Dimanche soir, j'ai survolé mon exemplaire de Marie-Hélène au mois de mars, ma lecture-culte d'auto-induction de déprime.
Et cette fois, c'était différent.
C'est un livre excellent qui raconte une histoire d'amour (vécue) qui s'entrecroise avec la dépression nerveuse du personnage principal. C'est dur, ça frappe, c'est fucké - et j'adore ça.
Pour la première fois, dimanche soir, j'ai focussé sur l'histoire d'amour au lieu de la considérer uniquement comme un fond à la douleur et à la panique décrites par l'auteur. Et pour la première fois, j'ai été capable de garder une distance par rapport à ces descriptions, justement.
Et même que la plupart des passages que j'avais soulignés en orange parce que je trouvais qu'ils mettaient vraiment trop dans le mille, ceux-là m'ont à peine touchée.
C'est un peu de ça que je parlais quand j'ai dit que certains trucs arrivent par eux-mêmes.
Un petit deuil.
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