Hier après-midi, je descendais encore au Vieux-Port à pied. Pour l'avant-dernière fois, d'ailleurs. Et je me suis rendue compte que les gars ont beau dire que ce sont surtout les filles qui sont victimes de l'image que les magazines mettent dans leurs pages de mode, ils se mettent le doigt dans l'oeil. Tentez l'expérience, les filles : habillez-vous tout ce qu'il y a de plus décemment, une paire de pantalons pas trop serrés et une camisole dans ce qui se fait de moins décolleté. Ensuite, ajoutez le gros sac et la paire de grosses lunettes qui vous mangent la moitié du visage (de façon à ce que Tweety ne puisse pas, pour une fois, invoquer vos supposées «special features») - parce que vous avez vos côtés fashion victim, vous aussi. Eh bien je vous garantie qu'on vous garrochera plus de looks que si vous portiez du linge qui vous colle à la peau et un décolleté plongeant. Pourquoi ? Tout simplement parce que vous aurez l'air d'une pub d'accessoires.
J'en étais à peu près là dans mes réflexions quand j'ai tourné le dernier coin de rue avant le bureau de Peanut. J'ai croisé une camionnette d'entreprise, laquelle m'a klaxonnée. Parce que je suis innocente, et aussi parce que les probabilités que je connaisse quelqu'un dans ce coin sont déjà plus élevées, j'ai essayé d'identifier le chauffeur... qui s'est révélé être un employé de l'entreprise, en uniforme, âgé de genre 35, 40 ans, qui a sorti sa tête de ladite camionnette et qui m'a lancé un genre de « woo-hoo! ».
Arrivez-vous à le croire? Moi pas. Je suis sûre qu'il a une Civic montée, un gros système de son et qu'il sort dans les bars pour se ramener une petite jeune à tous les soirs. Mais quand même. Ça prouve mon point.
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