Il y a quelques fins de semaine, mes parents sont venus me rendre visite. On est allés faire un tour au Rona (le Rona et le Score's deviennent tranquillement une tradition gatinoise) et je me sentais apparemment plutôt énergumène : après avoir fait rire un couple inconnu en m'insurgeant contre Mom qui m'a fait arrêter en plein milieu du parking pour enlever une cochonnerie après mon manteau alors que j'avais le reste de mes jours pour l'enlever de là et avoir découragé Pa en comentant ses moindres gestes avec le ton de voix d'un narrateur de Découvertes, j'ai saisi un livre de rénovation en décrétant que j'allais au moindre apprendre quelque chose de ce voyage chez Rona. J'ai ouvert le livre à une page au hasard, qui expliquait comment poser une contreporte. J'ai levé le nez vers Mom : "est-ce qu'on sait ce que c'est, une contreporte ?"
Négatif, qu'elle me répond.
Je commence à lire la section, où on explique qu'une contreporte est un genre de petite porte niaiseuse qui va devant la vraie porte - bref, le truc que j'ai chez moi et que j'appelle ma "porte patio" depuis deux mois en négligeant totalement le fait qu'une porte patio est sensé donner sur un patio.
Je referme le livre, toute fière et je rattrappe Pa en lui demandant si on savait que j'avais une contreporte chez moi.
Évidemment, qu'il me répond.
Ça a pété un peu ma bulle, mais bon, ce jour-là, j'ai appris quelque chose au Rona et ce quelque chose m'a permis de pouvoir vous raconter l'histoire de mon calendrier de l'avent (voir plus bas) avec les mots exacts.
Vive le Rona !
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