Okay !
Ça fait même pas trois heures que je suis levée qu'il s'est déjà passé beaucoup trop de trucs bizarres pour mon pauvre petit cerveau qui peine à suivre !
D'abord, j'ai reçu un appel de télémarketing en anglais. Ça, ça n'est pas extraordinaire en soit puisque depuis que je suis ici, les faux numéros et les appels de télémarketing que je reçois sont exclusivement en anglais (ou en arabe, mais passons). Ce qui est troublant, c'est que c'était un appel ciblé, de la part de la compagnie de ma deuxième carte de crédit, qui voulait m'offrir une assurance en cas d'invalidité ou de perte d'emploi. S'ils avaient pris la peine de lire mon dossier, en plus de voir que j'ai demandé à ce qu'on communique avec moi en français, ils auraient aussi remarqué que je n'utilise pas cette carte, donc qu'une assurance me serait vraiment pas utile.
Ensuite de ça, on cogne chez moi.
C'est une fille que j'ai jamais vue qui demande à voir Sophie.
J'ai déjà dit à des gens qu'ils avaient le mauvais numéro, mais la mauvaise adresse, jamais avant ce matin.
Je décide de marcher jusqu'au centre d'achat pour acheter ma passe d'autobus du mois prochain et d'en profiter pour aller à l'épicerie qui s'y trouve pour acheter ma marque préférée de céréales, que mon épicerie habituelle ne vend pas.
Comme je remontais l'allée avec ma boîte de céréales dans les mains, un petit monsieur m'a offert son panier - en anglais. J'en ai tiré trois conclusions : j'ai une face d'anglophone, j'ai l'air trop faible pour porter une boîte de céréales dans mes mains, et j'ai l'air trop stupide pour me prendre un panier d'épicerie à l'entrée si j'en ai besoin d'un.
Mais ce n'était pas fini.
Juste devant moi à la caisse se trouve un couple de personnes âgées qui passent apparemment leur retraite en Floride. Ils ont particulièrement froid et sont habillés en pantalons et en gilets à manches longues - l'homme a même un coat sur le dos.
Et alors que j'attends tranquillement mon tour, la dame m'a jeté un regard et a pris la caissière à témoin, en me pointant du doigt : "Elles, elles sont toutes toutes nues, les petites Québécoises !"
!!!
Le pire, dans tout ça, c'est que je suis habillée tout ce qu'il y a de plus décemment, soit avec des jeans trois-quarts et une camisole sport (c'est-à-dire SANS décolleté et SANS bretelles spaghettis !) !
Une fois le couple parti, j'ai demandé à la caissière : "Est-ce que je viens de me faire dire que je suis toute nue, moi, là ?"
Elle a trouvé ça très drôle.
Moi, je suis surtout troublée.
Par conséquent, si vous avez l'intention d'être bizarre, laissez-moi jusqu'à demain, histoire que je me remette de ma matinée.
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