Un jour pas très lointain, je vous garantis que je vais retirer à Raiontzukai tout droit à l'égard de la manipulation d'un cadran.
Parce que, non content de m'avoir déjà contrainte à me réveiller trop tôt le matin en snoozant à répétition et ce, deux fois plutôt qu'une, et d'avoir ensuite eu le culot de nier la chose, cette nuit, c'est à MI-NU-IT que Chérimonamour a fait partir son cadran. Au moins, cette fois, c'était la radio et non l'infâme BEEP!BEEP!BEEP! qui me fait raidir tous les poils du corps, mais ce n'est qu'une très mince consolation à mes yeux.
L'histoire mérite un développement - vendredi dernier nous avons eu une panne d'électricité à la maison. Cette panne n'a eu que très peu d'impact sur ma routine de réveil puisque moi, en cas de panne, je n'ai pas besoin de régler de nouveau l'heure à laquelle je veux que mon cadran parte, le matin. L'heure reste en mémoire et il me suffit de penser à remettre mon cadran à "on". Le cadran de Raiontzukai, toutefois, se reset entièrement à chaque panne. Et ça comprend le réveil. Qui se remet automatiquement à minuit. (Cela dit, c'est qui le grand génie qui a pensé à faire ça de même, bâtard???) Le plus ironique, dans tout ça, c'est qu'avant de se coucher, Raiontzukai, dans sa grande prévenance, a pensé à me demander si MOI, j'avais bien réglé mon cadran. Et puis il a négligé de régler le sien....
Mais la frustration ne s'arrête pas là. Car mon bébé-qui-ne-dort-plus-depuis-un-mois, lui, a bien dormi... et Raiontzukai aussi. Mais pas moi. Pourquoi?
Parce qu'à 23h, c'est Coco qui s'est réveillé. Je suis allée le recoucher.
À minuit, le cadran de Raiontzukai est parti. Et Raiontzukai ne s'est pas réveillé, LUI. C'est moi qui lui ai demandé, après de longues minutes, d'éteindre son foutu cadran. Puis, à 1 h, Coco s'est levé encore. Et à 2 h, comme Bout d'Chou se réveillait pour la deuxième fois, Raiontzukai m'a demandé d'aller lui préparer une dose de Tylénol pendant que lui allait dans sa chambre le calmer. Et, loi de Murphy oblige, quand je suis arrivée dans ladite chamber avec ladite dose de Tylénol, Bout d'Chou s'était rendormi. Je me suis donc levée pour rien...
Alors voilà. Demandez-vous pas pourquoi mon style est décousu aujourd'hui.
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