Wow. Je viens de relire mon post de ce matin, et j'ai fait des belles typos, coup donc !

Et c'est reparti. J'ai commencé ce matin à 5 heures, et j'ai fini à six heures et quart ce soir. *soupir*

Non, mais on s'est vraiment fait fourrés, et j'en ai gros sur le coeur !

Suivant le programme de la journée, on devait avoir fini vers deux heures et demi cet après-midi. Sauf que le boss a décidé qu'on allait commencer la journée de demain aujourd'hui. Et ya personne qui l'a bien pris, mettons. J'ai passé mon après-midi à chialer avec d'autres filles à cause de ça.

Ensuite de ça, c'est fou le monde bizarres qui travaillent là. Tout d'abord, la seule foutue étudiante qu'il y a (c'en est triste, on est seulement deux !), elle passe sa vie à vous raconter sa vie et à quel point elle est cool. Elle est bien gentille, j'ai pas dit le contraire, mais quand elle se met à me raconter comment sa meilleure amie est jalouse d'elle parce qu'elle est plus belle qu'elle, etc, etc, ça m'énerve - surtout que sa meilleure amie, je la connais, et je l'ai déjà écoutée me parler de l'autre... - sans parler de quand elle me raconte comment elle a peur de personne, et tout.

Il y a aussi la fille pas vite-vite, super smatte elle aussi - c'est avec elle que je déconne la plupart du temps - qui m'annonce qu'elle a 22 ans aujourd'hui, mais que - oops ! - faut pas le dire à personne, que c'est sa fête. En clair, elle veut que tout le monde le sache, mais il faut pas que tout le monde sache qu'elle veut que tout le monde le sache. Le résultat, c'est que j'ai passé la journée à fredonner sur le ton le plus fatiguant possible «bonne fête», si bien qu'à la fin de la journée, tout le monde lui avait souhaité bonne fête. Et j'avais aussi réussi à rentrer cette toune-là dans la tête à un autre gars - ah, regardez donc ça, on est 3 étudiants, finalement ! Je l'avais oublié, lui !

La majorité de l'après-midi a été assez pénible. Jusqu'à ce que la boss nous charge moi et l'autre gars d'aller monter des boîtes - avec mon manque total de talent manuel, ça a été une expérience assez amusante. Et ensuite ya notre birthday girl qui est arrivée, et j'ai recommencé à lui chanter bonne fête...

Ah, ya aussi qu'on a une gigantesque fan, mais vraiment, une ÉNORME fan, et on en a bien besoin parce qu'il fait chaud là-dedans, sauf que le boss veut pas qu'on la tourne vers nous pour pas que les dindes aient trop d'air ! Bâtard ! D'ailleurs, suite à quelque chose que j'ai lu sur le blog de Frankster, je suis sur le bord de me traîner un thermomètre à la job... (oh, si ça te dérange que je fasse un lien, Frankster, gêne-toi pas pour me le dire)

Ensuite de ça, on a aussi de nouveaux amis Chinois qui font le sexage, et cé vraiment pas juste, mon seul ami Chinois que je m'étais fait l'an passé - oh, il était super fin, il m'avait fait un lift jusque chez moi une fois, pis il était super drôle, et tout, et tout, et pis ça devait être le seul de toute la gang qui parlait pas anglais avec un crisse d'accent bâtard (quoique maintenant, étant habituée à l'accent de mon amie Thaïlandaise au resto, je devrais toffer l'accent chinois...) - eh bien il est parti ! Suis vraiment toute triste !

Ah, et je suis aussi pleine de piqûres de maringouins.

OH ! J'allais oublier l'épisode le plus traumatisant de ma journée.
L'été passé, une journée que je travaillais au couvoir, j'avais spécialement de la difficulté à respirer, et le gars dont je parlais plus haut, qui, en tant que fils de la boss, doit travailler là depuis qu'il est au berceau, travaillait lui aussi cette journée-là. Il m'avait demandé ce que j'avais, et il m'avait regardée croche quand je lui avais dit que je faisais de l'hyperventilation due à l'anxiété. Ce qui m'avait relativement frustrée, parce que bon, bâtard, je suis peut-être folle, mais si ça fait pas votre affaire, câlissez-moi la paix, je vous ai jamais demandé de vous soucier de moi, d'accord ? Et je lui avais dit... je me souviens plus exactement, mais quelque chose d'approchant à ma dernière phrase.
Et aujourd'hui, bâtard, UN AN après, quand je suis arrivé, il parlait à l'autre fille de je sais vraiment pas quoi, et quand je suis arrivée, il lui a dit :«Oh, dis-lui pas ça, elle va faire de l'hyperventilation.»
La face m'en a tombée, je vous dit, j'ai été vraiment, totalement, complètement bouchée. En grande partie parce que je m'attendais pas à ce qu'il se souvienne de ça, et ensuite parce qu'il a pas compris que c'était pas exactement gentil de m'écoeurer avec ça... Mais bon.

En gros, j'ai eu quand même du fun avec le monde, mais je n'ai pas du tout aimer la crosse sus-mentionnée.
Et je rentre encore demain matin 5 heures.

Ah, au fait, on se rappelle tous que je ne voulais pas appeler au couvoir pour leur dire que j'étais disponible avant ma fête, pour pouvoir être sûre d'être libre pour faire quelque chose ?
Il y a une journée de 7 machines scédulée pour le 15 juillet.
7 machines, pour vous donner une idée, c'est quelque chose qu'il est impossible de faire en une seule journée. Aujourd'hui, après 13 heures de travail, on a dû faire environ 4 machines.
Donc, probablement que le couvoir va vouloir faire rentrer ses employés le dimanche le 14 - la journée de la fête de mon père.
Mais bon, honnêtement, je m'en fous, la seule chose qui est claire, c'est que je ne rentre pas le dimanche - anyway, cé pratiquement sûr que je travaille au resto - et que je ne rentre pas faire une big giga journée le jour de ma fête, merci beaucoup.
Et savez-vous ce qui est génial ? C'est que le couvoir a tellement besoin d'employés que je peux faire pratiquement tout ce que je veux, et ils ne pourront pas me foutre à la porte. J'adore le pouvoir. :)