Ya des choses qui ne se perdent pas, comme le vélo et le rollerblade. Et le piano.
Mon époque de cégépienne a été extrêmement difficile et chaque jour, je suis contente de m'en éloigner. C'est à cette époque que j'ai lâché mes cours de piano sans terminer ma neuvième année. J'aimais toujours ça, mais je ne pratiquais plus et ma motivation à faire quoi que ce soit était à zéro de toute façon. Donc j'ai arrêté et j'ai été très longtemps sans toucher au piano.
J'ai l'intention d'apporter mon piano avec moi à Gatineau quand je déménagerai - même que j'aimerais bien l'apporter à l'appart' avant mon déménagement, maintenant. Quand je repense au paquet de partitions que j'ai accumulées, les pièces que je n'ai jamais montées et celles que j'ai pratiquées pendant des heures pour les présenter en examen. Et, surtout, les partitions de Notre-Dame de Paris, de Grease, d'Aida et tout le bataclan, que j'ai mis des heures à monter uniquement pour pouvoir m'accompagner.
Ça fait plusieurs fois en quelques semaines que je passe chez mes parents et que je me rassois au piano avec l'idée de remonter quelques pièces. J'ai surtout travaillé trois pièces, une de sixième, une de septième et une de huitième. J'étais fière de moi quand j'ai eu aucune difficulté à les rejouer de façon reconnaissable. J'ai toujours été pourrie en lecture à vue. Et pour empirer le tout, j'avais de tels problèmes de concentration au cégep qu'en plus de lire des textes tout croche, je lisais également mes notes toutes croches quand j'essayais de déchiffrer une partition. La bonne nouvelle, c'est que je lis à nouveau de façon normale. Enfin, en gros, je me suis rendue compte que ma mémoire était pas mal du tout, même si j'en ai pas mal perdu point de vue dextérité. Mais même ça, ça ira sans doute beaucoup mieux le jour où je me couperai les ongles.
Je compte donc devenir virtuose et me procurer un piano droit pour ma future maison. Ou mon futur condo.
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