Alors alors alors chers deux fans en délire, voici l'histoire.
Tout d'abord, l'entrevue a très bien été. J'aurais aimé qu'on me dise tout de suite que c'était pas une heure de questions. En fait, c'est plutôt Madame Entrevue qui a parlé la majorité du temps. Ce qui n'est pas trop mal, c'est moins stressant, et j'aime bien avoir une conversation avec les gens plutôt que d'essayer de me vendre, ce que je déteste faire. Donc, je pense pas que je me sois élevée au niveau de génie ou de déesse (ça, faut me connaître un peu plus pour le savoir ;)), mais je me suis pas calée (à ce que je sache, en tk). Le problème ne réside pas là.
Avant de parler du Problème, je dois dire que jusqu'à hier, je pensais que je savais ce qu'était la Ville souterraine de Montréal. Je me trompais. Je ne pensais pas que c'était gros à ce point-là. J'étais un peu en avance et j'ai bien failli entrer chez Dynamite. Enfin. J'ai juste été très impressionnée. Désolée.
Le problème qu'il y a, donc, eh bien... c'est que DraG, il est peut-être pas encourageant, pour citer Tweety, mais il a raison.
Généralement, l'enquête de sécurité se résume à remplir un formulaire. Au bout de quelques semaines, votre cote de sécurité est rentrée, et voilà, vous êtes engagés. Cependant, suffit que quelqu'un qui ait le même nom que vous ait un dossier criminel; que vous ayez fait un voyage et on veut savoir ce que vous y avez fait exactement : bref, une niaiserie pique leur curiosité, et vous êtes faite. Demande d'empreintes digitales.
À ce moment-là, vous devez, comme moi, vous rendre au poste de police payer 35 CÂLISSES de dollars pour faire prendre vos empreintes puis prendre rendez-vous pour le lendemain après-midi (j'y vais à 3 heures).
Parenthèse ici : c'est traumatisant quand vous êtes un petit ange comme moi de vous faire traiter comme une criminelle. Tout le monde me regarde croche quand je dis que je veux faire prendre mes empreintes. "C'est pour quel dossier ?" C'est pas pour un dossier, c'est pour une enquête de sécurité. "C'est pour une demande pardon ?" NON ! C'est pour un stage ! Merde !
Enfin, à 35$ la shotte, soit 3,50$ le doigt, bordel, j'espère qu'ils ont des méthodes plus évoluées que l'encre. Mon fantasme, présentement, c'est que ça soit un truc informatique : j'aurais juste à appuyer mes doigts sur un morceau de plastique et ça serait fait. Enfin. On peut rêver.
Et finalement, il paraît qu'ils ont demandé les empreintes de 3 étudiants sur environs 7 qui en sont à leur premier stage, et c'est beaucoup. Bien ma chance.
Fin de la parenthèse : donc, quand ils demandent vos empreintes digitales, le dossier est transféré à la GRC, qui eux s'occupent des immigrants, des stagiaires, etc, sans faire de distinction. Donc ça peut prendre un mois, comme ça peut prendre un an avant d'avoir ma cote. Et si je n'ai pas ma cote en janvier, le Bureau ne peut pas m'engager.
On établit donc une date limite jusqu'à laquelle on attend ma cote, et ça sera sûrement vers la fin du mois de décembre. Ça peut être chiant, parce que moi, il faut que je déménage là-bas. Essayez de vous trouver une chambre dans le temps des fêtes, les copains. Par contre, si ma cote ne rentre pas à temps, ils me remplacent, mais j'ai priorité ensuite pour le stage suivant (en espérant que ma cote rentre pour le stage d'été...), puisque j'ai fait l'entrevue et l'enquête de sécurité.
Personnellement, j'aimerais pas mal mieux qu'elle ne rentre pas et de retourner à l'école en janvier. J'ai pas le goût de me chercher une chambre à la dernière minute, et si je suis assurée d'une place pendant l'été, j'ai rien perdu du tout.
Enfin. Tout ça pour dire que maintenant, j'attends d'avoir une offre du Bureau de la traduction, et j'attends que ma cote rentre.
En fait, avant, faut que j'aille faire prendre mes empreintes et que je les envoie par courrier recommandé, mais ça va être ce soir - et à ce moment-là commencera une longue période d'attente.
Hourrah !
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