Quand j'habitais Montréal, ça m'écoeurait profondément d'entendre critiquer l'usage que font les Québécois du français. J'étais tannée de me faire dire qu'on parlait mal, qu'on appauvrissait la langue, bla, bla, bla...
Évidemment, quand vous ne connaissez que Montréal, Montréal et son complexe de supériorité, vous avez l'impression que Montréal, c'est le Québec au complet et que quand on attaque les Québécois, on attaque Montréal.
C'est peut-être le cas, mais laissez-moi vous dire que les Montréalais parlent très bien le français.
Okay, ils parlent joual; okay, ils utilisent des anglicismes; okay, ils pitchent des mots anglais dans leurs conversations de tous les jours.
Mais JAMAIS vous n'entendrez à Montréal le genre de phrases calquées qui fait légion en Outaouais; jamais à Montréal un petit monsieur vous arrêtera dans la rue pour vous demander : Scuse, l'autobus que t'étais dessus, est-ce que c'était le tel-numéro ?
Par conséquent, le français à critiquer ou critiqué n'est pas nécessairement celui de Montréal; mais il y a peut-être réellement un besoin de critique en quelque part. Quoique ça change absolument rien.
(J'ai dit Montréal par souci de simplicité, mais je suis pas mal certaine que mon post s'applique à toutes les régions du Québec qui ne sont pas collées sur l'Ontario. Juste pour clarifier.)
Là-dessus, je crois que je vais répondre au dernier commentaire de Virtualogik quand j'aurai un moment, mais après ça, je vous promets d'arrêter de chialer pendant un petit bout.
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