Saturday, December 02, 2006

Un autre truc débuté le 2 avril 2003 à 1h16 du matin et retravaillé rapidement pour lui donner forme ce soir.

You've gone to school for years and if there's one thing you learned, it's that there's a reason for everything.

There's a reason why your hair curls, why the sky is blue, why Alice in Wonderland will never turn 21.

However, when it comes down to you, they say there's no explanation. It just is.

But you know they're wrong. There's got to be a reason; you just have to figure out what it is.

'Cuz it's not like you asked for it. Or maybe you did. This is not exactly what you had in mind when you wished to be different, though.

And it's not like you deserved it either. I mean sure, you've been a very bad girl many times, but there's a ton of people you know who are way meaner than you are. You never stole anything, or hit anybody, and you never even laughed at the girl who cried all the time in nursery school.

There's got to be a reason, else where would Logic be? There's got to be a reason and you're gonna torture yourself figuring it out if need be.
Toujours dans la saga sortons-des-trucs-écrits-dans-une-autre-vie, une exclusivité : un texte en français. (Faudra un jour que je me remettre à écrire en français, mais la stylistique du français est tellement plus ardue....)

Il est pas génial et j'en suis pas surprise à regarder l'heure à laquelle je l'ai écrit, et je me souviens plus du tout d'où il est sorti, mais bon, tant pis, je le publie parce que je crois qu'avec un peu de travail, il pourrait être potable.

19 décembre 2004
1h30 am

Si j'avais pu mourir, je serais morte, je serais morte 100 fois, je serais morte 1000 fois, si j'avais pu mourir.

Si je pouvais mourir, je serais morte hier, je mourrais aujourd'hui - ou je serais morte la semaine dernière.

Mais c'est difficile, de mourir. Un coeur, c'est fait pour battre, des poumons, pour respirer; après tout, une vie, c'est fait pour être vécue.

Mais alors, mais alors : qui a le droit de la gâcher ?

Si j'avais su mourir, je serais morte 2 ou 3 fois en même temps, une toute petite fille [...] qui tombe en poussière, qui se soigne peut-être un peu trop ou qui se fait trop de mal, si j'avais su mourir.

Mais c'est pas si facile, de mourir. Que l'on puisse, que l'on sache - et si, en mourant, on ne faisait que rester vivant ?
Je suis présentement en train d'examiner les options pour mon passage très attendu à l'internet haute-vitesse, en janvier.

Avez-vous des opinions ?

J'aime pas Vidéotron et j'aime pas Bell - de toute manière, ce sont certainement pas eux les moins chers.

Jusqu'à maintenant, ya Vif qui est le moins cher - évidemment - mais j'hésite puisqu'ils sont situés à Montréal. Ya mon fournisseur d'interurbains qui offre le service également, pour 5$ de plus - mais en m'abonnant, je sauverais ce 5$ sur mes interurbains, justement. Le même problème se présente : eux, ils sont à Drummondville.

J'ai regardé Distributel et j'ai regardé Primus.

Qu'est-ce qu'il existe d'autre ?
Peu après que j'aie publié le dernier post, mon proprio, que je n'avais pas vu depuis que j'ai emménagé (ça, c'est un bon proprio), est venu sonner chez moi. Il manquait une plaquette à switches de lumière dans mon bureau et il venait me porter ça. On a discuté un peu et je lui ai demandé si le logement du troisième était déjà loué.

Parce que mes deux parents, l'un après l'autre, quand je leur ai dit qu'il se libérait, m'ont suggéré que je pourrais peut-être le prendre et ainsi sauver un tas d'argent en électricité, possibilité qui, peut-être parce qu'il me manque encore certains meubles et que j'ai trois boîtes qui ne sont toujours pas dépaquetées, ne m'avait même pas effleuré l'esprit.

Ce à quoi mon proprio m'a répondu que oui, la fille emménage demain.

Tant pis pour mon futur mari en uniforme !
Hier soir, c'était l'arrivée de l'hiver. Avant-hier, il faisait 16, mais hier, c'était le premier décembre alors il fallait que ça soit une journée dégueulasse.

Quand je suis sortie du bureau, à 4h, je me suis dit que mon autobus habituel, qui me débarque au coin de la rue, serait sans doute en retard, mais que je pourrais simplement attrapper un des autobus qui me débarque au terminus, à 15 minutes de marche de chez moi. Après tout, il faisait pas si froid.

Mon bureau est à environ cinq coins de rue de mon arrêt d'autobus.
J'étais pas rendue au troisième que j'avais déjà compris que j'étais complètement folle d'envisager de marcher 15 minutes jusqu'à chez moi par ce temps de chien.

Il tombait de la pluie verglaçante, ce qui aurait pas été si tant pire s'il n'y avait pas eu le putain de vent.

Mon autobus n'a été qu'une dizaine de minutes en retard, finalement, ce qui veut dire que je l'ai attendu une quinzaine de minutes. C'est pas si long (bon, d'accord, moi, plus de dix minutes, je vire folle, mais je sais que dans l'absolu, c'est un délai raisonnable), mais pendant les deux-trois dernières minutes, mon moral était plutôt bas.

Il pleuvait tellement que mon manteau était saturé d'eau - quand votre manteau dégoûte sur vos pantalons, c'est très mauvais signe. Parlant de mes pantalons - je vous laisse imaginer dans quel était ils étaient, si même mon manteau doublé n'arrivait plus à en prendre. Non, mes pantalons ne sont pas doublés.

Je commençais tranquillement à ne plus sentir mes doigts et j'ai eu presque les larmes aux yeux en voyant arriver mon autobus.

Maintenant, posez-vous la question : qu'est-ce qu'on fait, dans un autobus?
On s'assoit.
Qu'est-ce que ça donne, quand on s'assoit sur un manteau gorgé d'eau?
Ça donne que la seule partie de votre corps qui n'était pas encore trempée, soit votre délicat postérieur, se joint au club.

Je devais avoir l'air aussi misérable que tous les gens qui embarquaient à chaque arrêt, ce qui ne m'a pas empêchée de pogner un fou rire extrêmement déplacé quand un homme s'est assis juste devant moi et a entrepris de tordre son chapeau. C'était juste hilarant : le pauvre gars mettait son chapeau sur la tête, se rendait compte que le chapeau lui dégoûtait sur la tête (et il avait pas long de cheveux sur la tête), alors il l'enlevait à nouveau, le tordait, lui redonnait doucement une forme correcte.... moi, j'ai jugé ça d'un comique achevé. Et j'ai eu beau essayer de le cacher, c'est pas facile d'être subtil, dans un autobus, quand vous êtes à trois pieds de l'objet de votre fou rire.

En plus, ce gars-là prend parfois l'autobus à mon arrêt, le matin. Bref.

Quand, au bout d'une demi-heure passée assise dans une flaque dos, j'ai dû me lever pour descendre de l'autobus et parcourir les 90 mètres qui me séparaient de mon cher appartement, chaud, sec et douillet, j'ai cru que je m'effondrerais dans une flaque de slush avant. Je me suis même ramassée avec de l'eau dans mes bottes - non mais ça fait 3 ans que j'ai ces bottes-là et c'est jamais arrivé !

Le dilemme a été intéressant quand je suis rentrée chez moi, par contre : qu'est-ce que j'enlève en premier : mes bottes, mon manteau ou mes pantalons? Le manteau dégoûte sur mes pantalons, qui dégoûtent sur mes bottes, mais si j'enlève pas mes bottes, je vais tout salir le plancher....

Je sais plus trop en faveur de quelle option j'ai fini par trancher, mais immédiatement après avoir enfilé un pyjama aussi chaud, sec et douillet que mon appartement, j'ai appelé mes parents pour faire pitié. Ça vous donne une idée du point où j'en étais : moi, contrairement à certaines personnes de ma connaissance, j'appelle jamais les gens pour faire pitié.

Heureusement, en arrivant, j'ai trouvé mon colis contenant mon coffret de Tori Amos entre ma porte et ma contre-porte. Je dis heureusement pour deux raisons : d'abord, ça m'a redonné un peu de joie et de bonheur, mais surtout, s'il avait pas été entre ma porte et ma contre-porte, il serait sûrement parti au vent ou avec la marée...

Pour continuer sur une tangente, ce matin, le jeune couple de Gauche qui habitait au troisième déménageait. Jeudi soir, la fille est venue me voir pour me demander d'enlever mon auto du parking ce matin pour qu'ils aient de la place pour leur camion de déménagement. J'ai donc mis mon cadran à 7h ce matin, j'ai attrappé mon manteau, mes bottes et me clefs et je suis sortie en pyjama pour aller mettre mon auto dans la rue avec comme but de retourner me coucher au plus vite.

Ha ! Mais il est tombé de la pluie verglaçante hier, si vous avez bien lu jusqu'ici ! J'ai donc déglacé mon auto à la butch vu que je la déplaçais sur quelques mètres uniquement, je me suis assise dedans pour me rendre compte que ma porte était gelée et refusait de se fermer, j'en ai conclu que j'allais devoir aller me promener un peu dans les environs (une voiture se réchauffe plus vite en roulant), je suis ressortie gratter mon auto de façon décente, mais finalement, ma porte a fini par clancher avant que cette dernière étape ne soit achevée.

Ça m'a encore permis de mesurer la chaleur, la sécheresse et le confort de mon appartement et, surtout, de mon lit, quand je suis revenue me coucher.

Donc, d'ici quelques mois, la Gauche de mon immeuble devrait recevoir un nouveau locataire. Si je suis chanceuse, ce sera le gars en uniforme que je suis sensée marier...!

Friday, December 01, 2006

Tonight I received Tori's A Piano: the Collection and I haven't listened to all of the first CD yet but I can say two things:
1) I know what I'll be listening to next weekend when I drive to Montreal;
2) Upside Down is un-be-lie-va-bly hitting home.
Rob: Actually, yes, I might.

(Why is everyone asking for pics of me lately?)
So I just received an e-mail from the photographer that was present at graduation. They sent me a link, telling me I'd get faster service by ordering online.

I clicked the link, figuring I'd just get to the photographer's website, which yes, I did, but it was actually a link to MY personalized graduation pictures!

I was pretty fucking surprised to unexpectedly see my face looking straight back at me.

So yeah. I have graduation pictures!
Entre David et Goliath, mon coeur balance...


Puisque c'est genre la cinquième putain de fois en ligne et après deux coups de fil de ma part à ce sujet, le foutu service de rémunération s'obstine à envoyer tous mes talons de paie à DraG, j'ai rappelé pour la troisième fois ce matin.

J'avais originalement l'intention de demander à CPTS (Collègue Pas Très Sympathique, que j'ai déjà mentionnée) si elle avait un contact personnel à la rémunération parce que franchement, je croyais que dans ces situations, Goliath était la personne qui réglait tous vos problèmes en une fraction de secondes, mais apparemment, un David, c'est bien utile parfois, quand vous avez besoin d'un contact humain.

Bref, je me suis encore adressé à Goliath parce que c'est beaucoup plus simple présentement - et j'ai appris qu'ils ont la bonne foutue adresse dans leurs dossiers. Sauf que la petite lumière à qui j'ai parlé le mois dernier a pas pensé à modifier l'adresse dans le système de paie. Quant à l'autre lumière d'il y a deux semaines, qui devait entrer dans ce système l'adresse de mon bureau afin que je reçoive mon talon de paie ici, comme tout le monde, eh bien, elle a juste dû pas le faire.

La Goliath d'aujourd'hui devait attendre que sa gestionnaire sorte de réunion pour lui donner l'accès à ma liste de piae pour qu'elle fasse ce changement.
Je lui ai demandé si elle pouvait me promettre que j'aurais plus besoin de rappeler. Elle a dit de ne pas m'en faire.

J'espère qu'elle ne s'attend pas à ce que je l'aie crue...
Oh non ! J'ai oublié mon petit chocolat du 1er décembre !
Screw insomnia...

Thursday, November 30, 2006

Bon, avant de retomber de façon complètement stérile dans le mood général de ma semaine bizarre (alors que j'ai simplement réalisé que la seule conclusion possible est I can't grasp this at all), je vais vous parler de ma journée parfaitement non productive d'aujourd'hui.

C'est la faute de la conseillère, qui m'a donné un texte dont l'échéance est dans un mois. Comment voulez-vous que je fasse autre chose de ma journée que d'envoyer des e-mails à droite et à gauche pour déconner, triper devant les filles du comité social qui accrochent les décorations de Noël (j'ai une guirlande sur mon bureau !) et jaser de timidité et de vieillesse avec mes collègues ?

Vous conviendrez que c'est impossible.

Faudra vraiment que je donne un coup demain, par contre, parce que le nombre de mots que j'ai fait aujourd'hui doit se situer dans la catégorie "humiliant".
Out-of-the-blue thought of the day: Choosing to wear a skirt in the morning can have far many more unexpected consequences that you could possibly imagine.
À propos de gentillesse et de ségrégation


J'en ai à parlé à quelques personnes de vive voix, mais ça vaut la peine que j'écrive sur la ségrégation dont je suis témoin dans mon immeuble à logements.

J'habite dans un six-logis : deux "colonnes" de trois appartements un sur l'autre. Or, nous avons chacun notre entrée privée, ce qui fait qu'on ne se croise jamais dans le hall. De plus, les trois logements de gauche on leur propre entrée de cours (parking) et les trois logements de droite en ont une autre. Il y a donc trois locataires que vous ne croiserez jamais en vous rendant à votre voiture. Encore mieux, la cours arrière est divisée en deux par une haie et chaque partie de cours renferme trois lockers. Par conséquent, vous ne croiserez jamais trois des locataires dans votre cours arrière ou en allant à votre locker.

L'autre semaine, en revenant de l'épicerie, un des locataires de gauche (je suis une locataire de droite) était assis sur son vélo, dans son entrée de cours de gauche. Je suis anti-faire-deux-voyages-de-mon-char-à-mon-appartement-avec-l'épicerie, ce qui veut dire que j'ai l'air plutôt, disons outnumbered quand j'essaie de rentrer mon paquets de sacs d'épicerie. (C'est pour cette raison que je persiste à être anti-écologique et à utiliser des sacs de plastique, parce qu'il est impossible de rentrer tous vos sacs en papier d'une shot.) Surtout que je fais 5 pieds, 100 lbs - donc veut, veut pas, avec mon tas d'épicerie, j'inspire la pitié.
Or, mon locataire de gauche, qui ne m'a saluée que parce que je lui ai fait un signe de tête (j'ignorais la ségrégation de l'immeuble à l'époque), s'est contenté de me regarder tout le long sans bouger et sans offrir son aide.

Mieux, un autre des locataires de gauche se trouvaient sur son balcon le fameux matin où Peanut a démonté mon pneu dessoufflé à la pluie battante. Il nous a regardé sans souffler mot, et sans même répondre à mon signe de tête en guise de bonjour.
Non mais, moi qui croyais être antisociale....

Bref.

Hier soir, quand je suis revenue de l'épicerie et que j'étais en train d'enfiler tous mes sacs autour des mes bras, Voisin a sorti ses poubelles. J'étais tellement concentrée sur ma technique que j'ai fait un saut de la mort quand je l'ai vu. On a commencé à jaser un peu et il s'est mis à m'aider sans même que je lui demande, en fermant ma valise (j'avais déjà tous mes sacs dans les mains à ce moment-là), en ouvrant ma contre-porte (j'adore ce mot, maintenant) et en tenant un sac pendant que je débarrais ma porte.

Plus tard dans la soirée, il est passé chez moi m'offrir une paire de billets pour un petit spectacle de Noël au Casino. Bref, Voisin est vraiment gentil et l'opposition est frappante entre lui et les locataires de gauche.

Dans une ligne de pensée parallèle, j'ai observé un Groupe d'Amis d'Autobus à mon arrêt. Ils sont trois ou quatre et, selon ce que j'ai déduis de leurs conversations, ils se connaissent uniquement par l'intermédiaire de l'arrêt d'autobus. Ce qui est légèrement troublant.

La semaine dernière, l'un d'eux est sorti de chez lui juste au moment où l'autobus arrivait. Il n'y avait que moi à l'arrêt et je lui ai lancé un petit commentaire à ce propos (tiens, Peanut, celle-là, elle était juste pour toi !) avant d'entrer dans l'autobus.
Hier matin, en arrivant à l'arrêt, il m'a dit bonjour.
Ce matin, c'est une des dames du groupe qui, trouvant que je faisais pitié avec mon capuchon, m'a offert de m'abriter avec elle sous son parapluie. Je me suis retrouvée entre cette dame et l'autre gars dans l'autobus (nous sommes pratiquement toujours debouts) et je me suis malgré moi retrouvée mêlée à leur conversation par intermittence.

Je respecte beaucoup les gens de 35 ans avec des enfants, en grande partie parce que je risque de devenir une telle personne moi-même (quoique je vise plus le chum que les enfants), même ceux qui jasent dans l'autobus.
M'imaginer faisant partie d'un tel groupe me donne tout de même un grand choc... Mais bon.

Mon point, c'était qu'il existe des gens sympathiques.
Ils le sont surtout quand votre relation avec eux demeure superficielle, mais bon, sympathiques tout de même. C'est le genre de truc dont j'ai besoin de me rappeler ces temps-ci.

Wednesday, November 29, 2006

I was convinced all this time, your aim was solely to hurt me. So I pushed you away, figuring that was really what you wanted and eventually you'd seize your chance.
Now I know that it wasn't.
I still would've hoped you'd have been aware of how much you'd sadden me with each blow.

I was convinced all this time, you solely were playing me. So I denied you all access, figuring I didn't mind, down the line, and that it was fine as long as I made sure I never allowed you to hurt me.
Now I know that it wasn't me you were playing, and that it wasn't even 100% conscious.
And I wonder - in my neverending quest to protect myself, did I hurt you?

I was convinced all this time that you were going to hurt me again.
And then you opened up and let me in, and although I am not allowing myself to trust you entirely because I can't believe that's at all possible - I was blown away.
And now that you're shutting in again, I'm thinking of what I got a glimpse of, and I think - if it weren't from those hours of freewriting during philosophy class, I'd probably be where you are.

If you make the Snakes & Ladders go away, I promise I can be who I was before.
Back when it was just a game, just a goofy evil plan among many that our crazy minds had fun making up, the line used to pop up in my head.

How did we think it would be satisfying to win on yet another count?
Maybe it would've been at the time. Oh well.

I'll get it out while I can, just because it's time - but what do you know, it's too late as well.

Just so you know - not ever. Not in a million years.
J'oubliais de vous le dire : Mom a obtenu son attestation d'études secondaires. Elle a poché aucun examen, ce qui est très impressionnant de la part d'une femme qui a dû apprendre un paquet de trucs inutiles en deux mois. Elle a eu quelques notes dans les 60%, mais on s'en tape, comme je lui ai rappelé, moi, j'ai obtenu un foutu DEC en sciences, comme ça.

Ce qui me rappelle que ce matin, quand j'étais dans l'autobus et qu'une ambulance nous a dépassé, j'ai eu un énorme flash-back scientifique où mon cerveau m'a pitché un tas de notions dans le désordre - effet Doppler, fronts d'onde et l'illustration explicative dans le Benson de physique optique.
Je lui ai rapidement rappelé de prendre son trou. Ces temps-ci, il devrait plutôt se concentrer sur le fonctionnement du système pénal et sur la phraséologie des documents juridiques.
Il y a des gens qui ont besoin de se faire un budget parce qu'ils veulent des trucs ridicules - style kayak, table de pool, salopes, etc.

Il y en a d'autres qui ont besoin de se faire un budget parce qu'ils n'ont aucun sens de l'argent qu'ils font et qu'ils passent leur temps à réduire leurs dépenses au minimum.

Ça, ça serait moi.

Juste aujourd'hui, j'ai eu une paie et mon remboursement pour mes dépenses de réinstallation et j'ai quand même gratté mes cennes à l'épicerie..
Wednesday Post of Absolutely No Interest Whatsoever: I really need to bring kleenex to work.

Since you so kindly indulged in reading the above note which doesn't affect you in any way, I will give you something that might be slightly interesting to you: the new template is on its way.

Tuesday, November 28, 2006

I'll stare at myself in the mirror and look for something different because on some level I should be changed - but I'm not, I'm the same person and down the line it all feels too much like a fucked up dream.
I hope you don't blame me for not believing you.

But I will admit that I'm not sure who it is that you're lying to first: me, or yourself.
Un truc dont on se rend toujours compte trop tard, c'est qu'une personne qui vient vous voir pour bitcher dans le dos de vos amis communs fait très certainement la même chose dans votre dos avec lesdits amis communs.

Personnellement, je m'en étais toujours douté, mais j'ai l'impression que je suis la seule.
Qui parmi vous savait qu'il y a une différence entre "à nouveau" et "de nouveau" ?

Moi, ça fait depuis le secondaire que je le sais, mais j'avais décidé, jusqu'à ce que j'entreprenne mes études en traduction, que je m'en fichais.

Et à ce jour, si je connais la différence, j'arrive toujours pas à me rappeler lequel veut dire quoi...
Oui !!!

Au bout de UN MOIS ET QUATRE JOURS, j'ai enfin un mot de passe fonctionnel pour ma boîte vocale au bureau !

Soyez nombreux à laisser des messages !

Monday, November 27, 2006

Because I'm amazing like that and because you all have been absolute jerks to me lately and really need to make it up to me - get me this for Christmas and we might reach a compromise.

This is my second first Christmas tree. :)
Si ce n'était pas toi
Ce serait n'importe qui
Si ce n'était pas moi
Ce serait n'importe quoi
Because that was the third Sunday night in a row that I was completely unable to fall asleep, I hereby declare Sunday nights evil and therefore banned.

Thank you.

Sunday, November 26, 2006

Il y a quelques fins de semaine, mes parents sont venus me rendre visite. On est allés faire un tour au Rona (le Rona et le Score's deviennent tranquillement une tradition gatinoise) et je me sentais apparemment plutôt énergumène : après avoir fait rire un couple inconnu en m'insurgeant contre Mom qui m'a fait arrêter en plein milieu du parking pour enlever une cochonnerie après mon manteau alors que j'avais le reste de mes jours pour l'enlever de là et avoir découragé Pa en comentant ses moindres gestes avec le ton de voix d'un narrateur de Découvertes, j'ai saisi un livre de rénovation en décrétant que j'allais au moindre apprendre quelque chose de ce voyage chez Rona. J'ai ouvert le livre à une page au hasard, qui expliquait comment poser une contreporte. J'ai levé le nez vers Mom : "est-ce qu'on sait ce que c'est, une contreporte ?"

Négatif, qu'elle me répond.

Je commence à lire la section, où on explique qu'une contreporte est un genre de petite porte niaiseuse qui va devant la vraie porte - bref, le truc que j'ai chez moi et que j'appelle ma "porte patio" depuis deux mois en négligeant totalement le fait qu'une porte patio est sensé donner sur un patio.

Je referme le livre, toute fière et je rattrappe Pa en lui demandant si on savait que j'avais une contreporte chez moi.
Évidemment, qu'il me répond.

Ça a pété un peu ma bulle, mais bon, ce jour-là, j'ai appris quelque chose au Rona et ce quelque chose m'a permis de pouvoir vous raconter l'histoire de mon calendrier de l'avent (voir plus bas) avec les mots exacts.

Vive le Rona !
I thought I had figured out what I was going to buy for our gift exchange at work - the one that's supposed to cost 10$ and start with the letter L, remember?

The crazy ideas I got were a little too crazy and weird for a professional setting ("Hi, we've known each for two months now, Merry Christmas, here's some lubricant") so I settled for a lava-lamp.

Except that the only lava-lamps I found are either too cheap or too girly so I'm unsure as to what I'm gonna do. I saw a martini lamp which I thought was cool, but I'm not so sure about it either...

Any more thoughts?
So I asembled my second first Christmas tree this afternoon, while speaking on the phone with my parents. It was extremely entertaining to move the armchair from the living room to the home office and find it only fit in the corridor if I put it on the side and to proceed to tipping it only to see and especially feel it fall back down onto the floor exactly where my poor little toes were leading an otherwise happy life.

Did I mention I'm back?

Sinon, j'ai oublié de vous annoncer que ma mère a réussi tous ses examens et a obtenu son attestation d'études secondaires. Pour la féliciter, je lui avais envoyé une carte virtuelle (elle tripe à en envoyer à tout le monde alors quand l'occasion s'y prête, je lui en envoie à elle aussi) en mettant comme musique de fond So Happy Together.
Ma mère a appris hier que ma soeur a décidé d'abandonner le DEC qu'elle avait entrepris, faut de motivation et d'intérêt, ce qui signifie qu'elle risque fort probablement de passer le restant de sa vie à travailler dans une usine. Par conséquent, elle m'a envoyé ce matin une carte virtuelle pour me féliciter d'avoir obtenu mon bac et pour me dire à quel point elle était fière de moi. C'était cute - et ça m'a surtout mise de bonne humeur parce que la chanson qu'elle avait mis en background, c'était New York, New York, ce qui me rappelle que j'ai un énorme besoin de partir en voyage, que Boston serait bien ou alors n'importe quelle ville américaine où je pourrais me procurer le putain de cutex Mustang que je cherche depuis plus d'un an maintenant...
Question-quizz : qui se souvient encore d'où elle est sorti, la fameuse ritournelle "t'es belle, t'es bonne, t'es fine, t'es capable"?

Je me souviens vaguement que c'est parti dans une pub, à la télé. J'ai une vague image d'une fille qui se parlait dans le miroir.

Ya quelqu'un qui sait c'était une pub de quoi ?
Quote du jour qui date de vendredi et qui m'a beacoup amusée :

Quartz : Je lui ai bien dit que ça me dérangeait pas de l'écouter, mais que j'aurais jamais pitié de lui.
M : Ouin, genre, un viaduc pourrait te tomber dessus que j'aurais pas pitié de toi...!
Bizarrement, ma motivation à cleaner mon appartement est significativement moins élevée aujourd'hui. J'ai pas été très productive cet avant-midi puisqu'en m'installant devant la télé avec mon déjeuner, je suis tombée sur le début de Love Story, que j'avais jamais vu. Je me suis dit que c'était le moment !

J'ai lu ce livre-là quand j'étais au secondaire, après avoir découvert la pièce instrumentale dans le tas de partitions que ma mère m'avait ramassées. Comme je l'aimais bien, ma mère avait ressorti son exemplaire du livre des boules à mites et c'est ainsi que Love Story est devenu un de mes nombreux runnings gags tout au long du secondaire et une de mes airs nowhere de prédilection, avec l'air de la sixte majeure que ma professeure de piano m'avait appris.

Bref, tout ça pour dire que j'ai vu le film ce matin, et que maintenant, il est temps que je m'active et que je cleane l'appartement avant d'aller faire quelques commissions si j'en trouve le courage.

Et que c'est presque certain que ce soir, je vais ressortir ma partition de Love Story...