J'ai profité du high sur lequel j'étais après ma conversation avec Maridi sur notre hypothétique futur statut de propriétaire d'une maison pour appeler mes parents. Autrement, je l'aurais pas fait, je me connais bien; je me serais contenter d'envoyer un e-mail pour les avertir que j'allais me rendre chez eux vendredi matin. Et que j'amène Sambuca (à moi les trois heures de miaulement intensives !)
Depuis que j'habite seule, j'ai appris que c'est très concept de parler à mes parents au téléphone tout en m'occupant d'une tâche que je n'ai pas envie d'accomplir, c'est-à-dire, la majorité du temps, la vaisselle. C'est tellement rendu une constante que tout à l'heure, mon père, faisant allusion à mon silence prolongé, m'a dit un truc du genre : "T'as pas fait ta vaisselle depuis vendredi passé, ou quoi ?"
Et c'est là que j'ai réalisé qu'en fait, euh, non, en effet, ma vaisselle s'accumule depuis vendredi dernier. Ça fait trois soirs en ligne que j'essaie de me convaincre de la faire, en vain...
Actuellement, mon appartement est vraiment un reflet précis de mon état psychologique. Je le déclare officiellement zone sinistrée, d'ailleurs; jamais je n'oserais recevoir des gens présentement - et ayoye que je suis donc contente que Peanut ne risque pas de passer à l'improviste, parce que je risquerais de me faire remettre sous le nez tous les discours que j'ai bien pu lui servir parce qu'il ne faisait pas son ménage !
Quoique mon problème, pour le moment, ce n'est pas le ménage. Manquerait plus que ça. C'est plutôt la vaisselle qui s'accumule à outrance (faudrait pas exagérer, quand même, il me reste encore suffisamment d'ustensiles et d'assiettes : je me nourris presque exclusivement de toasts au beurre de pinotte cette semaine), tout comme le linge propre que je dois plier. C'est déjà beau que j'aie réussi à me convaincre de le laver de toute manière. Et ça représente déjà tout un effort que je continue à nourrir Sambuca et à vider sa litière. Et à me faire des lunches pour le bureau. Quoique ça n'a pas été un succès sur ce plan-là ce soir. J'en étais même tout à l'heure à me demander si j'avais réellement besoin de diner demain...! Le plan était de me faire une salade, mais c'est vraiment trop compliqué, alors j'ai fini par foutre un muffin, une pomme et un yogourt dans un sac.
Tout ça pour dire que je sais pas trop ce qui se passe avec moi, mais j'ai vraiment le moral à zéro sans raison. À défaut de prozac de contrebande, je crois bien que je vais me rabattre sur le millepertuis. Histoire d'ajouter à ma routine ibuprofène-multivitamine-glucosamine matinale. Sauf que j'ai lu que le millepertuis peut mettre de quatre à six semaines à faire effet, ce qui me semble un délai horrible. Quelqu'un ici a déjà pris ça ? Ça en vaut la peine ou pas ? À la limite, je me dis que je me contenterais même d'un banal effet placebo....
1 comment:
On va l'avoir!!
pour te divertire, assaye de te rappeler les paroles que disait les perso de bustAmove ;) ca passe le temp ;)
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