Il est 16h10.

Si je suivais mon horaire à moi, j'aurais quitté le bureau depuis 10 minutes.

Or, depuis près de 9 mois maintenant, je suis un horaire "compromis", selon lequel je devrais partir dans 5 minutes. Ou plutôt 4, puisqu'il est à présent 16h11.

SAUF QUE, étant donné l'absence de toute Prise en charge ici, cette semaine, je finis de travailler à 17h. Un shift que je n'ai jamais désiré et que j'ai suffisamment détesté pendant les quatre longs mois qu'ont duré mon dernier stage. En plus, le seul avantage, soit que je peux dormir trois gros quarts d'heure de plus chaque matin, est grandement downgradé par le fait qu'il y a des travaux de construction juste à côté de chez Raiontzukai qui commencent à l'heure exacte où je me lève en temps normal. Ça veut dire que je dispose, au lieu de trois quarts d'heure de sommeil, de trois quarts d'heure de somnolence passés à écouter des coups de marteau.

Il est 16h15, et c'est l'heure à laquelle le bureau est vide aux trois-quarts, à laquelle on n'entend pratiquement plus un bruit, l'heure à laquelle mon cerveau est habitué de prendre un break. C'est l'heure idéale pour vous chercher une maison à louer ou une nouvelle recette à essayer.

Il est 16h17, et c'est plate, gang.