J'ai vraiment réalisé en revenant ici pour quelques petits 4 jours à quel point j'ai hâte de plus devoir revenir !

Je suis plus bien ici. C'est simple. Et je réalisais pas à quel point avant.
Vous voyez, à l'appart', je me suis mise à étudier mes définitions comme ça, par moi-même, et ça ne m'écoeurait pas trop. C'est sûr que je n'avais pas vraiment autre chose à faire, mais quand même. Ici, même quand j'ai rien d'autre à faire, je m'en invente pour ne pas travailler. Ou alors simplement encore l'exemple de la bouffe - merde, j'ai perdu deux livres en quatre jours sans m'en rendre compte, et quand je suis ici, il faut que je me watche super gros sinon je mange tout le temps.
En gros, c'est comme une série de bonnes ou mauvaises habitudes que j'aurais prises au fil des ans sans le vouloir ou m'en rendre compte, qui disparaissent comme par enchantement quand je ne suis plus ici - et pourquoi ? Parce que je suis hors de mon environnement habituel.
C'est un principe psychologique connu : sortir des individus malades de leur environnement habituel peut faire des miracles - c'est vrai ! Par exemple, ils internent certaines personnes, bien sûr évidemment pas seulement pour les sortir de leur cadre normal, et quand ils pensent que ces personnes sont assez fortes, ils les laissent sortir. Et ya tout plein de gens, une fois de retour à leurs habitudes de vie d'avant, qui font une rechute.
Alors selon ce principe-là, je devrais me (re)mettre à étudier chez moi, et d'ici quelques années, je pourrais même être capable de le faire même quand je reviendrai chez mes parents. C'est bien. C'est comme une thérapie qui me coûte 60$ par semaine !

Ensuite de ça, un petit mot sur mes cours.
C'est drôle, parce qu'à chaque cours que j'ai eu depuis mardi dernier, j'ai fini par me dire : «ah, ben je pense que je vais aimer ça.»
Non, vous ne comprenez pas. Au cégep, il y avait maximum un cours où je me disais au mieux que «ça allait peut-être être pas trop mal». Non mais depuis mardi j'attends le cours chiant qui va exiger de moi que je fasse des grosses dépressions nerveuses !!!!
Jusqu'à maintenant, j'ai eu mon cours de méthodologie de la traduction, qui sera sûrement le plus tof de tous puisqu'on a une tonne de petits travaux à remettre, et des travaux qui sont calculés comme si on était en équipe de deux. Je sais pas si je vais finir par être dans une équipe de deux, peut-être, mais bon. C'est quand même du travail. C'est pour ce cours-là que j'ai 180 définitions à connaître. Mais c'est intéressant, je trouve ça cool pour l'instant.
Ensuite de ça, j'ai eu mon cours d'english writing, lequel s'annonce gratiné puisque je suis une pauvre francophone sans notion de stylistique anglaise, mais ça ne sera pas extrêmement sévère et la prof semble très aimable et si j'ai de la misère, quelques bonnes conversations avec elle devraient régler le tout.
Mon cours de théâtre québécois contemporain a l'air cool aussi (même si la prof fait ma grandeur et a l'air d'avoir 16 ans) et puis pour le cours d'anglicisme, je peux pas vraiment juger encore puisque je n'ai pas vraiment encore eu de notions comme telles. Ce soir j'ai mon cours d'écriture en français, et j'ai bien hâte de voir ce que ça va donner.
En gros, les inconvénients de mes cours, c'est qu'ils sont le soir (et que le soir, ya des autobus à toutes les demi-heures - tellement que je suis rendue avec 4 ou 5 horaires d'autobus pour en trouver un qui va être au métro quand je vais revenir de l'école) et que quand vous finissez à 10:25 hres le jeudi, que vous prenez l'autobus à 11:11 hres (je vais donc faire un voeu à tous les jeudis) et que vous partez vers 11:30 hres et que vous vous couchez une heure plus tard, eh bien pendant le shift du vendredi matin, vous avez pas mal de chance de renverser des verres de lait au chocolat par terre et de casser des tasses.

Ah, et je dois mentionner que la bibliothèque de l'Université m'a troublée. Je suis pas entrée très très longtemps, je voulais surtout voir un peu de quoi ça avait l'air - mais on se promène dedans avec nos sacs à dos. J'en suis restée bouche bée. Non mais moi, au secondaire j'avais pas le droit de trainer un cartable à la bibliothèque de mon école, alors un sac, moi, je trouve ça... insensé !!!! :)

Ah, et avant de partir, je dois mentionner que je commence à penser à m'acheter un album pour les photos du voyage. (Et non, Tweety, je n'ai pas oublié que je dois te graver les photos que j'ai prises avec ma caméra numérique) Je vais peut-être aller voir chez Wal-Mart mercredi prochain... Comme ça, je vais avoir quelque chose à faire pendant ma fin de semaine chez moi !

Bonne journée ! Si vous avez rien de prévu, venez manger au resto vers onze heures et demi et vous me verrez me promener avec 3 assiettes dans les mains ! (mais écoeurez-moi pas que je vais les échapper... hier, j'ai sauté ma coche dans la face d'un gars qui me sort ça à chaque fois depuis deux mois, et il y en a une couple qui ont eu peur de moi !!!)