucher.
Maridi : ...
Fred : Ben voyons, c'est Louis !
Quote du jour - parce que je blogge beaucoup trop, mais que vous vous y fiez tellement :

Qu'est-ce que je vais faire si tu meurs en Tunisie ? Qui est-ce qui va écrire sur ton blog ?
Il est même pas neuf heure, et la journée est déjà rof.

D'abord, j'ai encore rêvé que je retournais travailler au resto où j'étais pendant ma première année d'université. Cet emploi-là m'a laissé des séquelles, c'est clair.

J'ai donc l'impression d'avoir dormi sur la corde à linge, et en plus, je viens tout juste de me rappeler que je voulais arriver plus tôt ce matin pour compenser le fait que je quitte plus tôt demain pour aller revoir ma physio, cette héroïne grâce à qui j'ai un vaste interne plus fort, des muscles étirés et une douleur au genou amoindrie.

Monday, May 21, 2007

Le mâle moderne en général manque de tact, et il importe que nous, les filles, comprenions qu'il ne réalise pas que ses paroles, qui se veulent sans doute gentilles, peuvent être interprétées dans un sens totalement opposé.
Par exemple :

Quartz : Je suis une personne horrible.
Peanut : Voyons, t'es pas si pire que ça !

Il importe également de donner l'exemple au mâle moderne dès que vous en avez l'occasion.
Ainsi, cet après-midi, Peanut et moi nous sommes installés devant la première version de la bannière qu'il a élaborée pour mon blog. J'ai d'ailleurs essayé de l'incorporer à mon template immédiatement, mais un certain bug m'en a empêchée. Par conséquent, Peanut devra modifier le fichier pour que je puisse l'afficher. Tant qu'à y être, je lui ai également demandé de changer un ou deux autres petits détails qui m'agaçaient.

Quartz : Peux-tu enlever ça ?
Peanut : Ouin, ça fait dur, hein ?
Quartz : C'est pas que ça fait dur... c'est juste que ça correspond pas à mes objectifs.
Aujourd'hui, je voulais m'acheter un maillot de bain chez Simon's.
Je suis plutôt ressortie du centre d'achat avec des gougounes et un camisole du Garage, une paire de runnings de jogging de chez Sports Experts et un capri de chez Stitches.

Trouvez l'erreur.

Sinon, depuis environ 48h, je fais un espèce de blocage mental qui fait en sorte que chaque fois que je veux dire "Sports Experts", je dis plutôt "Canadian Tire".
Le premier parmi vous qui saura m'expliquer pourquoi se méritera un suçon.
Parce que je m'exprime principalement en liste quand je suis chez mes parents :

A. Suis allée voir ma mère à son nouveau boulot hier après-midi. Elle travaille dans une petite résidence pour personnes âgées autonomes. J'ai eu l'occasion de rencontrer quelques-unes de ces personnes âgées autonomes, ce qui a entraîné quelques premières : d'abord, j'ai rencontré un monsieur de 92 ans vraiment cool, qui est apparemment le seul monsieur de plus de 40 ans à être capable de complimenter une jeune fille sans devenir candidat au concours du vieux-monsieur-pervers-le-plus-dégueu organisé par moi et Tweety. Impressionnant. Ensuite de ça, ya une dame qui a semblé trouver que j'avais vraiment une belle auto. Bon, d'accord, ça m'a troublé un peu parce qu'un Accent, c'est pas particulièrement haut de gamme, mais j'ai assez fait traiter ma Tweenie de coquerelle et autres qualificatifs du genre que je l'ai pris sans broncher.

B. Pour une raison très obscure, j'ai commencé à tomber de sommeil devant la télé hier soir vers genre 7h. J'ai tofé jusqu'à 8h30 uniquement avant d'aller me coucher... et je me suis levée à 8h ce matin ! J'ignore ce qui m'a épuisée à ce point, mais bon ! Aujourd'hui, je suis en forme, laissez-moi vous dire !

C. Pas réussi à mettre la main sur Djo hier, finalement. C'était décevant. Par contre, je suis en train de discuter avec NotreMatelot, qui m'a rappelé que peut-être qu'elle et son chum vont déménager à Ottawa éventuellement... ce qui serait tellement tripant ! Sinon, elle m'a appris, comme ça, sans préliminaires, qu'elle habitait maintenant à Halifax ! Dans ses mots, cependant, "c'est plate, c'est petit, c'est nul a chier"...

Sunday, May 20, 2007

Welcome to Quartz's Song! Today's feature segments include the following.

Quartz is a goddess because...
... she has finally convinced her father to get a new computer. It took about a month. For a few weeks now Blogger and Blogspot refused to load any page on this computer, until I installed a few security patches for IE last night after Rob mentionned something about SSL and an outdated browser. (So against all odds, you were right! Thanks!) The Windows Update website took this opportunity to inform me that Microsoft had stopped releasing updates for Windows 98 last year. I explained to my father that those were the last updates ever for him, and that next time something stopped working, it would be for good.
So my parents should be getting a new computer over the summer. Yay me.

Life is plain beautiful...
... with pain-free knees. Really. I went jogging yesterday morning, and I felt a bit discouraged by the fact that my knee started aching pretty quickly. The pain went away pretty fast as well, though, but I did realize it hurt like a bitch if I stopped moving for a while - that is, my knee killed me by the time I got to my parents'. I put ice on it, and this morning my knee is as happy as knees get. Which causes me to be in a pretty damn good mood, too.

My mother will never realize I eventually grew up...
... else she wouldn't have left me a note telling me the coffeemaker was all set and I just had to start it if I wanted coffee this morning. This is even more annoying when you take into account the fact that she fucking KNOWS I'm the social kind of coffee drinker - that is I drink coffee at restaurants, and a few days a week at work purely because I like to have something to turn to when a particular sentence is driving me crazy.

Speaking of restaurants...
I will have had breakfast in a restaurant every day this weekend. This is so unlike me, it feels very weird.
This morning, my father and I went to the restaurant I worked at for three years.

Today's sugar high will be sponsored by...
Hershey's Perfectly Chocolate chocolate cake.
I don't think I need say anything more.

Ya des moments particulièrement satisfaisants dans une vie, tels que...
Mes brakes avant semblent crier depuis quelques semaines. En arrivant hier soir, j'ai donc demandé à mon père de les vérifier, en me disant que s'ils achevaient, mon père pourrait me les changer la prochaine fois que je descenderai ici. Cependant, s'ils sont vraiment trop finis, mon père a l'intention d'aller chercher les morceaux chez Canadian Tire et de faire mes brakes aujourd'hui.
Je lui ai objecté que je devais aller voir ma mère à son boulot en après-midi, et que j'allais peut-être souper à l'extérieur ce soir. En d'autres mots, j'ai besoin de mon auto. En encore d'autres mots, mes brakes peuvent sûrement attendre.
Mon père m'a répondu que je n'aurais qu'à me servir du cabrio.
Bon, c'est pas la Mustang qui est montée sur le lift dans le garage et dont je pourrai me servir pendant un temps cet été afin de vivre mon fantasme de Mustang, mais quand même. Ça risque de contribuer à mon humeur au beau fixe.

Et parlant d'humeur...
... je me stabilise. J'ai bien eu un petit down vendredi, mais ça s'est placé, pour revenir à une bonne humeur de niveau normal et non hystérique. Et j'ai même pas eu besoin de prozac de contrebande. Touchons du bois; ya de l'espoir!

Ya également des moments troublants dans une vie...
... comme celui où en écoutant votre père parler, vous réalisez qu'il est en train de chialer contre les gens qui font du drame avec tout et qui parlent, parlent, parlent sans jamais agir; bref, que vous êtes en train d'écouter un discours qui est pas mal le même que celui que vous tenez également.
C'est bizarre de voir que mon père et moi nous entendons vraiment bien depuis quelques années (s'il pouvait seulement être moins borné et un un peu plus actif, maintenant !); ça n'a pas pris grand chose, juste un petit effort de sa part. Ça revient à ce que ma semaine bizarre de cet hiver m'a fait comprendre, soit qu'il est vraiment possible de patcher des relations.
Et je ne refuse jamais une tentative de patchage.