Il est maintenant dix heures, j'ai plus rien à faire, et j'irai pas me coucher, même si j'ai envie de dormir depuis environ une heure et demi... J'ai toujours été du genre à me mettre à réfléchir une fois dans mon lit, donc à prendre du temps avant de m'endormir - mais ya des soirs où j'ai totalement pas envie de dormir, comme ce soir. Faudra que je songe à guérir ça un jour, mais en attendant, je vais m'attaquer au résumé de ma fin de semaine.
Tout d'abord, samedi matin, je suis allée déjeuner avec Matinée et Tweety. J'ai été un peu traumatisée de reconnaître des clients du resto où je travaillais avant de déménager ici : c'est déjà assez bizarre de croiser régulièrement des clients du resto où je travaillais jusqu'en août, alors, des gens que j'ai pas vu depuis un an... Et puis ya aussi une serveuse avec qui j'avais travaillé qui travaille maintenant là où on est allées déjeuner. C'était un avertissement : vous comprendrez plus loin.
Ce qui est vraiment important dans ce déjeuner-là, c'est que Tweety nous a avoué qu'un gars lui a demandé d'aller le voir faire de l'impro mercredi ou jeudi prochain, je sais plus trop. Matinée et moi, expertes-conseil dans la vie de Tweety, avons passé un certain temps à essayer de la convaincre d'aller parler à ce gars-là après l'impro, ce qui, en plus de relever de la plus élémentaire politesse, est la première étape de la réponse positive à un gars potentiellement intéressé. (selon ma logique et mes souvenirs, en tk, faut dire que ça fait deux ans que j'ai pas eu la chance de cruiser un gars, je manque de pratique - je sais ! il me faudrait un robot-gars que je puisse cruiser le soir avant de m'endormir, quand je suis toute seule. Si j'en avais un, je serais peut-être pas sur internet à passer pour une nerds pathétique qui n'a pas d'amis. Enfin. Digression.) Comme Tweety compte se rendre à l'impro avec ses deux colocs, il y a donc très peu de chance qu'elle s'oblige à aller parler au gars - surtout que Tweety a avoué ne pas avoir l'intention de leur en parler, justement pour ne pas se faire donner de coups de pieds au cul.
C'est ici que j'entre en action, étant donné que je sais que ses deux colocs lisent mon blog de façon plus ou moins régulière. IL FAUDRAIT QUE VOUS LA POUSSIEZ À ALLER AU MOINS SALUER LE GARS ! LAISSEZ-LA PAS SE SAUVER - ELLE EST BONNE LÀ-DEDANS !
Merci beaucoup, donnez-moi zen des nouvelles. ;)
Sinon, l'information marquante de ma journée de samedi se résume au fait que j'avais sûrement une aura spéciale ce jour-là, qui attirait irrésistiblement les enfants. Au resto, ya une petite fille de quatre ans qui est venue s'asseoir avec nous pendant une dizaine de minutes, c'était très cute. Puis, ensuite, je suis allée au centre d'achat avec ma mère, et ya une petite fille qui m'a fait un sourire et un tata de la main de sa poussette. Pour vous dire à quel point ça émanait de ma personne : moi, la petite fille, je l'avais même pas vue. C'est ma mère qui m'a dit qu'elle me faisait des tatas. Je sais pas ce que je dégageais, mais bon. J'ai pris ma douche ce matin, tout devrait être rentré dans l'ordre.
Ce matin, mon père nous a offert le déjeuner, à ma mère et à moi, et a décidé d'aller au resto où je travaillais avant. Ya pratiquement plus personne que je connais : c'est vous dire le roulement de personnel qu'il y a là-bas. J'ai quand même eu droit à deux becs dans le cou de la part de mon ancien boss (beurk, beurk, beurk, je suis sûre qu'il a rêvé de ça des mois durant, enfin, sinon, il m'a fichu la paix, c'est pas trop mal - j'ai pas encore décidé si, point de vue harcèlement sexuel, j'aime mieux deux petits becs dans le cou ou les mains sur mes hanches. C'est un dur débat. Qu'en pensez-vous ?). On s'est fait servir par une des seules serveuses que je connaissais. Devinez quelle est la première question qu'elle m'a posée ? "Est-ce que tu vois encore Peanut ?"
Ben oui. Les potins de resto, ça a la vie dure.
En sortant, je suis tombée sur le seul cuisinier restant de ceux "de mon temps", qui m'a un peu donné des nouvelles de l'endroit, rapidement. J'ai eu le bonheur de savoir que L'Imbécile qui travaillait à la vaisselle, que j'avais traité comme de la marde dans le temps, n'est plus là. Too bad, j'aurais pu aller le faire chier encore une fois. Ya des gens, comme ça, qui méritent de souffrir. Et après quelques minutes d'hésitation, est venue la question fatidique : "sors-tu encore avec Peanut ? Oui ? Ça fait deux ans ! A-yoye !"
Je suis donc officiellement matière à potins et ragots. C'est pas encore le front d'Écho-Vedette, mais ça s'en rapproche.
Et puis ma mère a voulu alle voir Les aimants au cinoche... En passant par le célèbre vieux pont. Ce vieux pont-là est fermé au moins 2 semaines par année : il est tellement vieux qu'il a droit à des vacances annuelles, imaginez. Et cet après-midi, quand on est embarqué dessus, le pont était levé. Et ce pont-là, à chaque fois qu'ils le lèvent, ils ont du trouble avec : soit ils sont plus capables de le redescendre, soit quelque chose cloche et, même redescendu, on le ferme. Une après l'autre, TOUTES LES VOITURES SUR LE PONT LARGE COMME MA CUISSE GAUCHE, MERDE, ONT DÛ FAIRE DEMI TOUR. C'était délicieux. J'ai tout de même eu la chance de me mettre dans la peau d'un trucker d'expérience en sortant de la voiture pour guider ma mère dans son u-turn plutôt périlleux : "avance, encore, encore. Continue. T'as encore un pied. Ok, stop ! Recule... Va-z-y, va-z-y... t'as de la place en masse..."
Donc, finalement, le film était très bon (on a manqué les quelques minutes du début et c'était bon pareil, c'est pour vous dire), légèrement culcul, sans réalisme, surtout en ce qui concerne la passe finale, MAIS quand c'est assez drôle et, en même temps, assez cute, on pardonne. J'ai bien aimé, donc. Allez le voir.
J'arrête là-dessus, il est dix heures et demi, les yeux commencent à me fermer toute seule : je dois plus être très loin du stade de fatigue qui me permet de tomber sans avoir la force de penser à quoi que ce soit. Yay.
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