Hier j'ai passé une belle journée. C'est-à-dire que j'ai travaillé pas mal, ce qui faisait changement. On a d'abord rushé pour déposer une document pour 14 h.... on n'y est d'ailleurs pas arrivés. À 14 h, quelqu'un a pris ma relève en relecture pour que j'aille diner. À 15 h 20, quand Relecteur est allé diner (!), j'ai continué la relecture d'un autre document avec le même quelqu'un pendant une heure... Ça m'a permis de moi-même vérifier la date de remise du document, demander les modifications et l'impression de la nouvelle version.... alors que c'est généralement Relecteur qui fait tout ça pendant que je reste assise dans son bureau et que j'attends.
Sauf qu'à un certain point j'avais enlevé mes souliers et j'ai fini par me promener partout dans le bureau en pieds de bas. J'aime à penser que personne le remarque, mais Bibliothécaire m'a arrêtée au bout d'un certain temps en me confiant que j'avais l'air tellement confortable qu'elle avait envie de m'imiter...
Quand on a fini la relecture, un peu avant 17 h, et que je suis revenue à mon bureau, j'avais un message de Coordonnatrice sur ma boîte vocale, qui demandait que je la rappelle afin de me communiquer les impressions de Directrice sur mon stage... Ce que j'ai fait et j'ai eu droit à un concentré de compliments (j'ai eu de la misère à passer par ma porte pour sortir du bureau ensuite !). J'étais donc de très bonne humeur quand j'ai fini par quitter. C'est pour ça que j'ai fait un détour avant d'aller rejoindre Peanut à l'endroit où il vient me chercher chaque jour.
À tous les matins, je passe devant un kiosque de fleurs qui sont super belles, et à chaque matin je me dis que je devrais en acheter parce que j'aimerais avoir un petit bouquet de fleurs au centre de ma table de cuisine. Alors je suis allée m'en acheter un petit hier après-midi, ça m'a mis encore plus de bonne humeur.
Évidemment, Peanut a fait une drôle de face quand je suis embarquée dans l'auto avec un bouquet de fleurs...
«Quoi ? J'ai acheté des fleurs...», lui ai-je dit.
«Bah, elles sont pour qui ?»
«Bah, pour moi, pour nous deux, pour l'appart'.»
Là-dessus, Peanut fait une petit moue boudeuse en décollant de son espace de stationnement : «Pff, c'est ça, elles sont même pas pour moi.»
C'est comme ça que j'ai décrété que dans ce cas, je les lui offrais - une fois rendus chez nous, j'ai caché le bouquet dans mon dos avant de me tourner vers Peanut et de le lui tendre soudainement.
Donc voilà. Hier après-midi, j'ai acheté des fleurs à Peanut !
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