Je suis restée une heure de plus au bureau cet après-midi à plancher sur la mise en forme d'un document.
En marchant jusqu'à mon arrêt d'autobus, j'ai âprement débattu avec moi-même la grave question : est-ce que j'attrappais le premier autobus qui m'amène à 15 minutes de marche de chez moi ou est-ce que j'attendais pendant un temps indéterminé mon express qui me débarque à côté de chez moi ?
C'était pas facile, comme dilemme; avec le premier choix, j'arrivais chez moi plus tôt, mais je scrapais mon pauvre genou que j'ai dû glacer pendant 2 bonnes heures après-midi pour qu'il arrête de m'élancer, et avec le deuxième choix, j'épargnais mon genou, mais j'avais aucune espèce d'idée de l'heure à laquelle j'arriverais chez moi puisque j'ignore totalement l'horaire de mon express.
Finalement, je n'ai pas eu à me poser la question longtemps : juste comme j'arrivais à mon arrêt, j'ai vu mon express s'avancer vers moi comme par magie.
Une autre preuve que l'univers tourne autour de mon nombril.
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