Comme beaucoup, j'ai récemment effectué un virage personnel vers le zéro déchet. Évidemment, je suis loin d'être une vraie de vraie, mais j'ai quand même fait plusieurs changements, et je me suis dit que j'étais aussi bien de vous en parler, au cas où ça vous inspirerait.
1. La réduction de l'achat de plastique à usage unique
Ce truc-là est à la fois le plus simple à appliquer puisque le plastique est partout dans la maison et le plus difficile parce qu'il n'est pas nécessairement évident de trouver une solution de rechange sans réhypothéquer ladite maison. Mais bref. Chez nous, on a commencé par arrêter d'acheter des Ficello et des tranches Singles. Ça a étonnamment bien passé auprès des enfants, qui en étaient les principaux consommateurs. On essaie aussi généralement d'acheter nos pâtes dans des emballages en carton plutôt qu'en plastique. On a presque cessé d'utiliser du saran-wrap en le remplaçant par des emballages Abeego, et on a réduit notre utilisation de papier parchemin en achetant une feuille Cookina.
Nous avons aussi eu une réflexion concernant le plastique réutilisable quand est venu le temps de renouveler notre stock de plats de plastique, dont plusieurs couvercles sont morts au combat dans les dernières années. (Pis c'est pas commode apporter son lunch au bureau dans un plat recouvert d'un Abeego, tsé.) Mes Rubbermaid ont duré une bonne dizaine d'années, ce qui est quand même pas si mal, mais pour réduire un peu le plastique qui se ramasse dans notre organisme, nous avons choisi des plats en verre trempé du IKEA. Le gros avantage de la chose est qu'IKEA vend ces plats en pièces détachées, carrément : on peut donc racheter séparément des plats, des couvercles et des seals. Nous avons aussi fait l'achat de plats en métal, la solution idéale puisque le métal est recyclable à l'infini sans perte de qualité. C'est juste que ça coûte les yeux de la tête.... Alors on a attendu un solde et on s'est limités à trois plats pour l'instant. Mais on les adore sérieusement, faut le dire.
Dans les prochaines étapes, il y a les brosses à dents en bambou commandées en solde également qui attendent impatiemment que ma brosse à dent actuelle meure pour que je puisse les essayer. (Ou c'est peut-être moi qui attends ça impatiemment, faudrait voir.) J'ai aussi découvert de la soie dentaire qui vient dans un pot de verre réutilisable dans lequel on peut insérer des recharges, qu'on essaiera lorsqu'on aura épuisé nos contenants actuels.
2. Mieux connaître les règles du recyclage et du compost
Faut lutter contre la paresse, mais lorsqu'on prend le temps de bien vérifier tout ce qui est recyclable et compostable (maintenant ça se fait en trois secondes avec les applications à cet effet!), on se rend compte qu'on jette des trucs qui ne vont pas à la poubelle. Par exemple, dans les derniers mois, j'ai appris que le saran-wrap, le papier d'aluminium (même souillé!) et les emballages de Ficello sont recyclables, et que le papier parchemin est compostable. À l'inverse, j'ai aussi appris que les sacs de plastique dit "compostables" se désintègrent uniquement dans des conditions optimales, qui ne sont jamais atteintes dans un dépotoir. Or, ils ne sont généralement pas recyclables non plus, si bien qu'on finit par avoir payé cher un truc qui va au dépotoir comme n'importe quel autre sac. Vous parlez d'une arnaque!
Autre entreprise intéressante, Terracycle a des boîtes de dépôt dans certaines boutiques : par exemple, Bureau en gros ramasse les stylos vides, et Terra20 les pots de cosmétiques et autres articles de beauté.
3. L'achat en vrac
À défaut d'une épicerie zéro déchet suffisamment près de chez moi (parce que je n'ai malheureusement pas le temps d'aller virer à 30 minutes de route pour mon épicerie, pas encore), j'achète certains trucs précis chez Bulk Barn : café, épices, chocolats, bonbons, poudre de protéine, gruau, quinoa, riz, etc. Par contre, il faut savoir que Bulk Barn, c'est pas du véritable vrac. J'ai adapté mes choix d'achats en fonction de ce vidéo. Je fais aussi un effort pour éviter le suremballage de mes fruits et légumes à l'épicerie (avocats, oranges, etc.).
Je me suis aussi lancée dans le vrac pour divers produits personnels et ménagers : détergents pour les vêtements et pour le lave-vaisselle, nettoyants, déodorant, pâte à dents. J'ai découvert qu'il y a plusieurs options près de chez moi, soit Écolo Turpinet, Multiservices Verts et Boutique Planète bébé. Pour ce qui est du coût, ça revient parfois au même prix, parfois un peu plus cher, parfois vraiment beaucoup plus cher. Ce qui m'amène à mon prochain point...
4. Le DIY
Pour contrebalancer l'augmentation de mes dépenses pour certains produits, j'essaie d'en réduire d'autres. Par exemple, j'utilise maintenant pour mon visage du savon sans emballage de Soap works, vraiment moins cher que du nettoyant ordinaire, et j'ai fabriqué du baume à lèvres pour la première fois la semaine dernière (pis je pourrais vous dire à quel point j'ai tripé, mais ce serait franchement humiliant). J'ai aussi une recette de savon pour les mains à base de savon de Castille à essayer et je vais tenter de recirer un de mes emballages Abeego qui ne colle plus sous peu.
5. Les paniers de légumes
Il y a quelques années, nous avions découvert les paniers de légumes bio. Nous avions adoré, mais nous avions cessé d'en acheter en 2016, à la fin de mon deuxième congé de maternité, parce que franchement, ajouter l'arrêt au point de chute à l'arrêt à la garderie (maintenant suivi de l'arrêt à l'école), c'était juste trop. Mais j'ai découvert Ottawa Organics, que j'adore! Ils ont plusieurs types et tailles de paniers de fruits et légumes qui sont livrés à la porte. La livraison n'est pas l'option la plus écologique, je le sais, mais je suis à cette période de ma vie où me déplacer pour aller où que ce soit implique une logistique colossale.
Voilà, c'est pas mal là où j'en suis. Il y aura sans doute d'autres posts au fil de l'évolution de ma démarche!
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