Cette semaine, on a cru bon mettre du piquant dans ma vie en me soumettant à un exercice de confinement de type "un intrus armé est dans l'immeuble, cachez-vous, prêts, pas prêts, j'y vais!"
Ai-je toujours rêvé de ce genre d'occasion? Je ne crois pas, mais on tente de me convaincre que c'est le cas, pis que je le sais pas.
Avons eu une petite séance de formation sur le sujet la semaine dernière, et j'en ai conclu dès les premières secondes qu'en cas d'intrusion armée, les travailleurs de cubicules, dont je suis si je dois vous le rappeler, seront les sacrifiés. (Je ne sais pas trop pourquoi, ni comment, mais en quelque part pendant qu'on se rendait au local de formation, j'ai commencé à appliquer une perspective "Hunger Games" à la chose. Tout ce que je sais, c'est qu'il faut blâmer Maridi, parce que je n'aurais jamais lu ces livres-là si elle ne me les avait pas mis de force sur mon Kobo en Australie.) Toutefois, comme je suis petite et que je fit donc partout, et qu'en plus je suis à peu près certaine de courir plus vite que les autres, je crois avoir mes chances. Et aussi, parce que je revêts manifestement une importance capitale ici, s'est tenue à notre retour dans nos bureaux une petite réunion impromptue mi-sérieuse pendant laquelle un nombre assez impressionnant de mes collègues m'ont proposé différentes cachettes. Même que Petit Chiot est supposé manger tous les chocolats dont je parlais l'autre jour, mis en offrande par un autre collègue sur la filière devant mon bureau, afin de pouvoir disposer les emballages dans l'entrée de mon cubicule et ainsi me cacher à la vue de tout éventuel intrus.
Tout ça pour dire que, cette semaine, je sais pas quand, un exercice sera déclenché. Nous disposerons d'un temps de réaction de quinze secondes, au terme duquel une petite équipe viendra inspecter les lieux pour voir si on est bien cachés.
Je pris le saint-ciel d'être effectivement dans mon bureau quand ça arrivera. Autrement, je pourrais très bien finir par passer 15 minutes debout sur un bol de toilette, cachée dans une salle de rédaction avec des inconnus, ou cachée dans le bureau d'un collègue que je connais peu - parce que vraiment, je ne connais pas grand monde sur l'étage, parmi les personnes qui ont des bureaux fermés, avec qui je pourrais me cacher sans être super mal à l'aise.
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