Alors après une petite soirée tranquille à la job (où je me suis encore eu droit à un regard ahuri et à un "tu manges vraiment pas beaucoup" de la part du seul gars qui me l'avait toujours pas dit - vivent les soirées entre filles où je suis dans la normale, bordel), je suis revenue chez moi pour continuer ma game de Sonic (m'en viens presque accro, je suis pas spécialement bonne, mais c'est facile), j'ai fini mon livre en écoutant les nouvelles, puis je suis allée me coucher.
Ya des jours où, je ne l'ai jamais avoué, j'aimerais encore habiter toute seule avec moi-même. C'est ce que j'aimais bien avec mon ancienne coloc, elle était jamais là, alors j'avais toute la place pour moi... ça faisait du bien. Et je me rappelle du temps où j'habitais en chambre ici, les soirs où je rentrais vers minuit et je dormais dans mon lit simple avec le foam hyper confo et avec Boo (mon nounours) et mes affaires.
Évidemment, je me dis que ça va être encore comme ça quand je vais être en stage, alors je vais m'arranger pour passer mon restant de besoin de solitude pendant ces 12 mois-là.
Donc, je suis allée me coucher, et puis j'ai pas été capable de dormir, truc qui m'est pas arrivé depuis un bon bout, mon raisonnement selon lequel si je vais pas me coucher, eh bien demain n'arrivera pas.
Aussi horrible que ça puisse sonner, j'ai vraiment pas envie que ce soit la fin de semaine. Ça ne m'intéresse sincèrement pas. Mais bon. Pas vraiment le choix.
Ça change pas que je suis toujours debout.
Avons tous reçu deux autres e-mail du département d'études françaises, nous confirmant ce que la responsable nous avait dit à moi et trois autres filles quand on est allées à son bureau la semaine passée : trouver des stages, c'est salement tof ces temps-ci. Elle a 19 personnes à placer : jusqu'à maintenant, elle a 5 places de trouvées. Elle demande même s'il y a des gens qui voudraient retarder leur stage d'une session.
Moi, ça me fait chier. J'ai pas envie d'entrer vraiment dans les détails, je sais déjà que je vais écrire des trucs que je vais regretter demain, comme toujours quand j'écris à des heures pareilles, mais bon, ça m'écoeure. C'est juste que, bordel, me semble que tout allait bien.
Enfin. J'ai hâte de discuter de ça avec les autres mardi.
Mais avant faut passer la fin de semaine.
Moment de révolte, tant qu'à être ici : ils veulent augmenter les plaques et les permis, astheure ! Donc, si on résume, on nous fait payer des prix exorbitants pour le gaz (une hausse qui peut représenter 500$ de plus par année pour un consommateur d'après le Journal de Montréal, calculez vous-mêmes l'impact sur le budget du consommateur moyen), ya encore le foutu dossier des modifications au no fault qui n'en finit plus de traîner, modifications qui, si apportées, entraîneront des hausses des prix des assurances, et probablement pas des petites. Puis, on pourrait, selon les rumeurs, hausser les plaques et les permis de 40% (SCANDALEUX, CÂLISSE) et ils ont parlé il y a quelques mois de rétablir les péages sur certaines routes.
Non mais si on est pour payer de même, moi, je demande des résultats, ou du moins l'espoir d'un résultat, ce qui n'existe pas.
Non mais on a les pires routes du Canada (et j'ai pris la peine d'aller vérifier, merci beaucoup) ! Il va où, ce crisse de cash-là ?
Si ça coûtait le même prix plaquer une moto et une auto, peut-être que la SAAQ serait moins dans le trou ! (bon, okay, peut-être pas exactement la même chose, mais presque, bordel, un véhicule, c'est un FOUTU véhicule) S'ils prenaient pas la bordelle de peine de plastifier les permis d'apprenti, les probatoires et les cartes d'identification, peut-être qu'ils auraient un peu plus d'argent dans leurs poches, aussi !
Enfin, à tout augmenter comme ça, ils vont transformer la voiture en un autre machin réservé aux riches. Moi, je suis chanceuse, je peux aller travailler en roller ou en autobus et je conduis pas pour aller à l'école. C'est pas tout le monde qui a cette chance-là. Mais je ne suis pas sûre que j'ai les moyens d'ajouter 500$ par année pour payer le gaz de mon auto. J'ai pas les moyens de payer 1000$ par an pour l'assurer juste d'un côté. J'ai pas les moyens de payer 100$ de plus par an pour les plaques (okay, ça peut-être, mais bon). Et j'ai crissement pas envie de de payer 200$ pour mon permis (exagération, mais ça va s'en rapprocher s'ils augmentent vraiment de 40%).
Moi, je sais comment le gouvernement pourrait financer la SAAQ.
On a bien une couple de milliards qu'on a payé et qui se sont malencontreusement perdus lors du programme de commandite ?
Eh bien qu'il prenne ces milliards-là. Il les a plus ? C'est pas notre problème. Nous, on les a payé. On devrait exiger des intérêts quotidiens jusqu'à ce que le gouvernement nous ait redonné notre argent. Ça serait bien. Le gouvernement qui a une dette envers son propre pays.
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