Monday, October 22, 2007

Tweety, je suppose que tu as reçu le même coup de fil que moi - et là, moi, je capote !

Je suis allée prendre un café avec Anémone et en chemin, mon cellulaire a sonné. L'appel provenait de la Rive-Sud de Montréal, alors je m'attendais à ce que ça soit un faux numéro. Mais ce n'était pas le cas.

Il faut que je vous explique que j'ai conservé mon numéro de cellulaire de la région métropolitaine quand j'ai déménagé ici. Ça demeure très pratique de cette façon, et je dois avouer que je prends sur mon dos de stopper l'exagération actuelle en cette matière, c'est-à-dire les gens qui passent leur temps à changer de numéro. Je suis anti-gaspillage, et je suis très fière de dire que j'ai un cellulaire depuis mes 18 ans et que j'ai le même numéro depuis. Je croyais avoir prouvé le caractère intelligent de ma démarche quand NotreMatelot, à qui je n'avais pas parlé par téléphone depuis un an ou deux à l'époque, a pu me rejoindre en essayant au petit bonheur mon vieux numéro de cellulaire, croyant qu'il ne serait plus en fonction. Eh bien non, la consécration de mes principes a eu lieu ce soir.

La fille à qui j'ai parlé s'est présentée comme une ancienne de la troupe de comédie musicale dont j'ai fait partie deux années consécutives au cégep. Et ils organisent un gros party de retrouvailles pour tous ceux qui y ont participé ! Je suis donc ben contente ! Ce sera à Montréal, un samedi de février prochain. Comme j'étais au volant, la fille a promis de me rappeler à un autre moment, quand je serais en mesure de prendre des notes. Mais réalisez-vous que cette fille-là a pu me rejoindre grâce au fait que j'aie conservé mon numéro de téléphone ? Je suis super fière de moi, et super énervée.

Tweety, il faut absolument que tu viennes, je veux pas me pointer là-bas seule, je suis beaucoup trop gênée. Ça va tellement être cool !

J'ai aussi troublée en réalisant la coïncidence que ça représente que j'aie croisé Jismou hier et que je reçoive un autre "coucou" de la part de mon cégep ce soir. C'est drôle parce que j'ai beaucoup réfléchi depuis hier à la relation que j'avais avec Jismou à l'époque, et je me suis rendu compte que cette fille-là avait déjà à ce moment-là la maturité et les principes que moi, j'ai gagné depuis. Cette fille-là s'inquiétait beaucoup de me voir malheureuse, et c'était la seule qui était capable d'avoir une discussion franche et honnête avec les autres. Quand j'ai déménagé en Outaouais, Jismou m'a dit : "Si tu n'aimes pas ça, reviens. Rends-toi pas malheureuse avec ça si ça ne te convient pas, ça n'en vaut pas la peine." Ce n'est pas extraordinaire qu'elle m'ait dit ça, mais reste que c'est la seule à l'avoir fait, mais, SURTOUT, je sais qu'elle m'aurait dit la même chose si une telle situation s'était présentée alors qu'on avait 18 ou 19 ans - et ce sont pas tous les jeunes de 18 ou 19 ans qui possèdent cette perspective-là.

Je me rends compte que j'ai beaucoup d'admiration pour plusieurs gens et que je ne leur dis pas assez. Je crois que je vais écrire à Jismou.

Donc, depuis hier, je réfléchissais à mes années de cégépienne, en me concentrant sur ce qu'elles avaient eu de négatif et la façon de Jismou d'y faire face. Le coup de fil de ce soir a vraiment tombé pile : il m'a rappelé qu'il y avait eu beaucoup d'éléments positifs à mon cégep, la comédie en étant un des plus importants.

Je réalise tout de même que je regarde beaucoup trop derrière moi que je ne le devrais.

Bref. Tout ça pour dire, au cas où ça ne paraîtrait pas suffisamment, que j'ai les idées qui tourbillonnent depuis quelques jours !

2 comments:

Mylène said...

Hey.. moi j'ai pas reçu de téléphone... combien tu gages que j'en recevrai pas non plus... il me semble que c'était déjà arrivé que je n'ai pas le message autrement que par toi. Mais moi j'aimerais bien y aller c'est certain ! Ce serait énormément bizarre, mais sûrement très plaisant aussi !!! Si tu reçois d'autres appels et moi non, tu me le diras !

Quartz said...

Ça va sans doute venir. Ils doivent avoir une liste énorme de personnes à appeler. Mais c'est vrai qu'à l'époque, les gens semblaient nous considérer comme une seule et même personne. Peut-être à cause de notre cerveau commun ! Bref, I'll keep you posted.