Ce matin j'ai fait le training de ma remplaçante officielle - c'est vraiment, vraiment, vraiment ma remplaçante, puisque ce matin, elle faisait la vaisselle et montait les tables, et que demain, ils veulent lui montrer les toasts ! Apparemment, ils ont aimé ça avoir quelqu'un qui pouvait pratiquement faire fonctionner le resto à elle toute seule... C'est triste de m'en aller, je vais m'ennuyer du monde, mais à ment dné, il faut !
Je disais donc que ma remplaçante est hyper cute, elle a quoi, 14, 15 ans, et elle était toute stressée de devoir aller monter des tables où il y avait des clients, pis elle trouvait qu'elle comprenait pas vite, pis qu'elle était pas bonne, pis elle disait qu'elle paniquerait si il fallait qu'elle casse de la vaisselle... Hyper cute, je vous dis ! Elle est aussi ben smatte, et je crois qu'elle va rester. (La dernière fille que j'ai entraînée, j'avais dit qu'elle resterait pas longtemps, et elle est restée deux semaines. Voyez comme il est temps que je débarrasse)
Il y a aussi un nouveau à la cantine, à qui je n'ai pas parlé et un nouveau dans la cuisine, que j'ai immédiatement catalogué comme bum. Je prédis que d'ici un mois ou deux, il va avoir cruisé toutes les filles de la place. Je serai peut-être plus là pour le vérifier, mais quand un gars t'offre de nettoyer tes gugusses à ta place juste parce que t'as dit que ça te tentait pas de le faire, et qu'il change littéralement de niveau de langue (joke de traduction ! joke de traduction !) quand il parle à une fille, moi, je crois que ça dit tout. Mais bon. C'est pas le premier coureur de jupons qu'on a au resto, et ça sera pas le dernier non plus. Heureusement, c'est peut-être le premier dont personne ne me rapportera les propos par après. Et après les indécences que j'ai pu entendre, ça ne me fait pas beaucoup de peine.
Alors tu vois Tweety, moi aussi je vais des jokes de traduction. En fait, de mon côté, c'est pas des jokes, c'est plus du ploguage de termes. Après tout, j'ai appris 180 termes dans ma première semaine d'école, faut bien que je m'en serve ! Par exemple, tu vois, dans mon monde, maintenant, un mot qui est l'«équivalent» d'un autre n'est pas son «correspondant». Je sais pas pour toi, mais moi, ç'avait toujours été mes synonymes les plus instinctifs, si bien que c'est douloureux à chaque fois que j'utilise un des deux termes.
Cet après-midi, j'ai 3 pages à écrire sur le poème «Nevermore» de Verlaine. Si vous vous demandez pourquoi le titre est en anglais, eh bien bienvenue dans le groupe. Si par contre vous le savez, ne vous gênez pas pour partager votre science. Ça pourrait peut-être m'être utile.
J'ai aussi une petite recherche à faire pour mon cours de métho de la traduction. J'ai l'intention d'arrêter là (en fait, je vais surtout être bien surprise si je finis ces deux affaires-là aujourd'hui) et puis de continuer demain avec mon devoir d'anglais et mon étude de stylistique. C'est dur la vie d'universitaire. En fait, je dois avouer que j'ai pas tant d'affaires que ça à faire pour une fille en mi-session. Le seul moment plutôt corsé de la session promet d'être vers la fin novembre, alors que je vais avoir un book report et une dissertation critique à remettre dans la même semaine.
Voilà. C'est ça.
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