Alors alors alors, un résumé de ma journée d'hier, remplie d'aventures...
Je me suis rendue à l'université faire étamper mon crisse de formulaire d'autobus. Évidemment, ça fonctionne par numéro, et, obéissant à la loi de Murphy, je suis allée m'asseoir près du guichet 10 alors que c'est le guichet 1 qui a fini par appeler mon numéro. Le temps que je me rende, le gars en était à beugler mon numéro avec l'air écoeuré. Je me suis soudainement matérialisée devant lui, lui faisant faire le saut, et puis, alors qu'il remplissait mon formulaire, il me demande : "Just out of curiosity, are you #447 ?"
Duh, dude. Non, je suis rentrée, j'ai vu que tu beuglais un numéro et j'ai décidé de faire semblant. Franchement. Pathétique.
Après ce bref épisode d'attente administrative, je décide de prendre mon courage à deux mains et de monter au 6ème voir si, par hasard, Coordonnatrice ne serait pas là. Ça m'a demandé du courage parce que j'avais vraiment peur de devoir attendre encore 15 minutes pour pouvoir pogner un maudit ascenseur pour descendre... Enfin, je monte et magie ! Coordonnatrice est à son bureau !
Je suis donc entrée pour discuter de mes nombreux débats... Elle m'a simulé une visite de stage expresse (j'ai rushé parce que j'étais pas préparée mentalement à bullshitter, comme ça, à froid) et m'a remis un formulaire que je devrai déposer à la Fondation la semaine prochaine pour que mes bosses m'évaluent... J'ai ensuite discuté de mon stage d'hiver, duquel je n'ai finalement pas osé me désister parce que, oui, j'ai eu pitié de Coordonnatrice. Elle s'est mise à m'expliquer que cet été, elle n'a que 3 stages au B.T. Le truc, cé que ya un gars qui a pas pu faire son stage cet automne qui prend un de ces stages. Ensuite, on est deux filles en attente de notre cote présentement, par conséquent, si elles ne rentrent pas à temps, les deux autres stages seront à nous. Coordonnatrice a pris un air déprimé de merde-mais-où-je-vais-bien-placer-les-autres, et je me suis tue. Je vais tenter de ramasser mon courage pour me désister durant ma première semaine de cours, en prétextant que j'ai crissement pas envie de lâcher mes cours.
On en était à peu près là dans la conversation quand un gars est entrée dans le bureau et nous a raconté, dans un anglais approximatif, qu'on lui avait dit de venir ici parce qu'il avait un texte de 20 pages à faire traduire de l'espagnol vers le français et vers l'anglais. Coordonnatrice a pris un air bouché, et c'est finalement moi qui a parlé d'une copine avec qui j'étudie qui parle espagnol... que Coordonnatrice s'est empressée d'appeler. Oui, moi, je paye 185$ par session pour faire la job de ma coordonnatrice. Enfin. Copine n'étant pas là, Espagnol a laissé son numéro à Coordonnatrice, il nous a appris qu'il venait du Mexique et qu'il parlait espagnol, et puis tout d'un coup je me suis retrouvée dans le milieu d'une conversation espagnole. J'ai eu deux pensées simultanées, soit "wow, l'espagnol ça sert vraiment dans la vraie vie ?" et "okay, that was unexpected". J'ai envisagé pendant un quart de seconde de me joindre à la conversation, puis finalement, je suis restée à l'anglais, histoire de pas trop me ridiculiser. J'ai aussi eu une pensée pour Tweety. Le gars était particulièrement cute, ça pourrait être un bon match pour toi, en plus, ça te donnerait une raison d'aimer l'espagnol... !
Une fois le gars parti, Copine a rappelé et, ayant su que je me trouvais dans le bureau, a demandé à me parler. Ça, c'était vraiment l'expérience d'une vie, jaser au téléphone dans le bureau de ma coordonnatrice... Mais bon, j'étais contente de lui parler, et ça m'a encore plus troublée, parce que là, je sais vraiment plus si je veux aller à Ottawa ou pas. (je crois que j'ai oublié de le mentionner, mes bosses à la Fondation ont dit que, si j'étais pas là pour leur party de Noël, en janvier, ils organiseraient le party à Ottawa, et qu'on pourrait aller patiner sur le canal Rideau, cé émouvant)
Finalement, j'ai eu la confirmation de ma coordonnatrice que la révision de mes textes cette automne m'enlève 3 crédits à faire plus tard, donc je vais m'amuser à jouer un peu avec mon horaire.
J'ai aussi appris que le département songe à commencer à envoyer des étudiants en stages de 5 mois en France... pour faire de la traduction assistée par ordinateur, je crois - c'est pas encore fait puisqu'ils doivent d'abord faire débloquer un budget pour payer les billets d'avion, et puis qu'après avoir suivi mon cours de trad info, je pourrais peut-être y aller. (c'est pas moi qui en a parlé ! c'est vrai ! moi, j'ai juste dit que c'était une idée géniale et que les étudiants allaient s'entretuer pour aller en France, et puis elle m'a tout bonnement dit que je pourrais y aller à mon dernier stage !)
Ensuite de ça, j'ai décidé d'aller rejoindre mon chum à pied, encore une belle pièce de courage puisque la dernière fois que j'ai essayé ça, ça m'a pris une heure et je me suis perdue. Cependant, cette fois, j'ai trouvé mon chemin sans problème et je me suis rendue en 30 minutes. Hourrah.
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