Bon, aujourd'hui, je fais une pause dans mon contenu songé et pertinent habituel (quoi, vous n'aviez pas remarqué la profondeur constante de mes propos?) pour vous parler... de cheveux.
Plus précisément, des miens.
Pas que je pense vraiment que ça vous intéresse, c'est surtout pour satisfaire mon besoin personnel de chialer contre eux. D'ailleurs, me semble que ça fait vraiment trop longtemps que je n'avais pas chialé contre eux.
Quand j'habitais sur la Rive-Sud, la vie était simple : il suffisait que je me sèche les cheveux au séchoir pour qu'ils tombent droits. J'avais besoin d'un seul outil : un séchoir. Pas de produit, pas de fer plat, même pas de brosse à cheveux. C'était merveilleux, mais je ne mesurais pas ma chance.
Quand je suis emménagée en Outaouais, l'humidité de la région a tué mes cheveux droits : depuis, si je les sèche au séchoir, ils ne tombe pas droits, non - ils viennent juste tous croches. Je dois donc ensuite faire appel à un fer plat. Pis bon, moi, dans la vie, j'ai vraiment mieux à faire que consacrer du temps à mes cheveux. Par conséquent, après quelques semaines d'essais et erreurs, j'ai trouvé une manière de faire friser mes cheveux sans que ça soit trop de trouble, soit en les mouillant et en mettant de la mousse dedans, puis en laissant le tout sécher à l'air libre. Durée totale de l'opération : 5 minutes, les mauvaises journées.
Et puis là, LÀ, alors que ça fait 10 ans que j'applique ce principe-là (encore une fois, sans mesurer ma chance, je suppose), mes cheveux ont décidé, du jour au lendemain, d'arrêter de friser. Mais pas complètement. Maintenant, donc, si je sèche mes cheveux, ils tombent tous croches; si je les mouille et que je mets de la mousse, ils frisent tous croches; et si je le sèche et que j'essaie ensuite de les faire friser, ils ne frisent pas.
Pause pour être en maudit.
Ça fait donc maintenant quelques semaines que je suis de nouveau en période d'essais et erreurs, et je crois avoir fini par trouver une solution fonctionnelle, mais elle nécessite, le matin, l'utilisation d'un fer plat, puis d'un fer à friser, puis l'observation de mes cheveux frisés trop minces pour tenir qui finissent par tomber presque sur-le-champ jusqu'à être tolérablement "vagués".
Et ça, groupe, non seulement mon psychologique trouve ça vraiment trop exigeant comme routine, mais en plus ça me prend 5 minutes de plus le matin, et À QUI JE ME PLAINS, LÀ???
Le plus terrible, dans l'affaire, c'est que ya des moments dans la vie où c'est important de pouvoir faire de quoi avec ses cheveux sans devoir passer par le salon de coiffure. Genre, en voyage. Ou juste quand on fait une quelconque activité (sports, déménagement, etc.) qui va scraper vos cheveux de toute façon. Pis pour ces occasions-là, j'en n'ai pas encore trouvée, de solution.
Mis à part haïr mes cheveux, ou les raser.
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