Je me suis coupée en coupant des échalottes tantôt. Mais pas à peu près. Parce que je fais tout en quatrième vitesse ces temps-ci, en état d'urgence, en état de panique - en essayant pathétiquement de me sauver de moi-même.
Ça faisait depuis que j'ai lâché le dernier resto où j'ai travaillé que je m'étais pas coupée à ce point-là. Suffisamment pour que moi, la déesse, la machine, la fille qui peut tout faire sans l'aide de personne, je sente un début de panique en regardant la quantité de sang qui giclait.
Et ayoye que je viens donc de comprendre quelque chose sur moi-même en tapant ça. Ça m'est pas arrivé depuis le cégep, quand je passais mes cours à faire du freewrite... j'écrivais, j'écrivais, et tout d'un coup, de nulle part, surgissait une espèce de conclusion tellement logique et claire qui me frappait en pleine figure. C'est comme ça, entre autre, que j'ai fini par comprendre pourquoi j'étais incapable de manger quand je me sentais nulle et déprimée; eh bien, là, groupe, je viens de réaliser que mon complexe de la machine sans peur et sans reproche a vraiment d'énormes répercussions sur ma psychologie. Ayoye. Ayoye. Je suis vraiment troublée, là. Enfin.
J'avais autre chose à dire pour enchaîner, mais c'est l'heure de quitter pour le badminton, alors plus tard. Peut-être.
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