Plus que 13 dodos !
Tweety, ma mère nous a acheté une casserole !
Et comme Tweety me le suggérait, j'annonce que je me suis trouvé un costume de bain, même si ça a été difficile ! C'était par contre pas ça que je voulais dire jeudi soir, parce que je voulais attendre de voir si elle aussi allait s'en trouver un avant de faire une annonce officielle !
Vous voulez que je vous raconte ma journée d'hier, à la job ? Je l'ai commencé de très bonne humeur, et je l'ai finie en rêvant du jour où j'allais la sacrer là !
Enfin, je suis rentrée hier matin, et puis c'était les grosses opérations de construction, puisqu'ils agrandissent la cuisine à l'arrière. Le système temporaire n'était pas franchement au point, les services ne se faisaient que, genre, mal. Enfin bref. Éventuellement pendant la journée, ma boss est venue ouvrir la porte du micro-onde pour en sortir quelque chose. Jusque-là, rien de bien extraordinaire, sauf que quand je travaille, j'ai la tête pas mal à la hauteur de la porte du micro-onde, et je suis de dos, donc extrêmement bien placée pour être la victime d'une attaque-surprise par un coin de porte de micro-onde. Alors, d'habitude, les serveuse m'avertissent quand c'est ouvert pour que je fasse attention. Pas ma boss. Franchement. Pff. À quoi ça servirait ? Alors bien évidemment, j'ai reçu le coin de la porte sur la tête, et laissez-moi vous dire que ça a fait franchement mal ! Alors sur mon «aoutch !» indigné, ma boss me regarde et me dit «attention !», ce qui était spécialement utile à ce moment précis. Et elle ne s'est jamais excusée ! Non mais ! C'est quand même de sa faute si j'ai reçu un coin de porte de micro-onde dans le crâne, et elle ne s'excuse même pas ! Moi, ça m'insulte, des affaires de même !
Ensuite de ça, le rush du diner a commencé, et comme les serveuses rushaient, je devais les aider un peu, par conséquent prendre un peu de retard sur ma vaisselle, et assez rapidement, le comptoir a commencé à être assez plein ! Ça, ça me fait rien, je suis habituée, le truc, c'est de tout empiler dans un coin pour libérer le plus d'espace possible, et quand c'est trop plein, les serveuses mettent la vaisselle dans les bacs, alors je suis dans le jus, mais je survis. Hier, j'étais dans cette situation-là, mais en pire, du style que le comptoir était tellement plein que j'avais de la misère à me trouver un petit espace où mettre temporairement la vaisselle propre que je sortais du lave-vaisselle. Et c'est ce moment-là qu'une des serveuses choisit pour me mettre un des bacs sur le comptoir, parce qu'elle a besoin de l'espace qu'il prenait. Bon, ça me fait un peu chier, parce que je n'arrive plus à faire de la place sur le comptoir, mais bon. La vie continue, et puis là, ma boss arrive avec un contenant dans lequel elle a mis les petites gogosses de couleur dont on se sert pour identifier à qui est chaque déjeuner. Parce qu'elle vient de décider que là, à ce moment précis, en plein rush, il fallait qu'elle les lave. Alors elle remplit le contenant d'eau et de savon, et le pose sur mon comptoir déjà trop plein ! BORDEL YEN N'AVAIT PLUS DE PLACE, DESSUS !!!!!! Je suis allée le câlisser devant les pains, endroit très peu stratégique s'il en est, mais moi, j'avais besoin de la foutue place. À ce moment-là, le boss est arrivé en demandant qui avait mis ça là, je lui ai répondu que yavait pas de place sur mon comptoir, alors il l'a mis ailleurs, dans un ailleurs bien caché et je me demande s'il y est pas encore à l'heure qu'il est. Enfin bref.
Alors pendant que je continue à me démerder dans mon océan de vaisselle, le boss casse 2 ou 3 petits bols de verre. Laissez-moi vous expliquer, à la job, quand quelqu'un fait une gaffe, c'est moi qui la ramasse. Je crois que c'est arrivé une fois que moi, j'ai fait une gaffe et c'est un des gars en arrière qui est venu la ramasser, j'étais assez émue. Enfin bref, je suis allée en arrière me chercher un balai, et comme c'était le chantier, je n'en ai pas trouvé. Je suis revenue en avant pour demander au boss où ils étaient, et il me dit qu'il y en a un juste à côté de la porte. Retour à l'arrière, je vois bien le balai, mais pas de porte-poussière. Je m'enfonce donc dans les profondeurs du chantier à la recherche de cet outil, et après un certain temps, j'entends mon boss me crier après, me traitant pratiquement d'épaisse parce que je suis rendue à l'autre bout du monde alors qu'il m'a dit que le balai était juste là. Je ressort à la vue de tous pour lui dire que j'ai bien vu le balai, mais que je cherchais un porte-poussière, ce à quoi il répond «mais pourquoi t'as pas pris le balai ?». Vous voyez, moi, quand je suis trop frustrée, j'ai juste envie de pleurer, et à ce moment-là, ma coche était sautée depuis un bon boutte de temps et j'essayais de garder ça pour moi sans écoeurer tout le monde, mais cette shot-là, je l'ai pas trouvée drôle du tout et j'ai carrément hurlé «PARCE QUE J'AI PAS BESOIN D'UN BALAI POUR CHERCHER UN PORTE-POUSSIÈRE !!!!» Là-dessus, je me suis rendue compte que je criais, alors j'ai pris une grande respiration, mais laissez-moi vous dire que le boss s'est rendu compte que c'était pas une bonne idée de m'écoeurer, et il m'a aidée à chercher un porte-poussière en disant : «Okay, c'est beau. T'as raison, je m'excuse, je m'excuse. Je vais arrêter de t'écoeurer, j'ai vu dans ta face que c'est pas le temps.»
Enfin bref, les dégâts ramassés, il restait encore à finir la vaisselle, faire un pouding chômeur et faire la vaisselle du pouding chômeur, ce qui fait que j'ai fini à trois heures moins quart hier après-midi. Non mais en semaine, j'ai jamais fini après deux heures et quart ! J'étais assez écoeurée !
Je suis vraiment contente de pas travailler en fin de semaine.
Alors aujourd'hui, je m'en vais à Montréal passer un test d'anglais et de français. En pleine tempête de neige. J'espère que l'Université est pas trop loin du métro, bordel.
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