Les hommes, en plus de chauffer mal, sont surtout, hautement pas fiables. Ou peut-être que c'est moi qui les incite à se défiler et que je vais devoir passer 35 ans en thérapie de groupe pour le comprendre et l'accepter, MAIS :
Tout d'abord, Peanut m'appelle pour me dire qu'il se rend en quelque part avec un collègue de travail et qu'il ne sait pas à quelle heure il va rentrer. Je fais le chialage habituel (règle de couple #3498, ne jamais laisser le gars faire à sa tête sans lui faire sentir qu'il va payer pour plus tard), mais ça passe.
Je parle à mon père pour lui raconter mon accident et lui demander si un de ses amis pourrait faire l'évaluation des dommages. Je me fais répondre que j'aurais dû descendre ce soir. Oui, j'aurais pu, mais je voulais passer la soirée avec mon chum, moi. C'est apparemment pas le cas de tout le monde, mais bon. On s'entend donc pour demain soir, et mon père dit qu'il va parler à son ami et me rappeler vers neuf heures.
Je retourne donc à ma petite soirée solitaire, pour recevoir un second coup de fil de Peanut, qui demande "ma permission" pour accepter l'offre de son collègue de travail de dormir chez lui et se faire reconduire à la maison demain (parce que les fonctionnaires ont congé demain. pas les stagiaires sous-payées, donc, si vous faites le calcul, demain, quand il va revenir, je vais être partie, et comme je vais chez mes parents ensuite, la prochaine fois que je vais voir mon chum, il va avoir eu le temps de finir 3 jeux de playstation, de se faire pousser une barbe et puis de vider les chips qu'il reste dans le garde-manger. Je ferme donc ma gueule à nouveau (règle de couple #9834, ça sert à rien de chialer et d'exiger que le gars rentre dans ces situations-là. le seul moyen de garder un certain pouvoir dans la relation, c'est de ne pas le mettre à l'essai dans des situations où vous êtes certaine de perdre), mais ce n'est pas assez pour Peanut-qui-tente-de-se-défiler. Parce qu'il ne veut pas passer sa soirée à se sentir coupable, et il croit que c'est ma job de soulager sa conscience. Il cherche donc à me faire dire que je suis enchantée de ne pas le voir : "té sûre que ça te dérange pas ? vraiment sûre ?" Non mais j'ai pas juste ça à faire, moi, soulager la conscience des gars cheaps. Je combats présentement une conspiration mondiale des objets inanimés contre moi - j'ai réussi à faire mon repassage sans me brûler, ce soir.
Comme si c'était pas assez, mon père me téléphone vers neuf heures pour me dire qu'on devra peut-être remettre l'évaluation à vendredi, puisque son copain devra peut-être livrer du poulet demain soir. (Non mais est-ce que je vaux pas plus que du poulet ? Je commence à me sentir sérieusement diminuée, j'ai besoin d'un psy, d'un nounours, de deux litres de crème glacée, d'un one-night... au choix. pour donner, composez le 1-888-VIVEQUARTZ.) Mon père me confirmera ça demain après-midi...
Tout ça pour dire que ya personne qui m'aime ce soir, et qu'à défaut de psy, de crème glacée et de one-night potentiel, je vais me contenter d'un nounours et d'aller dormir... Bonne nuit !
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