Quand ma mère et moi sommes arrivées à Madrid, nous nous sommes immédiatement tournées vers les boutiques de souvenir pour acheter nos cartes postales. J'avais décidé de ne pas envoyer mes cartes parce que je ne voulais pas qu'elles arrivent cinq ans après mon retour - sauf celle de Peanut, à sa demande expresse - mais ma mère voulait les envoyer par la poste. C'est donc la première chose qu'on a faite en arrivant.
À force d'errer dans ce type de boutique, on identifie ce qui semble les souvenirs classiques de l'endroit, et c'est ainsi que je me suis rendu compte que les castagnettes semblaient être un incontournable. Et puis je me suis rappelé avoir vu cet élément-là dans la liste de choses à rapporter de la section sur l'Espagne de mon Globe-Rêveur. Il fallait donc que j'en rapporte à quelqu'un - mais à qui ? Et soudain, sans que je sache trop pourquoi, j'ai eu un flash : Jo. J'ai longuement débattu car si je voyais très bien Jo devenir obsédé par ses castagnettes, j'imaginais très bien Matinée virer complètement folle à cause de cette obsession, mais Jo me semblait définitivement la personne qui apprécierait le plus les castagnettes.
J'ai eu raison. Nous avons tous passer un bon petit bout de temps à chercher comment fonctionnaient lesdites castagnettes, et quand, vers 10 h 30, Jo s'est exclamé "Oh ! C'est comme ça, cochonnerie !", on l'a perdu complètement.
J'espère que Matinée me pardonnera un jour.
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