Je suis donc de bonne humeur, là ! Mais tellement !
Comme je vous l'ai raconté hier, j'ai fait ma délinquante hier soir et je suis allée faire du jogging. Ça m'a d'ailleurs valu des commentaires évocateurs de la part de Maridi et DraG, qui n'étaient pas très fiers de moi - sans parler de Raiontzukai qui était dans mon bureau à 8h30 ce matin à me chicaner !
Eh bien, eh bien, eh bien, vous saurez que j'ai très bien fait ! Pourquoi ? Parce que pour identifier le problème, la physio devait recréer la douleur dans son bureau, tout à l'heure ! J'aurai eu l'air de quoi, moi, si j'avais plus eu mal, je vous le demande ?
J'ai été très impressionnée par Em, qui a posé par courriel, sans m'examiner, le même diagnostic que la physio que j'ai vue cet après-midi. Je sais pas si c'est Em qui est particulièrement compétente ou moi qui ai spécialement bien décrit ma situation, mais bon !
Ma physio (oui, je passe au possessif, maintenant) a conclu que mon problème pouvait avoir deux causes : il s'agit soit d'un manque de muscle chez mon vaste interne (un muscle de l'intérieur de la cuisse; mon gauche est plus petit que mon droit), ou d'une manque de souplesse d'un muscle dont j'ignore le nom, mais qui relie la fesse à la rotule. On se fiche un peu de la bonne réponse puisque les exercices sont les mêmes dans les deux cas.
Par conséquent, j'ai deux étirements différents à faire cinq fois matin et soir, ainsi qu'avant et après chaque activité physique, en plus d'un exercice sensé muscler mon vaste interne, que je dois faire matin et soir également.
Comme me l'avait suggéré Em, je devrai mettre de la glace après avoir pratiqué une activité physique, si j'ai mal en terminant ou si je risque d'avoir mal plus tard - pour le moment, ça veut dire systématiquement, parce que mon genou proteste pour la moindre peccadille. Là-dessus, je tiens à souligner que j'ai mis de la glace sur mon genou hier soir après le jogging justement pour essayer de limiter la douleur d'aujourd'hui - j'en conclus que j'ai vraiment une âme de physiothérapeute. Merci, merci.
Mais je ne vous ai pas encore parlé du plus excitant : vers la fin de mon évaluation, ma physio m'a demandé quand j'avais l'intention de courir, la prochaine fois.
Je lui ai dit que j'avais beaucoup ralenti la cadence dernièrement, mais que j'aimerais bien m'y remettre.
Et vous savez quoi ? JE PEUX ! JE PEUX !
Elle m'a conseillé de me donner quelques jours pour que mes exercices aient le temps d'aider un peu, disons jusqu'à samedi. Puis, de me donner au moins 24h de repos et de voir comment je me sentais... et de recommencer avant de retourner la voir la semaine prochaine, pour qu'on voit si je me porte mieux.
Donc voilà, je suis de super bonne humeur. Pour changer. C'est quand même la quatrième semaine que je commence avec le moral au max; je commence à accorder une certaine crédibilité à la théorie de Peanut, selon laquelle mes hormones participent à un supra-rave dans mon cerveau en début de semaine, ce qui expliquerait que j'ai le moral qui tombe immanquablement le jeudi ou vendredi...!
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