Suis allée porter la feuille d'évaluation à la Fondation. Me suis gelée les mains à au moins 3 reprises juste en me rendant de l'appart' à l'auto.
Me suis faite fourrer 2 fois, une fois à la pharmacie où j'ai pas eu mon rabais sur le déo, et une fois au Zellers où j'ai pas eu mon rabais sur les collants. Je crois que c'est intentionnel : dans le temps des fêtes, le monde ont pas envie de retourner réclamer leur dû, surtout quand le dû en question totalise environ 3$...
J'ai quand même dépenser beaucoup plus que j'en avais l'intention (merde, mais un dual pack de solution à verres de contact, cé quand même près de 15$), ils ont (encore) pas ramassé la moitié du bac de recyclage et faudrait quasiment que j'aille piquer une jasette à ma voisine qui met ses trucs à recycler dans des sacs en plastiques attachés, ce qui est LE truc du siècle si vous voulez que votre bac de recyclage soit intact après le ramassage.
Je suis donc présentement en train de recourir à la bouffe pour faire passer tous ces petits malheurs : vivent les mini-wheat. (Je sais, cé pas exactement le genre typique de bouffe réconfort, mais j'ai tellement mangé de junk depuis vendredi que psychologiquement et physiquement, je suis plus capable d'en voir. Et des mini-wheat, cé merveilleux : bon pour le moral parce que cé du blé entier et faible en gras, et puis cé sucré. Je suis une experte dans le contrôle du sentiment de culpabilité)
Sinon, Tweety sera rassurée de savoir qu'elle n'est plus la seule, je me fais systématiquement dire que je suis cute, moi aussi, dernièrement. Ça passait encore quand je travaillais : cé dur être entourée d'anglophone, dès que je cherchais mes mots ou rushais sur une prononciation, moi, j'étais cute. J'étais aussi cute dès que je commençais à déconner, comme si c'était rare. J'étais aussi cute dès que je me mettais à sacrer en anglais ("oh, look out now, Quartz is swearing"). Aujourd'hui, quand j'ai cogné à la porte de la Fondation, ya le boss qui est venu m'ouvrir, puis, quand il m'a reconnu, il a pris un air surpris en s'exclamant un truc du genre :"aren't you precious !" (j'ai pas trop compris, quand même, la porte était encore à moitié fermée à ce moment-là, mais bon, l'idée générale, c'est ça, et ça finissait par precious). J'ai rien dit, j'étais beaucoup trop occupée à me réchauffer, mais bon, faut croire que moi, je réussis même à être cute quand j'attends, frigorifiée, qu'on vienne m'ouvrir la porte. Je suppose que je dois avoir un petit air de chat abandonné et affamé. Hourrah ?
Et finalement, yay, Tweety démontre un intérêt pour la France. Si besoin est, soit assuré que tu es la première que je tenterai par tous les moyens de manipuler pour que tu m'accompagnes ;) Imagines-tu, ça serait la prochaine section de Vers l'infini...
No comments:
Post a Comment