Quand on devient mère - ou plutôt dès qu'on tombe enceinte -, on devient une propriété publique qui se fait juger ouvertement par tous et chacun, que tous et chacun soient ou non qualifiés.
Pis honnêtement, je m'en fiche. Ou plutôt, j'ai appris à vivre avec, et j'ai choisi d'assumer mes choix plutôt que de prendre à coeur les jugements. Jugez - moi, je regarde ailleurs.
Parallèlement, j'ai réalisé la semaine dernière que le grand défaut des gens culturés, c'est qu'ils en savent tellement qu'ils en viennent à croire qu'il savent tout.
C'est ainsi qu'une certaine personne très cultivée, qui, bien évidemment, est issue d'une génération précédente et n'a jamais eu d'enfants, a attrapé un de mes commentaires sur ma vie de mère, l'a complètement déformé pour formuler une critique à l'endroit d'une approche que je n'adopte donc même pas, et qui du reste est applicable à des enfants significativement plus âgés que les miens, et ce, en s'adressant, non pas à moi, mais à une autre personne qui prenait part à la conversation.
C'est même pas tant le jugement qui m'a insultée, que la façon de faire - car, en fait, je partage l'avis de la personne en question sur le point qu'elle soulevait. Cependant, cette façon de faire, malgré l'épaisseur d'éducation beurrée par-dessus, était rigoureusement la même que celle des gens qui n'ont même pas fini leur secondaire.
J'ai cessé d'écouter et je me suis tournée vers une autre conversation, mais vraiment, j'aurais dû éclater de rire.
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