Ha ! Pis dire qu'il y en a qui ne croient pas au destin !
Quand j'ai suivi mon cours de trad littéraire, j'ai pas mis très longtemps à comprendre que si j'aimais traduire des textes, j'étais incapable de traduire de la poésie. C'est un peu normale puisque je suis pas très bonne en poésie.
Ensuite, j'ai fait mon premier stage, à la Fondation.
Une de mes dernières tâches de traduction là-bas a été, justement un poème. Qui était de toute manière plutôt ordinaire en anglais et que j'ai traduit de façon tout aussi ordinaire - mis à part un ou deux vers desquels j'étais particulièrement fière.
Ensuite, croyant mettre ça derrière moi, j'ai fait un stage en militaire. Et, bien évidemment, j'ai fini par tomber sur un putain de poème. Mieux : un acrostiche. Heureusement, il avait été écrit par un enfant, donc ça n'exigeait pas un ultra-style et mon encadreure d'alors avait trouvé que je m'en étais très bien tirée.
Ce matin, une traductrice passe par mon bureau : elle a reçu un gros texte pour demain et elle veut le diviser entre trois traducteurs. Est-ce que je suis disponible ?
Oui-oui, pas de problème.
Elle revient peu après pour me montrer la partie qu'elle m'a assignée. En tournant les pages, j'aperçois un AUTRE FOUTU ACROSTICHE! Elle a rigolé et m'a souhaité bonne chance.
Moi, je trouve même pas la force d'être surprise....
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