Wednesday, February 08, 2017
Jadis, j'avais un ami. Bon, c'est un ami qui a un surnom de blog, mais comme il n'est pas entièrement impossible qu'il atterisse ici un jour (juste hautement improbable), je vais y aller pour l'anonymat.
Donc j'avais un ami, et il était génial. Ce gars-là avait le don de me (re)mettre de bonne humeur par sa simple existence, le plus simplement du monde, apparemment sans déployer vraiment d'effort. Même après nos années d'études en commun, quand on a commencé à s'éloigner, il était capable, une fois par trois, six mois, de m'envoyer un courriel ou de se logger dans MSN juste au moment où j'étais déprimée ou malheureuse et de me remonter le moral. Je sais même pas s'il en avait conscience. C'était franchement extraordinaire. Ce gars-là, bref, je l'adorais, purement et simplement - et, si je dois le préciser, tout à fait platoniquement. (Bon. Il y avait bien un léger intérêt mutuel, mais il a fallu cinq ans avant qu'on soit célibataires en même temps et quand ça a fini par arriver, d'abord la possibilité m'a foutu la chienne, ensuite j'avais déjà irrémédiablement déplacé ce gars-là sur mon échelle "ami" - pour ceux qui connaissent le théorie de l'échelle - et surtout j'étais beaucoup trop occupée à vivre une solide émulation de relation amoureuse avec deux autres gars avec qui je ne sortais pas. Bref, j'étais pas prête. Mais je digresse.)
Le temps a continué à passer, on a continué à s'éloigner, et si ce n'était de l'existence de Facebook, je ne saurais plus trop ce que devient cet ami-là.
Mais Facebook existe, et je le sais : ce merveilleux gars-là devient un maudit bougonneux, voilà.
Au fil du temps, je l'ai vu passer, à une fréquence qui augmente exponentiellement, des messages de chialage, de racisme, d'intolérance, sur tout. C'est intolérable. Et bon, au début, je trouvais ça comique. Maintenant, je trouve ça plutôt triste de voir tout ce négativisme de sa part. Parce que, je l'ai dit souvent, c'est plus simple que ça, la vie.
Et oui, en quelque part, je me dis qu'en ce qui le concerne, ya rien qui est arrivé pour rien - parce que j'ai franchement pas besoin d'une telle aura négative dans ma vie...
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