Ainsi, l'autre semaine, je me dirigeais vers un coin de rue quand j'ai constaté qu'un jeune de genre 8-9 ans, une boîte dans les mains, allait discuter avec le conducteur d'une voiture qui y faisait son stop. La voiture est repartie, et je me suis dit que le petit garçon devait avoir du chocolat à vendre et qu'il avait décidé de le vendre aux coins de rues, parce que j'habite dans une foutue région où tous les organismes de charité installent des barrages routiers aux coins de rues pour récolter des fonds ET me mettre hors de moi. Hé bien, je vous le donne en mille, alors que j'arrivais en courant, avec les écouteurs sur les oreilles, le petit gars m'a demandé si je voulais lui acheter du chocolat. Comme si je partais avec mon portefeuille quand je sors courir, et comme si j'avais l'air d'être en mesure de rapporter ledit chocolat chez moi.... Rassurez-vous : je ne suis pas un monstre, alors comme c'était juste un enfant, je me suis contentée de le juger intérieurement, pendant que je lui offrais mon plus beau sourire et un "non, merci" amical. Admirez ma capacité d'hypocrisie.
Et puis hier, c'est un homme qui, au premier abord, semblait normal, qui m'arrête avec le mot évocateur : "l'écolel'écolel'écolel'écolel'école". Et je vous jure, j'ai jamais réussi à savoir ce qu'il voulait. J'ai conclu qu'il cherchait une école, mais il ne pouvait me donner ni nom, ni adresse. Quand j'ai paru incapable de l'aider sans cette information, il a conclu que je n'habitais pas le coin. J'ai tenté de clore la conversation en lui disant qu'il y avait plus d'une école dans le coin, mais pas dans les rues où nous nous trouvions, mais il n'a pas semblé convaincu. C'est fou parce qu'il avait l'air de me trouver, moi, aussi étrange que moi, je le trouvais, lui. Ce fut un pénible épisode d'anti-communication, et je ne sais plus ce qu'il va falloir que je fasse pour qu'on arrête de m'empêcher de courir pour des niaiseries.
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